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d’évaluation prédéfinis dans l’analyse principale à la semaine 4. L’analyse de la population PU-75 de
patients atteints de PU sévère a indiqué que les patients avec des scores VAS de 90 à 100 mm en ligne
de base avaient bénéficié d’effets très faibles ou nuls après le traitement.
Le demandeur a fourni des analyses post-hoc complémentaires, à savoir une méta-analyse des
résultats des patients des études cliniques EU820UPV01, STTOR002 et STTOR003, qui répondaient aux
critères d’inclusion dans le sous-groupe PU-75. Dans ces analyses, une amélioration ≥ à 20 mm par
rapport aux valeurs initiales a été observée après 4 semaines, à la fois dans les sous-groupes
traitement actif et placebo. La différence moyenne entre les sous-groupes traitement actif et placebo
était de 8,9 mm et d’une signification statistique limite (p = 0,055).
La pertinence de la réalisation d’analyses exploratoires post-hoc dans un sous-groupe donné (sous-
population de 75 patients sur 315, soit 24 %), compte tenu du fait qu’aucun effet n’a été démontré
dans la population globale dans l’étude pivot, ne se justifie pas. En outre, le bien-fondé de l’utilisation
d’analyses post-hoc de sous-groupes de différentes études dans le cadre d’une méta-analyse est
discutable d’un point de vue méthodologique.
Toutes les études contrôlées versus placebo ont démontré un effet placebo bénéfique substantiel. Les
résultats peuvent être dépendants de la nature du prurit urémique, qui est une maladie chronique
pouvant être cyclique, et présentent une forte variation de l’intensité entre les individus. L’effet
placebo pouvait s’expliquer en partie par la régression à la moyenne des scores VAS, car seuls les
patients présentant les scores VAS les plus élevés lors de la courte période de préinclusion ont été
inclus.
• Questions de sécurité
Pour le NFU, les événements indésirables les plus fréquents concernaient le système nerveux (15,1 %
vs 12,8 % pour le placebo) et le système gastro-intestinal (15,1 % vs 10,9 % pour le placebo). Ces
effets indésirables étaient les suivants: insomnie, vertiges, fatigue, somnolence, maux de tête,
sensation vertigineuse, nausées, douleurs abdominales supérieures et vomissements. De plus, une
hypotension et une hypertension peuvent survenir. Les augmentations des fréquences des maux de
tête et des vomissements ont persisté lors de l’utilisation de longue durée et 58 % des patients n’ont
pas terminé l’étude de longue durée en ouvert vs 22 % des sujets témoins.
Dans les études à la fois de longue durée et contrôlées versus placebo, l’incidence de la thrombose de
la fistule artérioveineuse chez les patients traités par le NFU était approximativement le double de celle
observée dans les groupes placebo/témoins (18 vs 7 cas). La perfusion I.V. des médications étudiées a
été effectuée dans un cathéter distant relié à la fistule du patient.
Une étude détaillée des intervalles QT/QTc chez des volontaires sains n’a pas soulevé d’inquiétude
concernant la sécurité. Cependant, une différence notable dans le pourcentage de patients
hémodialysés présentant un allongement de l’intervalle QTcF de plus de 450 ms a été observée dans le
groupe des patients traités par la nalfurafine (16 %) par comparaison avec celui observé pour le
groupe placebo (5 %) à la semaine 4. La raison de ce résultat est inconnue. Les troubles cardiaques ou
les décès n’étaient pas surreprésentés dans le groupe des patients traités par le chlorhydrate de
nalfurafine.
Les opioïdes sont connus pour induire des changements hormonaux dus à une dépression de la
fonction hypothalamo-hypophysaire. Des études animales portant sur le chlorhydrate de nalfurafine
ont montré des effets indésirables sur les organes de reproduction chez le rat et le chien. Dans des
études menées chez des volontaires sains, les taux sanguins de testostérone, thyroxine et tri-
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