JEU D’ANIMATION LITTÉRAIRE e cycle+ Les contes et légendes du Québec Jeu du « conte exquis » Objectif Les jeunes doivent écrire un conte en intégrant les mots (verbes d’action, noms de personnages, de lieux et objets) qu’ils ont pigés. Matériel Mots plastifiés (48 mots + 4 jokers) Note : Chaque catégories de mots (verbes d’action, personnages, lieux, objets) est représentée par une couleur différente. Une fois imprimés, les mots sont découpés individuellement et plastifiés afin d’assurer leur durabilité. Planchettes à pince avec des feuilles Crayons à mine Gommes à effacer Déroulement 1re étape : préparation Formation d’équipes de cinq à six personnes Distribution d’une planchette à pince avec une feuille Chaque joueur – sauf un seul – doit piger un mot. Il y a 48 mots, plus quatre jokers qui permettent aux joueurs qui en pigent un d’inventer un mot appartenant à la catégorie représentée par la couleur pigée (selon le principe du jeu Uno). Un joueur est nommé secrétaire et doit transcrire les phrases de ses coéquipiers. 2e étape : écriture Le premier joueur doit faire une phrase contenant le premier mot pigé. Le deuxième joueur continue, et ainsi de suite. La dernière personne doit prendre le premier mot qui a été utilisé. Ça donnera une histoire un peu absurde mais qui se suivra! Enfin, un joueur désigné conteur par ses coéquipiers devra raconter le « conte exquis » de son équipe devant les autres participants. À la fin du jeu, chaque équipe vient raconter son conte inventé (pour avoir un exemple, voir ci-dessous). © Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011 Par exemple : Mot du 1er joueur : funambule (personnage) Mot du 2e joueur : cuisine (lieu) Mot du 3e joueur : cadavre (personnage) Mot du 4e joueur : jouer (verbe d’action) Mot du 5e joueur : île déserte (lieu) Mot du 6e joueur, qui boucle la boucle : funambule (personnage) « Il était une fois un funambule un peu triste, car la troupe de son cirque était partie en l’oubliant. En effet, tout le monde était parti alors qu’il était dans la cuisine en train de préparer une soupe au poulet. Il avait plumé le cadavre d’une poule, qui était aussitôt revenue à la vie. La poule était un peu étonnée; elle aurait bien voulu rester au ciel pour y jouer toute la journée et ne plus avoir peur de se faire plumer. Elle a alors négocié avec le funambule pour qu’il la laisse en vie et, à défaut de regagner le ciel, elle s’est lancée à la recherche d’une île déserte pour y vivre tranquille. Et pour ne pas rester seul, le funambule est parti avec elle. » © Bibliothèque et Archives nationales du Québec, 2011