Planche no38. Probabilités : corrigé
Exercice no1
L’univers est dans les deux cas ={(F, F),(F, G),(G, F),(GG)}. Les événements élémentaires sont équiprobables.
Famille Jones. L’événement « l’ainée est une fille » est l’événement A={(F, F),(F, G)}avec p(A) = 2
4=1
2.
L’événement « les deux enfants sont des filles » est l’événement B={(F, F)}avec p(B) = 1
4. La probabilité demandée est
pA(B) = p(BA)
p(A)=1/4
2/4 =1
2.
Famille Smith. L’événement « l’un des deux enfants est un garçon » est l’événement C={(G, G),(G, F),(F, G)}avec
p(C) = 3
4.
L’événement « les deux enfants sont des garçons » est l’événement D={(G, G)}avec p(D) = 1
4. La probabilité demandée
est
pC(D) = p(DC)
p(C)=1/4
3/4 =1
3.
Exercice no2
Représentons la situation par un arbre de probabilités.
A
A
B
B
B
B
0, 4
0, 6
0, 4
p(B) = p(A)×pA(B) + pA×pA(B)et donc 0, 6 =0, 4 ×pA(B) + 0, 6 ×0, 4 puis
pA(B) = 0, 6 0, 6 ×0, 4
0, 4 =0, 9.
p(AB) = p(A)×pA(B) = 0, 4 ×0, 9 =0, 36 puis
p(AB) = P(A) + p(B) − p(AB) = 0, 4 +0, 6 0, 36 =0, 64.
pB(A) = p(A)×pA(B)
p(B)=0, 4(10, 9)
10, 6 =0, 1.
Exercice no3
1) L’univers est ici l’ensemble des parties à 5éléments d’un ensemble à 32 éléments. Les événements élémentaires sont
équiprobables.
card() = 32
5=32 ×31 ×30 ×29 ×28
5×4×3×2=8×31 ×29 ×28 =201 376.
Il y a ainsi 201 376 cas possibles. Pour les cas favorables, on tire 3cartes parmi les 8cœurs et 2cartes parmi les 24 qui
ne sont pas des cœurs. Au total, il y a
8
3×24
2=8×7×6
3×2×24 ×23
2=56 ×12 ×23 =15 456.
Il y a 15 456 mains de 5cartes contenant exactement 3cœurs. La probabilité d’obtenir exactement 3cœurs est donc
p=15 456
201 376 =56 ×12 ×23
8×31 ×29 ×28 =3×23
31 ×29 =69
899 =0, 076 . . .
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2) L’univers est ici l’ensemble des tirages successifs sans remise de 5éléments dans un ensemble à 32 éléments. Les
événements élémentaires sont équiprobables.
card() = 32 ×31 ×30 ×29 ×28 =24 165 120.
Il y a ainsi 24 165 120 cas possibles. Pour les cas favorables, on choisit d’abord l’emplacement des cœurs. Il y a 5
3=10
emplacements des 3cœurs. Pour chacun des ces emplacements, il y a 8×7×6choix des cœurs et 24 ×23 choix des cartes
qui ne sont pas des cœurs. Le nombre de cas favorables est donc
5
3×(8×7×6)×(24 ×23) = 1 854 720.
Il y a 1 854 720 tirages successifs sans remise de 5cartes contenant exactement 3cœurs. La probabilité d’obtenir exactement
3cœurs est donc
p=1 854 720
24 165 120 =10 ×(8×7×6)×(24 ×23)
32 ×31 ×30 ×29 ×28 =3×23
31 ×29 =69
899 =0, 076 . . .
On note que la probabilité ne change pas.
3) L’univers est ici l’ensemble des tirages successifs avec remise de 5éléments dans un ensemble à 32 éléments. Les
événements élémentaires sont équiprobables.
card() = 325=33 554 432.
Il y a ainsi 33 554 432 cas possibles. Pour les cas favorables, on choisit d’abord l’emplacement des cœurs. Il y a 5
3=10
emplacements des 3cœurs. Pour chacun des ces emplacements, il y a 83choix des cœurs et 242choix des cartes qui ne
sont pas des urs. Le nombre de cas favorables est donc
5
3×83×242=2 949 120.
Il y a 2 949 120 tirages successifs avec remise de 5cartes contenant exactement 3cœurs. La probabilité d’obtenir exactement
3cœurs est donc
p=2 949 120
33 554 432 =0, 087 . . .
On note que la situation du 3) est en fait un schéma de Bernoulli.
Exercice no4
Pour avoir les idées claires, on différencient les boules de même couleur en écrivant des numéros sur ces boules, ce qui ne
change rien aux probabilités à calculer. Les sept boules de l’urne sont alors B1, B2, B3, B4, N1, N2 et N3.
On peut prendre pour univers l’ensemble des tirages successifs sans remise de 3éléments dans un ensemble à 7éléments.
