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chap.1
3&egrave;me- Nombres entiers et rationnels-PGCD
I)
Nature des nombres
Diapo nature des nombres
On peut l’&eacute;crire sous la
forme d’un quotient de 2
entiers relatifs
II)
On peut l’&eacute;crire sous la
forme d’un quotient d’un
entier relatif par une
puissance de 10
Multiples - diviseurs.
http://www.ac-reims.fr/datice/math/exob2i/exo5/pgcd.htm
reims.fr/datice/math/exob2i/exo5/pgcd.htm
D&eacute;finition : La division euclidienne
euclidien de l’entier a par l’entier b (b ≠ 0) est l’op&eacute;ration qui
permet de calculer le quotient entier q et le reste r tels que a = bq + r avec 0 ≤ r p b
L'&eacute;criture &quot;pos&eacute;e&quot; de la division:
division
Ex :
465
33
48
9
&eacute;criture en ligne :
Cas particulier : lorsque le reste est nul ( c’est-&agrave;-dire a=bq) on dit que b est un diviseur de a ou que a
est un multiple de b
Exemples :
• diviseurs de 8 :
• diviseur de 12 :
• diviseurs de 34 :
Crit&egrave;res de divisibilit&eacute;s : un
n nombre entier est divisible :
- par 2, si son chiffre des unit&eacute;s est pair,
- par 5, si son chiffre des unit&eacute;s est 0 ou 5,
- par 10, si son chiffre des unit&eacute;s est 0,
- par 3, si la somme de ses chiffres est divisible par 3,
- par 9, si la somme de ses chiffres est divisible par 9.
III)
Diviseurs communs
D&eacute;finition :
Un diviseur commun &agrave; a et &agrave; b est un nombre entier qui divise &agrave; la fois a et b.
Exemples :
•
•
1, 2 et 4 sont des diviseurs communs &agrave; 8 et 12.
Listes des diviseurs communs de 84 et 56 : 2, 4, 14, et 28.
Remarque : 1 est toujours un diviseur commun &agrave; a et b.
D&eacute;finition :
Parmi les diviseurs communs &agrave; a et b, l’un d’eux est plus grand que les autres.
On l’appelle le Plus Grand Commun Diviseur : PGCD.
On le note : PGCD(a;b)
Exemples :
•
•
IV)
Le plus grand diviseur commun &agrave; 8 et 12 est 4.
PGCD(84 ;56)=28.
Recherche du PGCD
1)
Propri&eacute;t&eacute;
Si d est un diviseur commun &agrave; deux entiers naturels
diviseur de a  b et de a b.
a et b avec a  b alors d est &eacute;galement un
D&eacute;mo : d divise a donc il existe un nombre entier a' tel que a = a' &times; d.
d divise b donc il existe un nombre entier b' tel que b = b' &times; d.
On en d&eacute;duit que a + b = a' &times; d + b' &times; d = (a' + b') &times; d donc d divise bien a + b.
De la m&ecirc;me mani&egrave;re on a :
a – b = a' &times; d – b' &times; d = (a' – b') &times; d donc d divise bien a – b.
Ex : 8 est un diviseur commun &agrave; 16 et 40. 8 est aussi un diviseur de 56 et 24
2) Algorithmes
Le mot &laquo; algorithme &raquo; vient d’une d&eacute;formation du nom du math&eacute;maticien perse al Khwarizmi
(IX&egrave;me si&egrave;cle).
Un algorithme est une succession de manipulations sur les nombres qui s’ex&eacute;cutent toujours de
la m&ecirc;me fa&ccedil;on.
Propri&eacute;t&eacute; : PGCD (a ;b) = PGCD (a-b)
D&eacute;mo : Le PGCD d de a et de b, divise a – b. Donc d est un diviseur de d' .
Parmi les diviseurs de a et de a – b , d' est le plus grand, donc d ' ≥ d .
d ' &eacute;tant le PGCD de b et a – b divise aussi leur somme b + a – b = a.
Parmi les diviseurs de a et b, d est le plus grand donc d' ≤ d .
d ≤ d' et d ' ≤ d donc d = d ' . Si a &gt; b, PGCD(a ; b) = PGCD (b ; a – b).
M&eacute;thode 1: L’algorithme des diff&eacute;rences
D&eacute;terminons PGCD(252,360) :
- on soustraie le plus grand par le plus petit :
360 – 252 = 108
- on soustraie les plus petits entre eux :
252 – 108 = 144
- on soustraie les plus petits entre eux :
144 – 108 = 36
- on soustraie les plus petits entre eux :
108 – 36 = 72
- on soustraie les plus petits entre eux :
72 – 36 = 36
- on soustraie les plus petits entre eux :
36 – 36 = 0
- la diff&eacute;rence est nulle, on arr&ecirc;te.
PGCD(252,360) = 36 (derni&egrave;re diff&eacute;rence non nulle)
Propri&eacute;t&eacute; : PGCD (a ;b) = PGCD (b ;r)
M&eacute;thode 1: L’algorithme d’Euclide
D&eacute;terminons PGCD(252,360)
360 = 252&times;1 + 108
252 = 108&times;2 + 36
108 = 36&times;3 + 0
le reste est nul, on arr&ecirc;te.
PGCD(252 , 360) = 36 (dernier reste non nul)
V)
Nombres premiers entre eux.
D&eacute;finition :
Deux nombres sont dits premiers entre eux si leur PGCD vaut 1.
Exemples :
• 24 et 35 sont premiers eux : 35=241+11 ; 24=112+2 ; 11=25+1 ; 2=12+0,
donc PGCD(24 ;35)=1.
• 24 et 36 ne sont pas premiers entre eux : ils sont tous les deux divisibles par 3.
VI)
Fractions irr&eacute;ductibles.
D&eacute;finition :
Une fraction dont le num&eacute;rateur et le d&eacute;nominateur
sont premiers entre eux est appel&eacute;e fraction
irr&eacute;ductible
Exemples :
7
48
est une fraction irr&eacute;ductible,
n’est pas une fraction irr&eacute;ductible (car
18
34
PGCD(48 ;34)≠1).
Propri&eacute;t&eacute; pour rendre une fraction irr&eacute;ductible :
a&divide; d
Si PGCD(a;b)=d, alors b &divide; d est irr&eacute;ductible
D&eacute;mo : d &eacute;tant le plus grand diviseur commun &agrave; a et b, on en d&eacute;duit que les nombres et
n'ont pas de diviseurs communs. Ils sont donc premiers entre eux.
௔
௕
et sont premiers entre eux. Leur PGCD vaut donc 1, on ne peut donc plus simplifier la
ௗ
ௗ
fraction qui est donc irr&eacute;ductible.
Exemple :
Pour rendre une fraction irr&eacute;ductible, on peut appliquer l’algorithme d’Euclide :
646 17 &times; 38 38
=
=
697 17 &times; 41 41
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