
tischer Beweis des Lehrsatzes, publ. par Ph. E. B. Jourdain, dans Ostwald,
Klassiker der exakten Wissenschaften n° 153, Leipzig 1906, p. 25, 43.
Il convient d'observer que la méthode de Bolzano-Weierstrass ne déter-
mine,
en général, un point limite que si l'ensemble envisagé est fermé [cf.
n°
13]. Ph. E. B. Jourdain.
258.
[I, p. 492 ligne 26] (I 7, 3). Un nombre
n'est
un signe que pour ceux qui
adoptent les théories formalistes de l'arithmétique. Ces théories ont été
combattues en particulier par G.
Erege
[Grundlagen der Arithmetik, Breslau
1884, p.
107/8;
Sitzgsb. der Jenaischen Ges. für Medizin und Naturw. 1885;
Kevue
de métaphysique et de morale 1895, p. 73/8;
Ober
die Zahlen des
Herrn
-HT. Schubert, Iéna 1899; Grundgesetze der Arithmetik 1, Iéna 1893,
p.
XIH; id. 2, Iéna 1903, "p. 72/4,
80/139;
Jahresb.
deutsch. Math.-Ver. 15
(1906), p. 586/90; 17 (1908), p. 52
5],
Ph. E. B.
Jourdain.
259.
[I, p. 493 ligne 19] (I 7, 4) ajouter: Au lieu de définir ainsi, avec G. Cantor,
le
nombre cardinal, on peut
aussi
définir le nombre cardinal d'un ensemble
M
comme
l'ensemble des ensembles qui sont équivalents à M ou
comme
une
classe
de classes similaires [cf. I, p. 8 lignes 12/3; II, 7]. Cette définition
donnée
par G.
Erege
[Grundlagen der Arithmetik, Breslau 1884, p. 79;
Grundgesetze der Arithmetik 1, Iéna 1893, p. 57] et B. A. W. Busseil [The
principles of mathematics 1, Cambridge 1903, p. 115, 305] semble préférable
à
celle
de .G. Cantor; elle permet, en effet, de déduire logiquement
l'une
de
l'autre
certaines propositions arithmétiques. En l'adoptant on peut, par
exemple,
démontrer que tout ensemble M a un nombre cardinal,
tandis
qu'en adoptant la définition de G. Cantor cette proposition doit
être
envi-
sagée
comme
un postulat.
Pour la définition du type
d'ordre
[cf. n"8] envisagé
comme
un ensemble,
voir
B. A. W. Busséll, The principles of mathematics 1, Cambridge 1903,
p.
312, 321. Cette définition permet de démontrer que tout ensemble ordonné
a un type
d'ordre.
Ph. E. B.
Jourdain.
260. [I, p. 494 ligne 37] (I 7, 4 note 11) ajouter: E. Zermelo, Nachr. Ges. Gött.
1901, p. 34/8; Math. Ann. 65
(1908),
p.
272/3;
H.
Poincaré,
Bévue de méta-
physique et de morale 14
(1906),
p. 314 5.
La
question de la comparabilité des puissances est discutée avec soin
par Ph. E. B. Jourdain [Quart. J. pure appl.
math.
38
(1907),
p.
352/67]
qui insiste sur la nécessité
d'admettre
l'axiome de E. Zermelo [Math. Ann.
59
(1904),
p.
514/6]
ou „principe de la sélection", pour élucider complète-
ment cette question. Au contraire, le théorème de Schröder-Bernstein n'a
aucun besoin de cet axiome [F. Bernstein, Nachr. GeB. Gött. 1904, p.
557/60;
A.
E. Harward, London Edinb. Dublin philos, mag. (6) 10
(1905),
p.
455/7].
Ph. E. lî.
Jourdain.
£01.- [Ij p. 576 dernière ligne] (I 8, 13 note 223).
Parmi
les
auteurs
qui se sont
occupés
de la définition d'un groupe à
l'aide
de postulats indépendants les
uns des
autres,
ou peut citer tout particulièrement:
E. V. Huntington^, Trans. Amer.
math.
Soc. 6
(1905),
p. 181 [dans
ce
mémoire on trouve
aussi
de nombreux renseignements bibliographiques];
E. H.
Moore
28°),
Trans. Amer.
math.
Soc. 6
(1904),
p. 549; 6
(1905),
p. 179;
L. E. Dickson, Trans. Amer.
math.
Soc. 6
(1905),
p. 198. Dans le cas
où
le nombre
d'éléments
est infini, L. E. Dickson (id. p. 205) appelle semi-
groupes
les groupes définis dans le texte de l'édition française de l'Ency-
clopédie.
A.
Loewy.
IRIS - LILLIAD - Université Lille 1