S4 Maths 2011-2012 Probabilités 1 Devoir 2
Loi de probabilité du couple
X1,X2
, la loi de probabilité de X1et loi de probabilité de X2:
X1\X21 2 loi de X1
24
25 04
25
3 0 12
25 12
25
4 0 9
25 9
25
loi de X24
25 21
25 1
Par exemple, X12X22car si le maximum des deux numéros est égale à 2, la somme des
deux numéros est au moins égale à 3 donc ne peut être égale à 2. On a donc
PX12X22 P0.
D’autre part, X13X22est réalisé si et seulement si on obtient un jeton 1 et un jeton 2, soit
C2
1C2
1C3
112 possibilités (C2
1possibilités de positionner le 1, C2
1possibilités de choisir le 1, C3
1
possibilités de choisir le 2). On a donc PX13X22 12
25 .
On complète ainsi le tableau de la loi conjointe de X1,X2. Les lois marginales de X1et de X2
s’obtiennent en additionnant ligne par ligne et colonne par colonne.
3) 0 PX12X22 PX12PX224
25 21
25 donc les variables aléatoires X1et
X2ne sont pas indépendantes.
Autre méthode. CovX,YEXYEXEY
xiyjpij
xipi
yjpj
152
25 80
25 46
25 24
125 0 donc Xet Yne sont pas indépendantes.
Exercice 2.
1) L’entier kétant tel que 1 kbn, on tire une à une, au hasard et sans remise, kboules de l’urne.
On peut donc considérer l’espace probabilisé ,A,Psuivant :
- arrangements d’ordre kde bnboules ; card Abn
k;
-APcar est fini ; - P: équiprobabilité sur ,A.
Soit Xla variable aléatoire prenant la valeur 1 si la dernière boule tirée est blanche, et la valeur 0
sinon. Il est clair que Xest à valeurs dans X0,1.
L’événement X1est réalisé si on obtient une boule blanche au k-ème tirage, soit bpossibilités,
précédé d’un arrangement d’ordre k1 de bn1 boules restantes , soit Abn1
k1possibilités. On a donc
PX1cardX1
cardAbn1
k1b
Abn
kb
bn.
Comme PX0PX11, on a PX01PX11b
bnn
bn.
2) On tire maintenant les boules une à une, au hasard et avec remise. On effectue des tirages jusqu’à
l’obtention d’une boule blanche. On suppose construit un espace probabilisé ,A,Padapté.
Soit alors Yla variable aléatoire indiquant le nombre de boules tirées lorsqu’on obtient la première
boule blanche, et prenant par convention la valeur 0 lorsqu’on ne tire aucune boule blanche.
Considérons les événements suivants : pour tous entiers naturels ket nnon nuls, Bk: "la k-ème boule
tirée est blanche" et An: "les npremiers tirages n’amènent aucune boule blanche".
a) L’ensemble des valeurs possibles de la variable aléatoire Yest Y.
b) On a PY1PB1b
bn1p, avec pn
bn. On a également
PY2PB1B2PB1PB2/B1p1p. Les tirages sont avec remise mais chaque tirage
dépend des tirages précédents : un tirage n’a lieu que si les précédents n’ont pas donné de boule blanche. Les
événements Bkk1ne sont donc pas indépendants. Ecrivant YkB1B2Bk1Bk, la formule
des probabilités composées donne alors, pour tout entier k3 :
PYkPB1B2Bk1Bk
PB1PB2/B1PBk1/B1B2Bk2PBk/B1B2Bk1
ppp1ppk11p.
Cette dernière formule étant vraie pour k1 et k2 ; elle est donc valable pour tout entier k1.
c) Comme |p|1, on a alors
k1
PYk
k1
pk11p1p
k0
pk1p1
1p1.
Stéphane Ducay
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