PCSI2
N. Véron-LMB-sept 2012
Pour établir que (P)⇒(Q) est vraie on pourra:
Supposer que (P) est vraie et démontrer que (Q) est vraie.
Montrer la contraposée, c'est à dire supposer que (Q) est fausse et démontrer que (P) est
fausse.
Exercice 6: Quelle est la négation de (P)⇒(Q)?
Application: négation de: "s'il pleut, je prends mon parapluie."
Soit l'implication (P)⇒
⇒⇒
⇒(Q), l'implication réciproque est (Q)⇒
⇒⇒
⇒(P).
Attention, une implication peut être vraie et sa réciproque fausse.
Exercice 7: Dire si les réciproques des implications de l'exercice 4 sont vraies ou fausses
Equivalence: On dit que deux propositions (P) et (Q) sont équivalentes lorsqu'on a la double
implication (P)⇒(Q) et (Q)⇒(P). On note alors (P)⇔(Q).
On formule: (P) équivaut à (Q) ou (P) si et seulement si (ssi) (Q)
Dans ce cas les deux assertions ont simultanément même valeur de vérité
Exemples:
a) (non(nonP)) ⇔ (P)
b) ((P)⇒(Q)) ⇔ (nonQ)⇒(nonP)
c) (non(P ou Q)) ⇔ (nonP) et (nonQ)
d) x=e ⇔ lnx=1
e) x²=1 ⇔ x=1 ou x=-1
Lorsque (P)⇔(Q) on dit que (P) est une condition nécessaire et suffisante pour Q.
Pour établir la validité d'une équivalence, on pourra raisonner:
par équivalence directe.
par double implication.
Il est parfois essentiel de raisonner par équivalence, en particulier pour déterminer un ensemble
d'objets qui satisfont à une condition.
Exercice 8:
a) Résoudre dans e
2x
-3e
x
+2=0
b) Résoudre dans
Quantificateurs
On précise ici le sens des notations ∀ et ∃, qui permettent de synthétiser les écritures
mathématiques et qui seront d'usage courant cette année.
Soit P(x) une assertion dont la valeur de vérité dépend de x, x variant dans un ensemble E.
∀
∀∀
∀x∈
∈∈
∈E, P(x) signifie "pour tout x dans E, P(x) est vraie"
∃
∃∃
∃x∈
∈∈
∈E, P(x) signifie "il existe (au moins) un élément de E pour lequel P(x) est vraie
Exemples:
Pour tout x∈[0,1], x²≤1 se note ∀x∈[0,1], x²≤1
Il existe un entier naturel n tel que u
n
est positif se note ∃n∈, u
n
≥0