Seneca theologus. La religion d`un philosophe romain - Hal-SHS

UNIVERSITÉ DE STRASBOURG
ÉCOLE DOCTORALE DES HUMANITÉS (ED 520)
CENTRE D’ANALYSE DES RHÉTORIQUES RELIGIEUSES DE
L’ANTIQUITÉ (EA 3094)
UNIVERSITÉ NATIONALE ET CAPODISTRIENNE D’ATHÈNES
FACULTÉ DES LETTRES CLASSIQUES
THÈSE présentée par :
Cécile MERCKEL
soutenue le 1er décembre 2012 à l’Université de Strasbourg
pour obtenir le grade de : Docteur de l’Université de Strasbourg
Discipline/Spécialité : « Sciences de l’Antiquité » / « Philologie classique »
Seneca theologus. La religion d’un philosophe
romain
THÈSE codirigée par :
Monsieur LEHMANN Yves Professeur, Université de Strasbourg
Madame KARAMALENGOU Eleni Professeur, Université d’Athènes
RAPPORTEURS :
Monsieur ANDRÉ J.-Marie Professeur émérite, Université de Paris
IV/Sorbonne
Monsieur GOURINAT J.-Baptiste Directeur de recherche au CNRS, Paris IV /
Sorbonne
AUTRES MEMBRES DU JURY :
Monsieur BONS Eberhard Professeur, Faculté de Théologie
Catholique de l’Université de Strasbourg
Madame GEORGAKOPOULOU Sophia Professeur assistant titulaire, Universi
d’Athènes
Monsieur MICHALOPOULOS Andreas Professeur associé, Université d’Athènes
Monsieur PERNOT Laurent Professeur, Université de Strasbourg /
Membre de l’Académie des inscriptions
et belles-lettres
2
À la mémoire de ma mère
3
« Peut-être (le vrai philosophe)
doit-il avoir été critique, sceptique,
dogmatique, historien et par surcroît
poète, collectionneur, voyageur,
déchiffreur d’énigmes, moraliste,
voyant, “esprit libre”, avoir été
presque tout pour être en mesure de
parcourir en son entier le cercle des
valeurs et des sentiments de valeur
humain et de considérer les choses à
travers toutes sortes d’yeux et de
consciences, d’en haut regarder vers
tous les lointains, d’en bas vers
toutes les cimes, d’un coin dans
toutes les directions. Mais ce ne sont
que des conditions préalables : sa
tâche elle-même requiert autre
chose, elle exige qu’il crée des
valeurs. »
Nietzsche, Par-delà bien et mal, Chap. 6, §211
4
REMERCIEMENTS
Au terme de ces quatre années de doctorat, je souhaite témoigner toute ma
reconnaissance envers ceux qui m’ont aidée et soutenue, en particulier mon
directeur de thèse, M. Yves Lehmann. Son soutien indéfectible ainsi que ses
remarques éclairées et éclairantes ont permis que cette thèse aboutisse dans les
meilleures conditions possibles. Je remercie également ma codirectrice, Mme
Hélène Karamalengou, d’avoir accepté de participer à cette aventure et d’avoir
enrichi mon travail de ses suggestions, en particulier sur la question des genres
littéraires.
Ma gratitude va également à M. Laurent Pernot, qui m’a formée en
matière de rhétorique au cours de mon cursus universitaire et dont les remarques
et les conseils ont considérablement enrichi cette thèse. Je tiens également à
remercier M. Jean-Marie André, qui m’a apporté une aide précieuse et
bienveillante par ses conseils et par ses encouragements. Je m’adresse également à
M. Eberhart Bons, pour m’avoir accueillie dans son séminaire sur le monothéisme
et m’avoir permis d’élargir le champ de mes travaux et de mes réflexions. Je
remercie également M. Jean-Baptiste Gourinat pour m’avoir permis de plonger
dans la « fosse aux philosophes » grâce à son séminaire sur les stoïciens au Centre
Léon Robin et dont les conseils m’ont été très précieux. Je remercie enfin Mme
Sophia Georgakopoulou et M. Andreas Michalopoulos d’avoir accepté de faire
partie de mon jury de thèse.
