NOUVEAU SITE INTERNET BONHOTE.CH Le nouveau site Internet de la banque est en ligne ! Développé selon les dernières technologies web, il est parfaitement adapté à la mobilité et à l’utilisation grandissante des réseaux sociaux. Réalisé à partir de photographies de collaboratrices et de collaborateurs du groupe, il vous invite à la visite virtuelle de notre établissement. Nous serions ravis de recueillir vos commentaires et vos témoignages. D’avance merci et bonne visite ! Analyse Octobre 2016 Rendements négatifs : pourquoi et jusqu’à quand ? RENDEMENTS NÉGATIFS : POURQUOI ET JUSQU’À QUAND ? Françoise Mensi Gérante discrétionnaire [email protected] Actualités du Groupe Bonhôte 20E ANNIVERSAIRE DE NOS FORUMS BONHÔTE Organisés pour la première fois en 1996, les forums Bonhôte ont conquis leur auditoire par la qualité des analyses présentées et l’expertise des invités présents chaque année à ces événements. Cette année encore, nous aurons la chance d’accueillir parmi nous des orateurs de premier plan, tels que le prof. Serge Tisseron, de l’Université ParisVII Denis Diderot (le 9 novembre à Neuchâtel), la directrice d’Economiesuisse, Mme Monika Rühl (le 15 novembre à Bienne), le directeur de l’Ecole hôtelière de Lausanne, M. Michel Rochat (le 23 novembre à Genève), et le président du conseil d’administration de Galenica, M. Etienne Jornod (le 1er décembre à Berne). Vous y êtes naturellement cordialement invités. Inscriptions : www.bonhote.ch/forum NOUVELLE COLLABORATRICE Bonhôte Services SA se renforce avec l’arrivée, le 1er octobre 2016, de Mme Mélanie Zimet en tant que «Swiss and International Tax Adviser», avec le titre de sous-directrice. Agée de 30 ans, Mme Zimet est titulaire d’un «Master of Law» de l’Université de Fribourg et d’un diplôme d’experte fiscale. Elle a travaillé plus de 7 ans en tant que Corporate Tax & International Tax Services auprès d’une fiduciaire renommée. Ils génèrent l’inquiétude auprès des consommateurs et des investisseurs. Ils mettent en péril le modèle traditionnel de fonctionnement des banques. Les rendements négatifs pèsent sur l’activité économique et financière. On s’en accommode pourtant. Certains acteurs de l’économie n’ont pas d’autre choix que de les accepter. Ce phénomène, unique dans l’histoire de la finance, pourrait toutefois n’être que transitoire. Les taux d’intérêt négatifs créent une situation étrange, voire absurde, qui n’a pas été envisagée par les théories économiques et financières. L’homo economicus agit de façon rationnelle, il attend donc un rendement positif lorsqu’il investit. En 5000 ans d’historique de crédit, on n’a trouvé aucune trace d’intérêts négatifs. L’idée, qui semblait pourtant reposer sur un solide fondement, que l’argent « travaille » est aujourd’hui mise à mal. Les banques centrales mènent des politiques monétaires plus souples en pénalisant les dépôts et en réduisant le coût du crédit. La Banque du Japon et la BCE, par exemple, appliquent des taux directeurs (-0.4% pour la BCE) négatifs. Par ce moyen, elles visent à encourager la dépense dans l’économie réelle, à stimuler l’inflation, à exercer une pression sur le taux de change et à rendre les exportations plus compétitives. Elles s’attendent, par ailleurs, à ce que les taux négatifs exercent un effet de redistribution de richesse entre créanciers et débiteurs. De son côté, l’épargnant, dont le rendement des placements traditionnels tend vers zéro, fait grise mine. Le modèle de fonctionnement des banques, des assureurs et des fonds de pension est mis en péril. La marge bancaire, pierre angulaire des revenus des banques de détail, est laminée. Et comme si cela ne suffisait pas, les taux négatifs génèrent de l’anxiété chez les consommateurs et les investisseurs. Au lieu de risquer des pertes sur d’autres actifs, ces derniers acceptent de petites pertes sur leurs liquidités. Taux négatifs, une véritable lame de fond Et pourtant, les rendements négatifs se propagent. Les institutions, comme les caisses de pension ou les assureurs, doivent s’en accommoder. Elles n’ont pas le choix, obligées qu’elles sont d’assurer la sécurité de leurs placements. Quelques investisseurs privés jouent aussi le jeu. Ils attendent des taux plus bas encore et anticipent une ère de déflation. On assiste à une marée montante d’obligations gouvernementales à rendement négatif. La dette obligataire souveraine mondiale à rendement négatif, s’élève à 13 trilliards de dollars, dont Fig. 1. Répartition du rendement des obligations gouvernementales, pays développés Une longue liste d’inconvénients Dans ce contexte inédit, le débat fait rage. Economistes patentés, chercheurs, banquiers multiplient les critiques quant à l’efficacité et aux dangers liés aux taux négatifs. Les banques centrales seraient-elles à côté de la plaque ? On pourrait le penser tant la liste des conséquences indésirables est longue. Même s’il est encore trop tôt pour tirer des conclusions, on constate, par exemple, que l’effet de ces taux sur l’économie globale est faible. L’investissement des entreprises reste atone, tandis que l’instabilité financière est accrue par la fragilité des banques. Dans la zone euro, le crédit bancaire aux particuliers a peu réagi car l’offre n’était pas limitée auparavant. La palme revient à la Suisse avec une courbe des rendements de la Confédération sous zéro pour toutes les échéances (graphique 2), ce qui indiquerait que l’investisseur s’attend à une persistance des taux négatifs. Les taux négatifs sont-ils viables à long terme ou juste transitoires ? Nous penchons pour la seconde hypothèse. Faute de résultats probants, il est vraisemblable que les Etats en finissent avec l’obsession d’austérité budgétaire et que des politiques expansionnistes prennent le relais, notamment en Europe et au Japon. L’offre accrue de titres d’Etat pour financer la dépense publique devrait ainsi faire remonter les taux. La question pragmatique que se pose, dès lors, tout investisseur est comment générer un rendement minimal sans prendre un risque exacerbé ? Dans ce contexte, les actions d’entreprises qui versent un dividende stable (valeurs de consommation, pharma…) sont attractives, d’autant plus que ces sociétés pourraient être amenées à racheter leurs titres pour contrer la ponction des rendements négatifs sur leurs liquidités. Fig. 2. Rendements obligataires par échéances Échéances 50% Les rendements négatifs sont également le signe d’une ère de stagnation économique. Engendrée par des facteurs démographiques et sociaux, celle-ci conduit à l’érosion des gains de productivité, à un faible rendement marginal du capital, à des problèmes qui dépassent le champ d’action des politiques monétaires. plus de 8 trilliards d’emprunts japonais (cf graphique 1). 1an 2 3 5 7 10 15 30 Suisse 40% Japon Allemagne 30% Hollande 20% France Italie 10% 0% RoyaumeUni Rendement négatif Japon Amérique du Nord 0-1% Allemagne Autres 1-2% Europe Core Royaume-Uni 2+% Autres Europe Etats-Unis Négatif Positif Source : Indice obligations gouvernementales Citigroup, au 30 juin 2016 Source : Bloomberg, Banque Bonhôte & Cie SA Disclaimer Ce document, purement informatif, se base sur des informations récoltées auprès de sources considérées comme fiables et à jour, sans garantie d’exactitude ou d’exhaustivité. Les marchés et produits financiers sont par nature sujets à des risques de pertes importants qui peuvent s’avérer incompatibles avec la tolérance au risque du lecteur. 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