J.F.C. Int´e. p. 3
CALCUL INT´
EGRAL
Pmentionne des r´esultats particuli`erement utiles dans la pratique de l’int´egration, souvent oubli´es...
SD mentionne des r´esultats qu’il serait bon de savoir d´emontrer.
Fmentionne des erreurs `a ne pas faire ou des hypoth`eses importantes ou des mises en garde.
Dans ce r´esum´e les fonctions consid´er´ees sont des fonctions num´eriques de la variable r´eelle.
Sauf mention du contraire, dans tout ce qui suit, Iest un intervalle de Rnon vide et non r´eduit `a un point. Nous ne
le dirons pas `a chaque fois.
De mˆeme lorsque nous ´ecrirons [a, b], et sauf cas particulier, il sera entendu que aet bsont deux r´eels tels que a < b.
Ici encore presque tous les r´esultats sont ´enonc´es pour des applications d’un intervalle I(ou [a, b]) de Rdans R. Ils
sont extrapolables `a des fonctions dont le domaine de d´efinition n’est ni un intervalle, ni pathologique... `a quelques
exceptions importantes pr`es. (le domaine de d´efinition de t→1
tn’est pas un intervalle et pourtant rien n’empˆeche de
parler de Z3
1
dt
t. Ok ?)
I INT´
EGRALE D’UNE FONCTION CONTINUE
I1. Fonction en escalier. Int´egrale d’une fonction en escalier
D´ef. 1 On appelle subdivision de [a,b] toute suite finie strictement croissante de r´eels dont le premier terme
est aet le dernier b.
D´ef. 2 fest une application de [a, b] dans R.
On dit que fest une fonction en escalier sur [a, b] s’il existe une subdivision σ= (xk)k∈[[0,n]] de [a, b]
(a=x0< x1<··· < xn=b) telle que, pour tout ´el´ement kde [[0, n −1]], fsoit constante sur ]xk, xk+1[.
σest alors une subdivision de [a,b]adapt´ee `a f .
Nous noterons E([a, b],R) l’ensemble des applications de [a, b] dans Ren escalier sur [a, b].
Prop. 1 fet gsont deux applications de [a, b] dans R.
•Si fet gsont en escalier sur [a, b] il en est de mˆeme pour |f|,f+g,λ f (λ∈R), f g,fn(n∈N),
Max(f, g), Min(f, g).
•L’ensemble des fonctions en escalier sur [a, b] est un espace vectoriel r´eel (pour les op´erations usuelles
sur les fonctions num´eriques).