ZG/H
P φ(p)dµΠ(x)f(p) = ZG
||f(x−1y)||2
σφ(y)dy
=ZG
||f(y)||2
σLxφ(y)dy
=ZG/H
P(Lxφ)dµf
=ZG/H
P φ(xp)dµf(p)
Ainsi, µΠ(x)fest la translatée (de x) de µf, on obtient alors :
||Π(x)f||2=µΠ(x)f(G/H) = µf(x−1(G/H)) = µf(G/H) = ||f||2
(l’avant dernière égalité provient du fait que µfest une mesure de radon). En conclusion, Π(x)est une
isométrie, qui s’étend en un opérateur unitaire sur F. La représentation de Gsur Fainsi obtenue est
appelée la représentation induite par σ.
Remarque 9. Par le théorème 4, si G/H admet une mesure invariante alors F0=F0(les fonctions
modulaires coincident) et dµf(xH) = ||f(x)||2
σdµ(xH). Donc les constructions précédentes coincident.
Exemple 10. On considère le groupe ax +bnoté G. On rappelle que G=NnHavec N={(1, b) : b∈R}
et H={(a, 0) : a > 0}. On détermine les représentations induites de NàGpar le caractère < b, 1>=e2iπb
et par le caractère trivial sur N:< b, 0>= 1. Pour ce dernier c’est aisé puisqu’alors la représentation
induite sur Gprovient d’une représentation irréductible de G/N 'R∗
+i.e. est de degré 1et donnée par
π(a, b) = aiλ, λ ∈R.
Pour le premier, on procède comme suit : L’espace G/G1=G/N 'Hadmet une mesure G−invariante,
i.e. la mesure de Haar da/a sur H. L’espace de Hilbert Fpour π+est donc composé des fonctions f:G→C
telles que :
f(a, b +ab0) = f((a, b)(1, b0)) = σ(ξ−1)f(x) = e−2iπb0
f(a, b),
muni de la norme ||f||2=R∞
0|f(a, b)|2da
a. Si l’on prend b= 0 et qu’on écrit b/a à la place de b0, on a
f(a, b) = e−2iπb/af(a, 0) (∗).
Les fonctions de Fsont donc déterminées par leurs valeurs sur H={(a, 0)}et si l’on pose :
f0(t) = f(t, 0),
l’application f7→ f0est unitaire de Fvers L2(]0,+∞[, dt/t), d’inverse donné par f(a, b) = e−2iπb/af0(a).
La représentation π+est donnée (cf. la construction au 1.) par :
[π+(a, b)f](c, d) = f((a, b)−1(c, d)) = f(a−1c, a−1(d−b)).
Par ailleurs, on a :
[π+(a, b)f](c, d) = e−2iπd/c[π+(a, b)f]0(c)
f(a−1c, a−1(d−b)) = e2iπ(b−d)/cf0(a−1c).
(dernière égalité obtenue avec (∗)). Ainsi, en conjuguant π+avec l’application f7→ f0, on obtient une repré-
sentation de L2(]0,+∞[, dt/t)équivalente à π:
eπ+(a, b)f0(t) = e2iπb/tf0(a−1t).
On pose alors s=t−1et g0(s) = f0(s−1) = f0(t), on a alors :
eπ+(a, b)g0(t) = eπ+(a, b)f0(t−1) = e2iπbtf0(a−1t−1) = e2iπbtg0(at),
et :
||g0|| =Z+∞
0
|g0(t)|2dt
t=Z+∞
0
|f0(t−1)|2dt
t=Z0
+∞
|f0(s)|2−ds
s=Z+∞
0
|f0(s)|2ds
s=||f0||
4