Les événements élémentaires sont équiprobables.
car() = A3
7=7×6×5=210. Pour les cas favorables, il y a 4×3=12 tirages des deux premières boules tels que ces
deux premières boules soient blanches et pour chacun de ces tirages, il y a 3possibilités que la troisième boule soit noire.
Au total, 4×3×3=36 cas favorables. La probabilité demandée est
4×3×3
7×6×5=2×3
7×5=6
35 =0, 17 . . .
Exercice no5
La probabilité de ne rien gagner est pn=30 n
2
30
2=(30 n)(29 n)
30 ×29 =n259n +870
870 .
1pn>0, 9 n259n +870
870 60, 1 n259n +783 6059 349
26n659 +349
2
20, 1 . . . 6n638, 8 . . . n>21.
A partir de 21 billets gagnants, on a au moins 9chances sur 10 de gagner.
Exercice no6
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Les résultats de l’expérience sont des couples où la première composante est le numéro obtenu sur le dé noir et la deuxième
composante est le numéro obtenu sur le dé blanc. On peut donc prendre =J1, 6K2puis card() = 36.
p(A) = 3×6
6×6=1
2,p(B) = 6×3
6×6=1
2et p(C) = 6×3
6×6=1
2.
p(AB) = 3×3
6×6=1
4=p(A)×p(B),p(AC) = 3×3
6×6=1
4=p(A)×p(C)et p(BC) = 3×3
6×6=1
4=p(B)×p(C).
Les événements A,Bet Csont deux à deux indépendants.
ABC=et donc p(ABC) = 06=1
8=p(A)×p(B)×p(C).A,Bet Cne sont pas mutuellement indépendants.
Exercice no7
est l’ensemble des permutations de l’ensemble des entiers de 1à2n. card() = (2n)! et les événements élémentaires
sont équiprobables.
Pour les cas favorables, il y a n!possibilités pour les npremiers cartons et pour chacune de ces possibilités, il y a n!
possibilités pour les nderniers. Il y a donc n!×n! = n!2cas favorables. La probabilité demandée est
p=n!×n!
(2n)! =1
Cn
2n
.
Exercice no8
1) p=C2
2×C1
30
C3
32
=30
32 ×31 ×5=3
16 ×31 =3
496 =0, 006 . . .
2) Avec 4cartes, p=C2
2×C2
30
C4
32
=
30 ×29
2
32 ×31 ×30 ×29
4×3×2
=4×3
32 ×31 =3
8×31 =3
248 =0, 01 . . .
Avec 5cartes, p=C2
2×C3
30
C5
32
=
30 ×29 ×28
3×2
32 ×31 ×30 ×29 ×28
5×4×3×2
=5×4
32 ×31 =5
8×31 =5
248 =0, 02 . . .
3) Avec ncartes, 36n632,p=C2
2×Cn2
30
Cn
32
=
30!
(n2)!(32 n)!
32!
n!(32 n)!
=n(n1)
32 ×31 puis
pn>0, 5 n(n1)>496 n2n496 >0n>1+1985
2n>22, 7 . . . n>23.
A partir de 23 cartes tirées, on a au moins une chance sur deux de se rendre compte de la supercherie.
Exercice no9
1) a) Quand n=0, la particule est initialement en 0et s’arrête donc immédiatement en 0avec certitude. Donc q0=1.
Quand n=N, la particule s’arrête immédiatement en Navec certitude et donc ne s’arrête pas en 0avec certitude. Donc
qN=0.
b) Si on note Anl’événement la particule est en n,Anest la réunion disjointe des événements « la particule va en n+1et
s’arrête en 0» et de l’événement « la particule va en n1et s’arrête en 0»de probabilités respectives p×qn+1(produit
de la probabilité d’aller vers la droite et donc d’arriver en n+1par la probabilité de s’arrêter en 0sachant qu’on est en
n+1) et q×qn1. Donc, qn=p×qn+1+q×qn1.
c) Pour tout nJ1, N 1K, on a pqn+1qn+qqn1=0. L’équation caractéristique associée est pz2z+ (1p) = 0.
Le discriminant de cette équation est =14p(1p) = 4p24p +1= (2p 1)2.
1er cas. Si p6=1
2, l’équation caractéristique admet deux solutions réelles distinctes à savoir 1±|2p 1|
2p =1±(2p 1)
2p
ou encore 1et 1
p1. On sait qu’il existe λet µtels que pour tout nJ0, NK,qn=λ+µ1
p1n
=λ+µq
pn
.
Les conditions q0=1et qN=0fournissent
λ+µ=1
λ+µq
pN
=0et donc λ= − qN
pNqNet µ=pN
pNqNpuis
qn= − qN
pNqN+pN
pNqNq
pn
.
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2ème cas. Si p=1
2, l’équation caractéristique admet une solution réelle double à savoir 1. On sait qu’il existe λet µtels
que pour tout nJ0, NK,qn=λ+µn. Les conditions q0=1et qN=0fournissent
qn=nN
N=1n
N.
