3-9- 2009 J.F.C. Int´e. p. 1
CALCUL INT´
EGRAL
I INT´
EGRALE D’UNE FONCTION CONTINUE
1. Fonction en escalier. Int´egrale d’une fonction en escalier
2. Int´egrale d’une fonction continue
II PROPRI´
ET´
ES DE L’INT´
EGRALE
1. Premi`eres propri´et´es
2. Croissance de l’int´egrale
3. Fonction continue de signe constant et d’inegrale nulle
4. Cauchy-Schwarz
5. Valeur moyenne
III PRIMITIVES ET INT´
EGRALES
1. Notion de primitive
2. Le cas des fonctions continues
3. Quelques r´esultats utiles pour obtenir des primitives ou pour calculer des inegrales...
4. Quelques formules de trigonom´etrie utiles en int´egration !
5. Primitives usuelles
6. Prolongement des fonctions de classe Cp
7. L’´equation diff´erentielle y0+a y = 0
IV POUR CALCULER DES INT´
EGRALES OU DES PRIMITIVES
1. Inegration par parties
2. Changement de variable
V FORMULES DE TAYLOR
1. La formule de Taylor avec reste inegral
2. La formule de Taylor-Lagrange
3. L’in´egalit´e de Taylor-Lagrange
4. La formule de Taylor-Young
5. Remarques
J.F.C. Int´e. p. 2
VI SOMMES DE RIEMANN
1. D´efinition
2. Le th´eor`eme fondamental
VII INT´
EGRALE D’UNE FONCTION CONTINUE PAR MORCEAUX
1. D´efinition d’une fonction continue par morceaux
2. Une caract´erisation
3. Quelques propri´et´es
4. Inegrale d’une fonction continue par morceaux
5. Propri´et´es de l’inegrale d’une fonction continue par morceaux
6. Quelques diff´erences importantes
VIII SAVOIR FAIRE
IX UN BREF R´
ESUM´
E DE FAUTES `
A NE PAS FAIRE
X COMPL´
EMENTS
1. Moins que rien
2. Une banalit´e bien utile
3. Encadrement de l’inegrale d’une fonction monotone
4. Des int´egrales usuelles
5. Lemme de Riemann-Lebesgue
6. Encore la stricte croissance
7. Inegrations par parties it´er´ees
8. Calcul de primitives classiques
9. Premier th´eor`eme de la moyenne
10. Beaucoup plus sur les sommes de Riemann
11. Validit´e des formules de Taylor
XI COMPL´
EMENTS (suite) : VALEUR APPROCH´
EE D’UNE INT´
EGRALE
1. G´en´eralit´es
2. M´ethode des rectangles
3. Le point moyen
4. La m´ethode des trap`ezes
5. Simpson
J.F.C. Int´e. p. 3
CALCUL INT´
EGRAL
Pmentionne des r´esultats particuli`erement utiles dans la pratique de l’inegration, souvent oubli´es...
SD mentionne des r´esultats qu’il serait bon de savoir d´emontrer.
Fmentionne des erreurs `a ne pas faire ou des hypoth`eses importantes ou des mises en garde.
Dans ce r´esum´e les fonctions consid´er´ees sont des fonctions num´eriques de la variable r´eelle.
Sauf mention du contraire, dans tout ce qui suit, Iest un intervalle de Rnon vide et non r´eduit `a un point. Nous ne
le dirons pas `a chaque fois.
De mˆeme lorsque nous ´ecrirons [a, b], et sauf cas particulier, il sera entendu que aet bsont deux r´eels tels que a < b.
Ici encore presque tous les r´esultats sont ´enonc´es pour des applications d’un intervalle I(ou [a, b]) de Rdans R. Ils
sont extrapolables `a des fonctions dont le domaine de d´efinition n’est ni un intervalle, ni pathologique... `a quelques
exceptions importantes pr`es. (le domaine de d´efinition de t1
tn’est pas un intervalle et pourtant rien n’empˆeche de
parler de Z3
1
dt
t. Ok ?)
I INT´
EGRALE D’UNE FONCTION CONTINUE
I1. Fonction en escalier. Inegrale d’une fonction en escalier
ef. 1 On appelle subdivision de [a,b] toute suite finie strictement croissante de r´eels dont le premier terme
est aet le dernier b.
ef. 2 fest une application de [a, b] dans R.
On dit que fest une fonction en escalier sur [a, b] s’il existe une subdivision σ= (xk)k[[0,n]] de [a, b]
(a=x0< x1<··· < xn=b) telle que, pour tout ´el´ement kde [[0, n 1]], fsoit constante sur ]xk, xk+1[.
σest alors une subdivision de [a,b]adapt´ee `a f .
Nous noterons E([a, b],R) l’ensemble des applications de [a, b] dans Ren escalier sur [a, b].
Prop. 1 fet gsont deux applications de [a, b] dans R.
Si fet gsont en escalier sur [a, b] il en est de mˆeme pour |f|,f+g,λ f (λR), f g,fn(nN),
Max(f, g), Min(f, g).
L’ensemble des fonctions en escalier sur [a, b] est un espace vectoriel r´eel (pour les op´erations usuelles
sur les fonctions num´eriques).