Je souhaite également m’adresser aux enseignants qui m’ont formée
pendant mes études universitaires et dont le soutien et les conseils ont continué à
être d’une aide précieuse durant mes quatre années d’enseignement en tant
qu’ATER à l’Université de Strasbourg, Mme Agnès Arbo-Molinier, Mme Martine
Chassignet, M. Frédéric Chapot, M. Freyburger, M. Johann Goeken, M. James
Hirstein, Mme Claire Le Feuvre, Mme Catherine Notter, Mme Luana Quattrocelli,
Mme Maud Pfaff, Mme Catherine Schneider et M. Jean-Luc Vix. Ma
reconnaissance va également aux directeurs du Centre d’Analyse des Rhétoriques
Religieuses de l’Antiquité (EA 3094), MM. Lehmann et Pernot, pour m’avoir
acceuillie dans leur équipe. Les entretiens que nous avons pu avoir dans le cadre
de leurs cours ou des activités du C.A.R.R.A. ont considérablement nourri mes
recherches. J’exprime également une profonde gratitude à M. Philippe Choulet,
pour avoir suivi de près mes travaux et pour n’avoir jamais cessé de me guider
depuis mes années de Khâgne.
Je remercie enfin le Collège Doctoral Européen de Strasbourg pour
m’avoir permis de mener cette thèse à terme dans les meilleures conditions.
Enfin, je remercie chaleureusement tous les relecteurs et bureaux des
pleurs qui ont répondu présent : M. Frank Alvarez-Pereyre, Aurélien, Violaine,
Charlotte, Judith, Juliette, Pascale, Laurent, Matthieu, Cécilia, Coralie, Margaux,
Véronique, Jean-Paul, Christophe, Rudolph, Fayssal, Fabrice, Ivan, Sylvie, Éric,
Elisabeth, Jean-Michel, Betty, Michel, Françoise et Patrick.
Gratias plurimas ago
5
AVERTISSEMENTS
Nous avons majoritairement utilisé les éditions et traductions de la C.U.F.,
sauf mention contraire. Pour le corpus sénéquien, nous avons choisi de reproduire
les traductions de P. Veyne1, qui sont une version revue des traductions de la
C.U.F., sauf pour les Questions naturelles, l’Apocoloquintose du divin Claude, les
tragédies (qui n’apparaissent pas dans l’édition de P. Veyne). Nous indiquons
entre parenthèses lorsque nous proposons une traduction personnelle. Pour les
fragments de Sénèque, nous nous basons sur l’édition de F. Haase2 et nous
utilisons les traductions françaises des œuvres d'Augustin de l'édition de la
Bibliothèque augustinienne3.
Lorsque le mot deus apparaît dans le texte de Sénèque et que la traduction
de la C.U.F. propose le terme de « Dieu », sans déterminant, nous lui substituons
systématiquement une traduction par « le dieu », afin de ne pas créer de confusion
entre le dieu biblique et le dieu du philosophe Sénèque.
1 P. Veyne, Sénèque. Entretiens. Lettres à Lucilius, coll. « Bouquin », Robert Laffont,
1993.
2 F. Haase, Seneca. Opera quae supersunt, édition en trois volumes, Teubner, Leipzig,
2 F. Haase, Seneca. Opera quae supersunt, édition en trois volumes, Teubner, Leipzig,
1853 (4ème volume « Supplementum », pp. 13-73, 1902).
3 Augustin, De ciuitate dei, VI, trad. de G. Combès, rév. Par J.-F. Thonnard et M.A.
Devynck, Bibliothèque augustinienne, Desclée de Brouwer, 1959.
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