puis sa dérivée Q0
A(t)en fonction des valeurs propres de la ma-
trice A. On pourra appliquer la formule de Leibniz : pour n
fonctions dérivables f1, . . . , fn,
(Πn
i=1fi)0(t) =
n
X
i=1
(fi)0(t)Πj6=ifj(t).
7. En déduire que
tr (A(Id +tA)−1) = Q0
A(t)
QA(t).
8. Montrer que la fonction t7→ QA(t)est constante si et seulement
si la matrice Aest nilpotente.
Correction
1. Soit xun vecteur propre de Aassocié à la valeur propre λ. On a,
par définition Ax =λx. Par conséquent (Id +tA)x= (1 + tλ)x
et donc x= (1 + tλ)(Id +tA)−1x. Comme xest un vecteur
propre, il est par définition non nul et donc 1 + tλ est lui aussi
non nul. On obtient ainsi que (Id +tA)−1x= (1 + tλ)−1x, ce
qui signifie que xest aussi un vecteur propre de (Id +tA)−1
associé à la valeur propre (1 + tλ)−1.
Réciproquement si ˜
λest une valeur propre de (Id +tA)−1
avec xvecteur propre associé. On a donc (Id +tA)−1x=˜
λx
et donc x= (Id +tA)˜
λx. Comme xest par définition non
nul on obtient que ˜
λest lui aussi non nul et on en déduit donc
(Id+tA)x=˜
λ−1x, puis tAx = (˜
λ−1−1)x. Enfin comme t∈R∗,
on a Ax =λx avec λ=˜
λ−1−1
t.
2. L’inverse d’une matrice triangulaire supérieure est triangulaire
supérieure avec des coefficients diagonaux inverses.
3. Comme la matrice Aest trigonalisable sur C, il existe une ma-
trice Pdans GLd(C)et une matrice Ttriangulaire supérieure
tel que P−1AP =T. On en déduit que A=PTP−1puis que
(Id+tA) = P(Id+tT )P−1. Comme on suppose que (Id+tA)est
inversible, on en déduit aussitôt que (Id +tT )l’est aussi et que
(Id +tA)−1=P(Id +tT )−1P−1. Ainsi P−1(Id +tA)−1P=
(Id +tT )−1. Il suffit alors d’appliquer la question précédente
pour conclure.
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