J.F.C. Int´e. p. 4
Th. 1 et ef. 3 fest une application de [a, b] dans Ren escalier sur [a, b].
σ= (xk)k[[0,n]] est une subdivision de [a, b] adapt´ee `a fet pour tout ´el´ement kde [[0, n 1]],
λkest la valeur de fsur ]xk, xk+1[.
Le r´eel
n1
X
k=0
λk(xk+1 xk) ne d´epend pas de la subdivision σde [a, b] adapt´ee `a fchoisie.
Ce r´eel est appel´e int´egrale de f sur [a,b] et not´e Zb
a
f(t) dtou Z[a,b]
f(t) dt.
FDans Zb
a
f(t) dt,test une variable muette. On peut donc encore noter cette int´egrale : Zb
a
f(u) duou
Zb
a
f() d.
I2. Inegrale d’une fonction continue
Th. 2 et ef. 4 fest une application continue de [a, b] dans R.
Notons E+(f) (resp. E(f)) l’ensemble des fonctions en escalier sur [a, b] qui majorent (resp.
minorent) fsur [a, b].
Notons I+(f) (resp. I(f)) l’ensemble des inegrales des ´el´ements de E+(f) (resp. E(f)).
I+(f) (resp. I(f)) est une partie non vide et minor´ee (resp. major´ee) de Rdonc I+(f)
(resp. I(f)) poss`ede une borne inf´erieure (resp. sup´erieure).
Sup I(f) = Inf I+(f) .
Le r´eel Sup I(f) ou Inf I+(f) est l’inegrale de f sur [a,b]. On le note Zb
a
f(t) dtou
Z[a,b]
f(t) dt.
Remarque Les hypoth`eses sont celles du r´esultat pr´ec´edent.
E+(f) = {ϕ∈ E([a, b],R)|f6ϕ}et E(f) = {ϕ∈ E([a, b],R)|ϕ6f}.
I+(f) = {Zb
a
ϕ(t) dt;ϕ∈ E([a, b],R) et f6ϕ}et I(f) = {Zb
a
ϕ(t) dt;ϕ∈ E([a, b],R) et ϕ6f}
ef. 5 fest une application continue de Idans R.aet bsont deux ´el´ements quelconques de I.
Si a < b,Zb
a
f(t) dtest l’int´egrale sur [a, b] de la restriction de f`a [a, b] !
Par convention si a=b:Zb
a
f(t) dt= 0 et si a > b :Zb
a
f(t) dt=Za
b
f(t) dt.
II PROPRI´
ET´
ES DE L’INT´
EGRALE
I1. Premi`eres propri´et´es
Th. 3 Relation de Chasles fest une application continue de Idans R.a,bet csont des ´el´ements de I.
Zb
a
f(t) dt=Zc
a
f(t) dt+Zb
c
f(t) dt.
J.F.C. Int´e. p. 5
Th. 4 Lin´earit´e fet gsont deux applications continues de Idans R.aet bsont deux ´el´ements de I.λest un
r´eel. Zb
a
(λf +g)(t) dt=λZb
a
f(t) dt+Zb
a
g(t) dt.
Cor. C([a, b],R) est l’espace vectoriel des applications continues de [a, b] dans R.
L’application qui `a tout ´el´ement fde C([a, b],R) associe Zb
a
f(t) dtest une forme lin´eaire sur C([a, b],R).
I2. Croissance de l’inegrale
Th. 5 fest une application continue de Idans R.aet bsont deux ´el´ements de I. On suppose que :
1. a6b
2. fest positive sur [a, b]
Alors : Zb
a
f(t) dt>0
Cor. 1 fet gsont deux applications continues de Idans R.aet bsont deux ´el´ements de I. On suppose que :
1. a6b
2. t[a, b], f(t)6g(t)
Alors : Zb
a
f(t) dt6Zb
a
g(t) dt.
Cor. 2 fest une application continue de Idans R.aet bsont deux ´el´ements de I.met Msont deux r´eels tels
que : m6M. On suppose :
1. a6b
2. t[a, b], m 6f(t)6M.
Alors : m(ba)6Zb
a
f(t) dt6M(ba).
PP Ce dernier r´esultat rend alors ais´e l’encadrement de l’int´egrale d’une fonction monotone. Qu’on se le dise
et qu’on se l’utilise. Voir `a ce propos les compl´ements.
FPDans les r´esultats pr´ec´edents des in´egalit´es strictes dans les hypoth`eses donnent des in´egalit´es strictes
dans les conclusions. Voir mieux dans les compl´ements.
Cor. 3 fest une application continue de Idans R.aet bsont deux ´el´ements de I.
On suppose que : a6b.
Alors : Zb
a
f(t) dt6Zb
a|f(t)|dt6(ba) Max
t[a,b]|f(t)|.
FFF Il est indispensable avant d’int´egrer une in´egalit´e de v´erifier que les bornes d’int´egration sont dans l’ordre
croissant. Il est ´egalement indispensable de mentionner cette hypoth`ese dans sa solution.
FFF La premi`ere chose `a faire avant toute majoration ou minoration d’une inegrale est de regarder la position
relative des bornes et de se ramener au cas ou elles sont dans l’ordre croissant.
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