2) De nouveau,
1er cas. Si p6=1
2, il existe deux réels λet µtels que pour tout nJ0, NK,pn=λ+µq
pn
.
Les conditions p0=0et pN=1fournissent
λ+µ=0
λ+µq
pN
=1et donc λ=pN
pNqNet µ= − pN
pNqNpuis
pn=pN
pNqNpN
pNqN1p
pn
.
2ème cas. Si p=1
2, il existe λet µtels que pour tout nJ0, NK,pn=λ+µn. Les conditions p0=0et pN=1
fournissent
pn=n
N.
3) pn+qn=
1n
N+n
Nsi p=1
2
(1p)N
pNqN+pN
pNqNq
pn
+pN
pNqNpN
pNqNq
pn
si p6=1
2
=1.
La probabilité pour que la particule ne s’arrête jamais est 1− (pn+qn) = 0.
Exercice no10
1) Formule de Bayes.
Soit (Ω, P)un espace probabilisé.
Soit (Ai)16i6nun système complet d’événements de cet espace tel que pour tout iJ1, nK,P(Ai)6=0.
Soit Bun événement tel que P(B)6=0. Alors,
iJ1, nK, PB(Ai) = P(Ai)×PAi(B)
n
X
j=1
P(Aj)×PAj(B)
.
Démonstration. Soit iJ1, nK. Puisque P(B)6=0,
PB(Ai) = P(AiB)
P(B)=P(Ai)×PAi(B)
P(B).
Puisque (Aj)16j6nun système complet d’événements de cet espace tel que pour tout jJ1, nK,P(Aj)6=0, on a
P(B) =
n
X
j=1
P(AjB) =
n
X
j=1
P(Aj)×PAj(B).
Donc,
PB(Ai) = P(Ai)×PAi(B)
n
X
j=1
P(Aj)×PAj(B)
.
2) a) Notons Al’événement « le est pipé » et Bl’événement « on obtient le chiffre 6». La probabilité demandée est
PB(A).
A, Aest un système complet d’événements. On a P(A) = 25
100 =1
46=0et PA=11
4=3
4. Ensuite PA(B) = 1
2et
PA(B) = 1
6. Donc,
P(B) = P(A)×PA(B) + PA×PA(B) = 1
4×1
2+3
4×1
6=1
46=0.
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D’après la formule de Bayes,
PB(A) = P(A)×PA(B)
P(A)×PA(B) + PA×PA(B)=
1
4×1
2
1
4
=1
2.
La probabilité que ce dé soit pipé est 1
2.
b) Notons Al’événement « le est pipé » et Bl’événement « on obtient nfois le chiffre 6». La probabilité demandée
est PB(A).
A, Aest un système complet d’événements. On a toujours P(A) = 1
46=0et PA=3
4. Ensuite PA(B) = 1
2net
PA(B) = 1
6n. Donc,
P(B) = P(A)×PA(B) + PA×PA(B) = 1
4×1
2n+3
4×1
6n6=0.
D’après la formule de Bayes,
PB(A) = P(A)×PA(B)
P(A)×PA(B) + PA×PA(B)=
1
4×1
2n
1
4×1
2n+3
4×1
6n
=1
1+1
3n1
.
La probabilité que ce dé soit pipé est 1
1+1
3n1
.
c) lim
n+
1
3n1=0et donc lim
n+
pn=1. Ceci signifie que si au bout d’un grand nombre de lancers, on a obtenu à
chaque fois le 6, il est quasiment sûr que le est pipé.
Exercice no11
Pour nN, notons Anl’événement « au n-ème tirage, la boule provient de l’urne U1» (l’événement Anest donc
l’événement « au n-ème tirage, la boule provient de l’urne U2»).
1) A1, A1est un système complet d’événements et P(A1) = PA1=1
26=0. D’après la formule des probabilités totales,
p1=P(B1) = P(A1)×PA1(B1) + PA1×PA1(B1) = 1
2×2
5+1
2×4
7=17
35 .
La probabilité p1que la première boule tirée soit blanche est 17
35 .
2) Soit nN.Bn,Bnest un système complet d’événements. D’après la formule des probabilités totales,
P(Bn+1) = P(Bn)×PBn(Bn+1) + PBn×PBn(Bn+1)
=pn×2
5+ (1pn)×4
7= − 6
35 pn+4
7.
3) La suite (pn)nNest arithmético-géométrique.
La fonction affine x76
35 x+4
7admet un point fixe et un seul :
x= − 6
35 x+4
741
35 x=4
7x=20
41 .
On sait alors que pour tout entier naturel non nul n,pn+120
41 = − 6
35 pn20
41 puis que pour tout entier naturel non
nul n,
pn20
41 =6
35 n1p120
41 =6
35n117
35 20
41 = − 3
1435 ×6
35n1
,
et donc
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