et avant tout en misant sur des infrastructures de transport collectif électrié qu’il pourrait le
plus proter de la conjoncture énergétique marquée par la n de l’ère du pétrole bon marché.
Il pourrait le faire et du coup concilier ses engagements de diminution de gaz à eet de serre
(la cible est de – 20% en 2020 pour le gouvernement du Québec et de – 30% pour la Ville
de Montréal) avec le développement économique dans le secteur des équipements de trans-
port et conforter son développement social avec l’amélioration du transport collectif dans la
métropole et les régions».
Les transports: un impact majeur sur les ménages québécois et l’économie du Québec
Les transports représentent le deuxième poste de dépenses pour les ménages québécois. Plus
globalement, le ménage moyen a dépensé en moyenne un peu plus de 7 000$ en transport
privé (automobile, essence, assurances, réparations, etc.). Pour l’ensemble du Québec, cela
représente des dépenses de presque 25 milliards $.
Selon le ministère des Transports du Québec, le secteur du transport et des industries conne-
xes a compté plus de 300000 salariés et salariées en 2008, soit près de 9% de la main-d’œu-
vre du Québec. Fait intéressant, une autre composante importante de ce secteur est celle de la
fabrication de matériel de transport. Depuis la fermeture de GM à Boisbriand, c’est la fabri-
cation d’équipements de transport collectif (train, métro, autobus) qui domine le sous-secteur
québécois du transport terrestre. Ce qui fait dire aux chercheurs que «l’économie québécoise
s’est, par la force des choses davantage que par une stratégie clairement assumée, progressive-
ment spécialisée dans le domaine du transport collectif. Le moment est maintenant venu d’en
faire volontairement un secteur clé, de calibre mondial, du développement économique du
Québec. Le temps est venu d’entreprendre une grande corvée transport».
Soulignons en terminant que l’IRÉC publiera sur une base régulière des notes d’intervention
an de contribuer au débat public et de jeter un éclairage original sur les questions d’actua-
lité. Elle s’appuiera sur les recherches scientiques menées par les équipes de chercheurs et
de chercheuses de l’IRÉC. Ce nouvel instrument s’ajoute aux multiples outils dont dispose
l’IRÉC pour diuser ses recherches. Il continuera à produire des rapports de recherche, des
notes de recherche, à présenter des mémoires, à di user des communiqués de presse et à pro-, à diuser des communiqués de presse et à pro-
noncer des conférences. Pour
connaître les résultats des travaux de l’IRÉC, voir www.irec.net
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Pour informations; André Laplante, IRÉC, (514) 564-7955 ou 514-258-4798 (Cellulaire)
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