2010-2011 Tutorat UE 7 SSH ± COLLE 2 / 7
- G¶DXWUHVSODQVVRQWSRVVLEOHVOH GURLWSRXYDLWpJDOHPHQWSDUH[HPSOH
être répartis à travers les parties sur les relations et les institutions.
- ceci eVWXQHFRUUHFWLRQGpWDLOOpHWRXWQ¶HVWSDVDWWHQGXGDQVXQHFRSLH
I- Prise en charge et relations de soins
a) La relation médecin malade à travers la prise en charge:
x Diagnostic et Annonce
La maladie est une GpYLDQFHERXOHYHUVDQWO¶RUGUHGHODVRFLpWp (Parsons) car la personne
malade quitte son rôle habituel pour le rôle de malade ayant ses propres caractéristiques
(malade exempté de ses responsabilités habituelles/ non tenu pour responsable/ doit
VRXKDLWHUDOOHUPLHX[GRLWUHFKHUFKHUGHO¶DLGHHWFRRSpUHU).
La médecine à travers la relation médecin-malade est donc une procédure de
resocialisation visant à aider le malade à retrouver son rôle dans la société (contrôle
social). (Cette notion pouvait également être utilisée en transition entre la deuxième et
troisième partie)
Selon Canguilhem (philosophe médecin du 20ème) la maladie (et donc la relation médecin-
malade) commence à la plainte du malade au médecin, la médecine est donc basée sur la
clinique (Hippocrate).
Pour Freidson (sociologue du 20ème) le médecin crée la maladie socialement en la nommant
(WKpRULHGHO¶pWLTXHWDJH), la base de la relation médecin-malade est donc un dialogue
(théorie interactionniste).
Quelle est la place de la relation médecin-PDODGHGDQVODPDODGLHFKURQLTXHDORUVTX¶LOQ¶\ a
SDVGHSRVVLELOLWpGHUHWRXUDXU{OHVRFLDOTX¶RFFXSDLWOHPDODGHDYDQWODPDODGLH ?
/DPpGHFLQHDDORUVSRXUEXWGHPLQLPLVHUO¶LPSDFWVXUODVRFLpWpGXFKDQJHPHQWGHU{OHGX
PDODGHFHOXLFLQ¶pWDQWSOXVTX¶XQHSDXVHPDLVXQHnouvelle forme de vie.
&¶est donc GHO¶DQQRQFHTXH GpSHQGUDODPDQLqUHGRQWOHSDWLHQWV¶DSSURSULHUDVRQQRXYHDX
U{OHFRQGLWLRQQHUDO¶DFFHSWDWLRQHWODERQQHcompliance de la personne malade qui est un
des reflets de la qualité de la relation de soin).
/¶pWKLTXHO¶HQVHPEOHGHVUpIOH[LRQVVXUO¶DFWLRQERQQHDVVRFLpHDX[YDOHXUVTXLODIRQGHQW :
écoute et empathie ORUVGHO¶DQQRQFHHWWRXWDXORQJGXSDUFRXUVGHVRLQ) permet au
médecin G¶DYRLUXQHDQQRQFHODSOXVDSSURSULpHSRVVLEOH, en tenant compte des
représentations propres au malade, pour faciliter O¶DFFHSWDWLRQGXQRXYHDXU{OHGHPDODGH
(information, consentement, vérité, vocabulaire employé qui ne doit pas être hypertechnique,
jGRXEOHVHQV«
/HVU{OHVGXPpGHFLQVHORQ3DUVRQVVRQWODGpWHQWLRQGHO¶XQLYHUVDOLVPHGXVDYRLUla
QHXWUDOLWpDIIHFWLYHODVSpFLILFLWpIRQFWLRQQHOOHHWXQHSUDWLTXHWRXUQpHYHUVO¶LQWpUrWJpQpUDOj
UHOLHUDX[QRWLRQVG¶empathie HWG¶altérité).
x Malade acteur
On essaye que le patient atteint de maladie chronique soit de mieux en mieux informé, il sait
mieux gérer ses traitements (pourtant la personne atteinte de MC a parfois une mauvaise
compliance) et connait ses symptômes.
/¶pGXFDWLRQWKpUDSHXWLTXHEDVpHVXUO¶pYDOXDWLRQGHODTXDOLWpGHYLHSHUPHWDODSHUVRQQH
PDODGHG¶DYRLUXQHPHLOOHXUHDXWRnomie si il le désir. (Cf Ninot et Fabre)
Ainsi le modèle paternaliste de Parsons V¶HVVRXIIOHSRXUpYROXHUYHUVXQGLDORJXHHQWUHOD
SHUVRQQHPDODGHHWGHO¶pTXLSHVRLJQDQWH(relation de réciprocité, enrichissement mutuel).