COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR PUBLICATION IMMÉDIATE Les transports, pierre angulaire de

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www.irec.net
INSTITUT DE RECHERCHE EN ÉCONOMIE CONTEMPORAINE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
POUR PUBLICATION IMDIATE
Première note dintervention de l’IRÉC
Les transports, pierre angulaire de
la stratégie énergétique du Québec
Montréal, 22 octobre 2010. L’Institut de recherche en économie contemporaine (IRÉC)
lance aujourd’hui sa première note d’intervention qui présente les faits saillants des premières
études réalisées dans le cadre dun programme de recherche sur l’électrication du transport
collectif au Québec. «L’IRÉC a considéré comme un tout lensemble des projets de transport
collectif actuellement présens sans évaluation de la portée quils pourraient avoir s’ils étaient
conçus comme une seule et vaste opération de développement économique. Pourtant, en-
semble, ils représentent des investissements dun peu plus de sept milliards $ et la création de
50000 emplois. Il y aurait fort à gagner à lancer une véritable corvée transport dont l’impact
économique serait majeur», ont indiqué les chercheurs de l’IRÉC, Gilles L. Bourque et Ro-
bert Laplante, respectivement chargé de projet et directeur général à l’IRÉC.
Les huit projets analysés par l’équipe des chercheurs de l’IRÉC sont les suivants : les trois
lignes de tramway à Montréal, le réseau de tramway de la Ville de Québec, le système léger
sur rail sur le pont Champlain, la ligne bleue du métro de Montréal, la navette ferroviaire
entre l’Aéroport de Montréal (ADM) et le centre-ville de Montréal, l’électrication du réseau
dautobus de Montréal, le réseau de trolleybus de la Ville de Laval et l’électrication des
lignes de train de banlieue de la région métropolitaine
An dencourager le débat public sur la pertinence dun grand projet de transition vers une
économie durable, linstitut a réuni des chercheurs et des collaborateurs pour lancer ce vaste
programme de recherche dont le premier volet vise à établir la valeur économique du recours
à l’électrication du transport collectif. Les résultats de la première phase paraîtront au cours
des prochaines semaines. Létude évalue la mise en œuvre d’un plan global reposant sur lac-
célération des projets existants, sur le devancement et la réalisation de projets prévus. Elle sera
complétée par la présentation et lanalyse de l’impact économique de la création dun réseau
national de transport collectif reposant sur la technologie du monorail.
Les résultats préliminaires font également ressortir que cest en matière de transport que la
vulnérabilité de l’économie québécoise est la plus grande et où la transition serait la plus di-
cile à aronter en cas de choc pétrolier. «Bien que le Québec ait la capacité de sortir globale-
ment gagnant du passage au véhicule électrique, soulignent les deux chercheurs, c’est dabord
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et avant tout en misant sur des infrastructures de transport collectif électrié qu’il pourrait le
plus proter de la conjoncture énergétique marquée par la n de l’ère du pétrole bon marché.
Il pourrait le faire et du coup concilier ses engagements de diminution de gaz à eet de serre
(la cible est de – 20% en 2020 pour le gouvernement du Québec et de – 30% pour la Ville
de Montréal) avec le développement économique dans le secteur des équipements de trans-
port et conforter son développement social avec l’amélioration du transport collectif dans la
métropole et les régions».
Les transports: un impact majeur sur les ménages québécois et l’économie du Québec
Les transports représentent le deuxme poste de dépenses pour les ménages québécois. Plus
globalement, le ménage moyen a dépensé en moyenne un peu plus de 7 000$ en transport
privé (automobile, essence, assurances, réparations, etc.). Pour lensemble du Québec, cela
représente des dépenses de presque 25 milliards $.
Selon le ministère des Transports du Québec, le secteur du transport et des industries conne-
xes a compté plus de 300000 salariés et salariées en 2008, soit près de 9% de la main-dœu-
vre du Québec. Fait intéressant, une autre composante importante de ce secteur est celle de la
fabrication de matériel de transport. Depuis la fermeture de GM à Boisbriand, cest la fabri-
cation d’équipements de transport collectif (train, métro, autobus) qui domine le sous-secteur
québécois du transport terrestre. Ce qui fait dire aux chercheurs que «l’économie québécoise
sest, par la force des choses davantage que par une stratégie clairement assumée, progressive-
ment spécialisée dans le domaine du transport collectif. Le moment est maintenant venu d’en
faire volontairement un secteur clé, de calibre mondial, du développement économique du
Québec. Le temps est venu dentreprendre une grande corvée transport».
Soulignons en terminant que l’IRÉC publiera sur une base régulière des notes dintervention
an de contribuer au débat public et de jeter un éclairage original sur les questions d’actua-
lité. Elle s’appuiera sur les recherches scientiques menées par les équipes de chercheurs et
de chercheuses de l’IRÉC. Ce nouvel instrument s’ajoute aux multiples outils dont dispose
l’IRÉC pour diuser ses recherches. Il continuera à produire des rapports de recherche, des
notes de recherche, à présenter des mémoires, à di user des communiqués de presse et à pro-, à diuser des communiqués de presse et à pro-
noncer des conférences. Pour
connaître les résultats des travaux de l’IRÉC, voir www.irec.net
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Pour informations; André Laplante, IRÉC, (514) 564-7955 ou 514-258-4798 (Cellulaire)
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