Quelles sont les actions les plus efficaces que la compagnie
mène pour améliorer ses performances en matières de
consommation énergétique ?
Avant de parler de changement climatique et des externalités
négatives, je souhaiterai rappeler à quel point le transport
aérien est une activité à valeur ajoutée : c’est un formidable
vecteur de rapprochement des hommes et des cultures, et
d’ouverture sur le monde.
Le Groupe Air France/KLM permet chaque année à 87 millions de
clients de se déplacer sur 316 destinations dans 115 pays.
Dans un monde de plus en plus digitalisé, le besoin de
déplacement et de contacts humains sera toujours de plus en
plus important et de plus en plus fort. Le transport aérien
est aussi un facteur de développement et de croissance.
Pour l’illustrer en quelques chiffres, le transport aérien
mondial représente 3 milliards de passagers et plus de 35% du
commerce international en valeur. Si l’aviation était un pays,
elle se classerait 21ème pays du monde en terme de PIB (606
milliards de dollars de PIB par an).
Le groupe Air France, quant à lui, permet de générer 1.4% du
PIB français. C’est aussi un formidable pourvoyeurs d’emplois.
Il s’agit du premier employeur privé d’Ile de France avec 55
000 emplois sur tout le territoire et 300 000 emplois induits
en France.
Bien sûr, nous sommes conscients des impacts de notre activité
et de nos responsabilités. Et il est vrai que pour l’instant,
nous n’avons pas d’autres solutions pour faire voler les
avions que d’utiliser du kérosène qui émet des gaz à effets de
serre. Aussi, pour rendre notre activité plus « climato-
compatible », nous activons au quotidien tous les leviers à
notre disposition pour concilier performance économique et
respect de l’environnement. Et cet engagement ne date pas
d’hier, puisque nous sommes reconnus, par le DJSI, depuis 11