2. Soit q un nombre premier impair et le nombre
. On prend pour p un facteur premier de A.
a. Justifier que :
.
b. Montrer que p est impair.
c. Soit b tel que
, b étant le plus petit entier non nul vérifiant cette propriété. Montrer, en
utilisant 1. que b divise q. En déduire que b = q.
d. Montrer que q divise p −1, puis montrer que
.
3. Soit
. Voici la liste des nombres premiers inférieurs à 400 et qui sont de la forme 34m+1,
avec m entier non nul : 103, 137, 239, 307. En déduire que A1 est premier.
Congruences, Liban, mai 2003
Les suites d’entiers naturels (xn) et (yn) sont définies sur ℕ par :
01
01
3, 2 1
1, 2 3
nn
nn
x x x
y y y
.
1. Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n,
.
2. a. Calculer le PGCD de 𝑥8 et 𝑥9, puis celui de 𝑥2002 et 𝑥2003. Que peut-on en déduire pour 𝑥8 et
𝑥9 d’une part, pour 𝑥2002et 𝑥2003 d’autre part ?
b.
et
sont-ils premiers entre eux pour tout entier naturel n ?
3. a. Démontrer que pour tout entier naturel n,
.
b. Exprimer
en fonction de n.
c. En utilisant les congruences modulo 5, étudier suivant les valeurs de l’entier naturel p le reste de la
division euclidienne de 2p par 5.
d. On note
le PGCD de
et
pour tout entier naturel n. Démontrer que l’on a dn = 1 ou dn= 5 ; en
déduire l’ensemble des entiers naturels n tels que
et
soient premiers entre eux.
Arithmétique et surface
Les parties A et B peuvent, dans leur quasi-totalité, être traitées de façon indépendante.
Partie A
Dans cette partie, on se propose d’étudier des couples (a, b) d’entiers strictement positifs, tels que : a2 = b3.
Soit (a, b) un tel couple et d = PGCD(a, b).On note u et v les entiers tels que a = du et b = dv.
1. Montrer que u2 = dv3.
2. En déduire que v divise u, puis que v = 1.
3. Soit (a, b) un couple d’entiers strictement positifs.
Démontrer que l’on a a2 = b3 si et seulement si a et b sont respectivement le cube et le carré d’un même
entier.
4. Dans cette question, toute trace de recherche, même incomplète, ou d’initiative même non fructueuse.
sera prise en compte dans l’évaluation.
Montrer que si n est le carré d’un nombre entier naturel et le cube d’un autre entier, alors
ou
.
Partie B
Dans l’espace muni d’un repère orthonormal
, on considère la surface S d’équation
.
Pour tout réel
, on note
la section de S par le plan d’équation
.
1. Les graphiques suivants donnent l’allure de
tracée dans le plan d’équation
, selon le signe de
.
Attribuer à chaque graphique l’un des trois cas suivants :
,
,
et justifier l’allure de chaque
courbe.
2. a. Déterminer le nombre de points de C25 dont les coordonnées sont des nombres entiers strictement
positifs.