PCSI1 Lycée Michelet ÉNERGIE 1) Vérifier que l’angle α est suffisamment élevé pour que le glissement puisse avoir lieu. 2) Calculer la variation de l’énergie mécanique due au frottement entre le haut et le bas du toboggan. 1 3) Déterminer la vitesse de la personne en bas du toboggan. La comparer à celle qu’elle aurait s’il n’y avait pas de frottement. On représente la trajectoire d’un objet jeté en l’air. On note v la norme de son vecteur vitesse et on compare v aux points A, B et C (A et C étant situés sur une même horizontale). Quelle est la bonne proposition ? On justifiera soigneusement sa réponse. Réponses : avec frottements v = 7, 7 m.s−1 ; sans frottement v = 9, 9 m.s−1 . 4 (a) vA > vB > vC (c) vA = vC > vB (b) vA > vC > vB (d) vC > vA > vB Une balle tombe d’une hauteur ho = 1 m sur un plancher sur lequel elle rebondit. Elle repart vers le haut avec une vitesse v1 = evo , vo étant la vitesse de la balle lorsqu’elle atteint le plancher. Le coefficient de restitution e est égal à 0, 8. On négligera les frottements de l’air. Quelles sont les hauteurs h1 , h2 .. et hn atteintes par la balle après le premier rebond, le second.. le nieme ? 2 Distance de freinage 5 Calculer la distance D de freinage d’une voiture lancée à la vitesse v0 sur une route horizontale (µ coefficient de frottement solide entre les roues et la route). On néglige les frottements de l’air. Application numérique : v0 = 40 m.s−1 , g = 10 m.s−2 , µ = 0, 6 (route sèche), puis µ = 0, 2 (route mouillée). Une particule fixe, de charge électrique q est placée à l’origine O d’un axe Ox (problème à une dimension axiale). On néglige le poids des particules. 1) On lance à une distance a de O une seconde particule, de charge −q et de masse m, dans une direction tendant à l’éloigner de O. Quelle vitesse initiale v0 doit-on lui communiquer pour qu’elle échappe à l’attraction de la particule fixe placée en O ? On pourra justifier sa réponse à l’aide d’un graphique énergétique. Réponses : D = 133 m ; D = 400 m. 3 Limites de trajectoire et énergie Toboggan Un adulte (m = 70 kg) descend un toboggan d’une hauteur h = 5, 0 m faisant un angle α = 45◦ avec le sol. En présence de frottements solide, la −→ → − norme de la composante tangentielle RT de la réaction R est donnée par −→ −→ −→ kRT k = f kRN k où f est le coefficient de frottement (f = 0, 4) et RN est la composante normale de la réaction. On prendra g = 9, 8 m.s−2 . 2) La particule mobile a maintenant la charge + q et sa vitesse initiale est dirigée vers O. Montrer que cette particule ne peut atteindre O ; calculer la distance minimale d’approche b en fonction de v0 . D’après vous, dans quel but cherche-t-on a rapprocher deux charges positives ? 1 PCSI1 6 Lycée Michelet Mouvement d’une bille sur un support 7 Une bille de masse m est déposée à une hauteur h sur un support, dont la seconde partie est circulaire de rayon R = h/2. Aucun frottement n’est envisagé. Détermination de positions d’équilibre. Étude de leur stabilité On considère le système représenté sur la figure ci-contre. La masse m glisse sans frottement le long de l’axe Ox. Elle est attachée à un ressort de longueur à vide lo , de raideur k, fixé en A d’abscisse a. 1) Montrer que le mouvement est conservatif et exprimer Ep (x), l’énergie potentielle de la masse m à une constante additive près. A a O M x 2) En déduire les positions d’équilibre possibles. On distinguera les trois cas suivant : – a < lo – a = lo – a > lo a) Quelle sera la vitesse maximale atteinte par la bille ? ~ du support en foncb) Déterminer l’expression de la réaction normale N tion de θ. 3) Étudier la stabilité des positions d’équilibre déterminées précédemment. 