fiche patients Téléchargeable sur notre site Internet : http://www.edimark.fr Le régime sans sel ❒ A. Lavergne* où trouve-t-on 1 g de sel ? olives vertes : 5 foie gras et toasts : 40 g Pâté : 50 g Moutarde : 1 petite cuillerée Moules cuites sans sel : 1/2 l huîtres (sans l’eau) : 6 Pain : 80 g saucisse : 1 sardines à l’huile : 2 et demie Petits pois en conserve : 160 g cornichons : 50 g fromage : une portion de 40g hamburger simple : 102 g tarte aux pommes : une part de 110 g ➤ langoustines cuites sans sel : 15 ➤ croissant : 1 ➤ tranche de jambon : 1 (de 50 g) ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ ➤ Chez le patient hypertendu, un excès de sel alimentaire aggrave l’hypertension et diminue l’efficacité des traitements antihypertenseurs. Chez le patient insuffisant cardiaque, la consommation importante de sel est l’une des causes les plus fréquentes d’aggravation (décompensation) de la maladie. Un régime “peu salé, voire sans sel” s’échelonne entre 6 g et moins de 2 g/j et est conditionné par le degré de la maladie, particulièrement en cas d’insuffisance * Service de cardiologie, hôpital Lariboisière, Paris. II cardiaque, surtout si le patient présente des œdèmes et a déjà fait des poussées de la maladie. Principaux aliments pauvres en sel Œufs, lait et laitages, viandes, poissons frais ou surgelés nature, plats cuisinés nature, huile, margarine, beurre doux, crème fraîche, fruits frais, compotes, fruits au sirop, légumes frais ou surgelés nature, pâtes, riz, pommes de terre, soupes maison, légumes secs, épices et aromates, thé, café, eaux minérales ou de source, certaines eaux gazeuses (sodium < 50 mg/l), fruits secs, pâtisseries maison, biscuits “boudoirs” et “Paille d’or”, pain et biscottes sans sel. D’une façon générale, il faut modérer la consommation de sel, en évitant de resaler systématiquement les plats, et en supprimant les aliments les plus riches en sel. Principaux aliments riches en sel charcuteries, jambons, salaisons, fromages fermentés, viandes et poissons fumés (saumon fumé), œufs de poisson, coquillages, crustacés, conserves, biscuits d’apéritif, chips, plats cuisinés (du traiteur, en conserve, surgelés), soupes en sachets et en briques, sauces toutes faites, moutarde, sauce “ketchup”, bouillon cube, cornichons, olives, anchois, beurre demi-sel, pain (sauf le pain sans sel), levure chimique, médicaments effervescents, biscottes, viennoiseries, certains biscuits sucrés, céréales du petit déjeuner, certaines eaux (de teneur en sodium > 50 mg/l). eaux gazeuses teneur en sodium (mg/l) ➤ salvetat : 7 mg/l ➤ Perrier : 9 mg/l ➤ san Pellegrino : 40 mg/l ➤ Badoit : 150 mg/l ➤ quézac : 255 mg/l ➤ Vals : 450 mg/l ➤ Vichy célestin : 1 200 mg/l ➤ Vichy saint-Yorre : 1 740 mg/l eaux plates teneur en sodium : de 3 à 20 mg/l ➤ eau du robinet ➤ eaux de source ➤ eaux minérales Il est possible d’utiliser à volonté les herbes aromatiques (laurier, thym, cerfeuil, persil, basilic, estragon, ciboulette), l’ail, l’échalote, l’oignon, le citron, les épices (poivre, curry, paprika, cannelle), les marinades. Il existe aussi des produits industriels sans sel que l’on peut se procurer par le biais de boutiques spécialisées ou par Internet. les produits industriels sans sel ➤ les condiments : moutarde sans sel, cornichons sans sel, sauce tomate sans sel, mayonnaise sans sel. ➤ les conserves de poissons sans sel, les plats cuisinés sans sel, les bocaux de légumes sans sel, les potages instantanés sans sel. ➤ le pain sans sel que le boulanger confectionnera sur commande, ainsi que le fromage sans sel trouvé dans certaines fromageries ou au rayon fromages à la coupe des supermarchés. Le patient insuffisant cardiaque n’oubliera pas de se peser quotidiennement à la même heure, sur la même balance, ce qui permet de détecter tôt la rétention d’eau et de sel par une prise de poids brutale. ■ Source : programme i-care (insuffisance cardiaque – éducation thérapeutique). Correspondances en Risque CardioVasculaire - Vol. V - n° 3 - juillet-août-septembre 2007 Fiche à détacher et à archiver n os habitudes alimentaires actuelles dépassent largement les besoins de l’organisme pour compenser les pertes inévitables en sodium (urines, transpiration...), puisqu’elles représentent environ 12 g par jour et que les recommandations françaises pour la population générale proposent une valeur de 8 g de sel par jour. En fait, seuls 2 g/j sont indispensables.