S4 Maths 2011-2012 Probabilités 1 Devoir 2
Université de Picardie Jules Verne 2011-2012
UFR des Sciences
Licence mention Mathématiques -Semestre 4
Probabilités 1
Corrigé du devoir 2
Exercice 1.
Un sac Scontient cinq jetons : deux sont numérotés 1 et les trois autres sont numérotés 2.
Partie A
1) On extrait deux jetons simultanément de S. On peut donc considérer l’espace probabilisé ,A,P
suivant : -   combinaisons d’ordre 2 de 1a,1b,2a,2b,2c;card  C5
25
210 ;
-APcar est fini ;
-P: équiprobabilité sur ,A: pour tout A,PAcardA
card.
Soit Al’événement "obtenir deux jetons portant le numéro 2". On a alors PAC3
2
C5
23
10 .
2) a) On effectue 2100 tirages simultanés de deux jetons avec remise (les deux jetons obtenus à chaque
tirage sont remis dans le sac Savant le tirage des deux jetons suivants). On peut donc considérer que l’on
répète dans les mêmes conditions n2100 fois l’expérience aléatoire "tirer deux jetons" au cours de laquelle
l’événement Aa la probabilité p3
10 de se réaliser. La variable aléatoire Xégale au nombre de tirages où
les deux jetons tirés portent le numéro 2, c’est-à-dire au nombre de réalisation de A, suit donc la loi Binomiale
Bn,pB2100, 3
10 .
b) On a donc EXnp 2100 3
10 630
et VarXnp1p2100 3
10 7
10 212441.
Remarque : l’écart-type de Xest XVarX21.
Partie B
1) a) On effectue une série illimitée de tirages avec remise d’un jeton dans le sac S. On répète donc dans
les mêmes conditions l’expérience aléatoire "tirer un jeton" au cours de laquelle un événement B"obtenir un
jeton numéroté 1" a la probabilité p2
5d’être réalisé. Le nombre d’expériences (c’est-à-dire de tirages)
nécessaires pour obtenir r1 réalisation de Best donc une variable aléatoire Zde la loi de Pascal
Pr,pP1, 2
5, c’est-à-dire Géométrique G2
5.
La variable aléatoire Y, égale au nombre de tirages effectués avant le tirage amenant un jeton
numéroté 1 pour la première fois, vérifie ZY1. D’où le résultat demandé.
b) On a Zet pour tout k,PZk2
53
5
k1. Comme YZ1, on en déduit que
Yet pour tout k,PYkPZ1kPZk12
53
5
k.
2) a) D’après 1)a), on a EZr
p1
2
5
5
2et VarZr1p
p2112
5
2
5215
4.
b) On en déduit que EYEZ1EZ15
213
2
et VarYVarZ1VarZ15
4.
Partie C
1) et 2) On extrait successivement et avec remise deux jetons du sac S. On peut donc considérer l’espace
probabilisé ,A,Psuivant :
-  arrangements avec répétition d’ordre 2 de 1a,1b,1c,2a,2b;card  5225 ;
-APcar est fini ;
-P: équiprobabilité sur ,A: pour tout A,PAcardA
card.
On désigne par X1la variable aléatoire égale à la somme des numéros des deux jetons tirés, et par X2la
variable aléatoire égale au maximum des numéros des deux jetons tirés.
Stéphane Ducay
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S4 Maths 2011-2012 Probabilités 1 Devoir 2
Loi de probabilité du couple
X1,X2
, la loi de probabilité de X1et loi de probabilité de X2:
X1\X21 2 loi de X1
24
25 04
25
3 0 12
25 12
25
4 0 9
25 9
25
loi de X24
25 21
25 1
Par exemple, X12X22car si le maximum des deux numéros est égale à 2, la somme des
deux numéros est au moins égale à 3 donc ne peut être égale à 2. On a donc
PX12X22P0.
D’autre part, X13X22est réalisé si et seulement si on obtient un jeton 1 et un jeton 2, soit
C2
1C2
1C3
112 possibilités (C2
1possibilités de positionner le 1, C2
1possibilités de choisir le 1, C3
1
possibilités de choisir le 2). On a donc PX13X2212
25 .