4) Déterminer la période des petites oscillations au voisinage des positions d’équilibre stables dans le cas où a < lo et a > lo . c) En déduire pour quelle valeur de l’angle θ la bille décolle. 5) On se place dans le cas a = lo . Établir l’équation des oscillations au voisinage de la position d’équilibre stable. Montrer que l’on n’obtient plus d’oscillations harmoniques. On note T , la période des oscillations et x0 leur amplitude. Établir une relation intégrale entre T et x0 . Il pourra être utile pour faire cet exercice de consulter le site : http://www.sciences.univ-nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/ Meca/Oscillateurs/ressort_bifur.html 2 PCSI1 8 Lycée Michelet R0 = 1, 82.103 km. Il pourra être assimilé à une masse ponctuelle M0 placée en son centre. On rappelle que champ de pesanteur ~g est lié à la force gravitationnelle F~ s’exerçant sur une masse m par la relation F~ = m~g . B.2.a. On note ~g0 = −g0 ~er le champ gravitationnel à la surface de Io. Exprimer g0 en fonction de G constante gravitationnelle, M0 et R0 . B.2.b. On note ~g = −g ~er le champ gravitationnel à l’altitude h. Exprimer g en fonction de G , M0 , R0 et h, puis en fonction de g0 , R0 et h. Calculer g le rapport . g0 B.2.c. Que pensez-vous de l’approximation faite au 1. ? A-t-elle conduit à surestimer ou à sous-estimer la vitesse d’éjection des débris ? On fournira une réponse argumentée, mais ne comportant pas de calcul. Éruption volcanique sur Io. A - Préambule A.1. On considère la force de pesanteur m~g = −mg ~ez . Déterminer l’expression de l’énergie potentielle dont dérive cette force, à une constante additive près. Déterminer cette constante dans le cas particulier où on choisit Ep = 0 en z = 0. A.2. On considère un point matériel M de masse m, placé dans le champ gravitationnel d’un astre à symétrie sphérique de masse M0 et de centre O. On admettra que cet astre est assimilable à un point confondu avec son −−→ centre O et de masse M0 . On note OM = r ~er . A.2.a. Donner l’expression de la force gravitationnelle F~ qui s’exerce sur la masse m en coordonnées sphériques, en fonction de m, M0 , G constante gravitationnelle, r et ~er vecteur unitaire des coordonnées sphériques. −−→ A.2.b. Rappeler l’expression du déplacement élémentaire dOM en coordonnées sphériques. En déduire l’expression du travail élémentaire de la force F~ . A.2.c. Déterminer l’expression de l’énergie potentielle dont dérive F~ , à une constante additive près. On choisit Ep nulle à l’infini. En déduire la valeur de la constante. B.3. On tient désormais compte de la variation de g avec l’altitude. En utilisant une méthode énergétique, déterminer la vitesse v 0 d’éjection des débris à la surface de Io. On exprimera v 0 en fonction de G , M0 , R0 et h puis en fonction de g0 , R0 et h. Faire l’application numérique. B - Étude du panache volcanique À partir des données envoyées par l’engin spatial Voyager 1 en 1979, l’ingénieure Linda Morabito a découvert sur Io, un des satellites de Jupiter, la première activité volcanique extra-terrestre. Le panache de l’éruption s’élevait à une altitude h = 280 km environ (on considèrera que cette donnée comporte deux chiffres significatifs). Io ne possède quasiment pas d’atmosphère, on négligera donc toute force de frottement. On suppose le référentiel lié à Io (i.e dans lequel Io est fixe) galiliéen. B.1. Sachant que le champ de pesanteur à la surface de Io vaut g0 = 1, 8 m.s−2 et en supposant qu’il reste constant sur toute la hauteur du panache, déterminer la vitesse v à laquelle les débris étaient projetés de la surface de Io. On exprimera tout d’abord v en fonction de g0 et h puis on fera l’application numérique. B.2. Io est un satellite de forme sphérique, de masse M0 , de rayon 3