BP 4
et, d’après l’égalité de 3)
(F+G)⊥⊥ =F+G .
Donc
F+G= (F⊥∩G⊥)⊥.
En remplaçant Fet Gpar leur orthogonal, on a alors
F⊥+G⊥= (F⊥⊥ ∩G⊥⊥)⊥= (F∩G)⊥.
Les égalités dans 7) et 8) sont alors évidentes.
En fait la propriété
F+F⊥=E
est vraie dès que Fest de dimension finie. Il suffit de prendre une base orthonormée (e1,...,ep)de F,
et de poser, si xest dans E,
y=< x, e1> e1+···+< x, ep> ep.
On obtient un élément de F, et x−yest orthogonal aux eidonc à F. On a alors
x=y+ (x−y),
ce qui montre que
F+F⊥=E .
Remarque : cette égalité est vraie de manière plus générale si Fest complet en prenant une base
hilbertienne.
Si Fest de codimension finie, il existe un supplémentaire de Fcontenant F⊥et il en résulte que F⊥
est de dimension finie et donc que F⊥et F⊥⊥ sont supplémentaires. Mais on peut avoir
dim F⊥<codim F .
II Propriétés topologiques
15 F⊥= (F)⊥
16 F⊥est fermé
17 F⊥+F⊥⊥ est fermé
15) Comme Fest inclus dans F, l’ensemble (F)⊥est inclus dans F⊥.
Inversement, si fest dans F, soit (fn)une suite d’éléments de Fqui converge vers f. Si f′appartient
àF⊥alors < f′, fn>est nul pour tout n, et donc sa limite, qui n’est autre que < f′, f >, également.
Donc f′appartient à (F)⊥, ce qui donne l’inclusion inverse. On a donc bien égalité.
16) Si (f′
n)est une suite d’éléments de F⊥qui converge vers f′, et si fest dans F, alors < f′
n, f > est
nul pour tout n, et donc sa limite, qui n’est autre que < f ′, f >, également. Donc f′est dans F⊥qui