On complète ainsi le tableau de la loi conjointe de X1,X2. Les lois marginales de X1et de X2
s’obtiennent en additionnant ligne par ligne et colonne par colonne.
3) 0 PX12X22PX12PX224
25 21
25 donc les variables aléatoires X1et
X2ne sont pas indépendantes.
Autre méthode. CovX,YEXYEXEY
xiyjpij
xipi
yjpj
152
25 80
25 46
25 24
125 0 donc Xet Yne sont pas indépendantes.
Exercice 2.
1) L’entier kétant tel que 1 kbn, on tire une à une, au hasard et sans remise, kboules de l’urne.
On peut donc considérer l’espace probabilisé ,A,Psuivant :
-  arrangements d’ordre kde bnboules ; card  Abn
k;
-APcar est fini ; - P: équiprobabilité sur ,A.
Soit Xla variable aléatoire prenant la valeur 1 si la dernière boule tirée est blanche, et la valeur 0
sinon. Il est clair que Xest à valeurs dans X0,1.
L’événement X1est réalisé si on obtient une boule blanche au k-ème tirage, soit bpossibilités,
précédé d’un arrangement d’ordre k1 de bn1 boules restantes , soit Abn1
k1possibilités. On a donc
PX1cardX1
cardAbn1
k1b
Abn
kb
bn.
Comme PX0PX11, on a PX01PX11b
bnn
bn.
2) On tire maintenant les boules une à une, au hasard et avec remise. On effectue des tirages jusqu’à
l’obtention d’une boule blanche. On suppose construit un espace probabilisé ,A,Padapté.
Soit alors Yla variable aléatoire indiquant le nombre de boules tirées lorsqu’on obtient la première
boule blanche, et prenant par convention la valeur 0 lorsqu’on ne tire aucune boule blanche.
Considérons les événements suivants : pour tous entiers naturels ket nnon nuls, Bk: "la k-ème boule
tirée est blanche" et An: "les npremiers tirages n’amènent aucune boule blanche".
a) L’ensemble des valeurs possibles de la variable aléatoire Yest Y.
b) On a PY1PB1b
bn1p, avec pn
bn. On a également
PY2PB1B2PB1PB2/B1p1p. Les tirages sont avec remise mais chaque tirage
dépend des tirages précédents : un tirage n’a lieu que si les précédents n’ont pas donné de boule blanche. Les
événements Bkk1ne sont donc pas indépendants. Ecrivant YkB1B2Bk1Bk, la formule
des probabilités composées donne alors, pour tout entier k3 :
PYkPB1B2Bk1Bk
PB1PB2/B1PBk1/B1B2Bk2PBk/B1B2Bk1
ppp1ppk11p.
Cette dernière formule étant vraie pour k1 et k2 ; elle est donc valable pour tout entier k1.
c) Comme |p|1, on a alors
k1
PYk
k1
pk11p1p
k0
pk1p1
1p1.
Stéphane Ducay
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S4 Maths 2011-2012 Probabilités 1 Devoir 2
d) Comme Ykk0est un système complet d’événements, on a
k0
PYk1, et donc
PY0
k1
PYk1. Grâce au résultat du c), on obtient PY00. L’événement "ne tirer aucune
blanche" est donc quasi-impossible.
e) Pour tout entier n1, l’inclusion An1Anrésulte du fait que si les n1 premiers tirages
n’amènent aucune boule blanche (An1est réalisé), alors les npremiers tirages n’amènent aucune boule
blanche (Anest réalisé).
Par ailleurs, la formule des probabilités composées donne (comme au b)) :
pour tout entier n1, PAnP
i1
nBi
i1
nPBi/B1B2Bi1
i1
nppn.
f) Il est clair que Y0
n1
An. Comme An1Anpour tout entier n1, la suite Ann1est
décroissante au sens de l’inclusion : on a donc P
n1
Anlim
nPAn.
On en déduit que PY0P
n1
Anlim
nPAnlim
npn0 (puisque |p|1).
Stéphane Ducay
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