Finalement, le P.G.C.D est la dernière différence non-nulle ! (L’algorithme aboutir toujours à 0.)
Dans le cas ci-dessus : comme le P.G.C.D est différent de 1, on en déduit que les nombres 3 723 et
2 993 ne sont pas premiers entre eux et que la fraction
n’est pas une fraction irréductible.
Pour la simplifier, il suffit d’utiliser le P.G.C.D :
= =
×
* Remarque / exercice : Un élève de 6
ème
exécute à la calculatrice la division suivante :
et
sa calculatrice affiche la fraction
. Comment en déduire le P.G.C.D. des nombres 588 et 128 ?
b)
Seconde méthode : par divisions euclidiennes successives.
(Algorithme d’Euclide).
* Propriété utilisée :
Si un nombre entier positif est un diviseur commun à deux nombres entiers positifs
a et b (On supposera 0 < b < a), alors il est aussi un diviseur du reste dans la division
euclidienne de a par b.
Exemple : 9 est un diviseur de 459 et de 171. La division euclidienne de 459 par 171 donne :
459
2
soit la décomposition suivante :
.
Et 9 est bien un diviseur de 117. (Voir critère de divisibilité).
Démonstration de cette propriété :
Hypothèse : k, entier non nul, est un diviseur commun de a et de b.
Alors il existe a’ et b’, entiers naturels tels que :
et
Soit la décomposition issue de la division euclidienne de a par b : a = Qb +R
Alors : R = a – Qb = ka’ –Qkb’= k( a’ – Qb’) : R est un multiple de k , k est un diviseur de R.
* Utilisation de cette propriété pour la recherche du P.G. C.D :
Les diviseurs de 459 et de 171 sont donc aussi diviseurs de 459, 171 et 117.
En particulier de 171 et de 117, donc du reste dans la division euclidienne de 171 par 117.
On pose alors une nouvelle division :
171
1
Puis :
117
2
et enfin :
54 9
6