et donc r∈Sor r < d. C’est impossible car dest le plus petit élément de S:contradiction.
Notre supposition de départ est donc fausse et r= 0. Nous en déduisons que ddivise a.
On montre de manière similaire que ddivise b. Ainsi
dest un diviseur commun de aet b
Il nous reste à montrer que c’est le plus grand. Soit δun diviseur commun à aet b
quelconque. On a montré au début du cours qu’alors δdivisait toute combinaison linéaire de
aet de b, donc en particulier δdivise au0+bv0donc d. Alors toujours δ≤ |d|=d, donc dest
bien le plus grand des diviseurs.
Il faut encore vérifier que le PGCD est unique. La méthode habituelle est de supposer
qu’il existe un deuxième PGCD, disons d′. Alors d≤d′car d′est le plus grand diviseur puis
d′≤dcar daussi et finalement d=d′ce qui assure l’unicité.
Comme |a|=±1×a+ 0 ×0, l’égalité tient toujours si best nul. Il en est de même si a
est nul.
3.2 Théorème de Bézout
Théorème 2 Soit aet bdeux entiers relatifs.
aet bsont premiers entre eux si et seulement si il existe deux entiers uet vtels que
au +bv = 1.
Démonstration :
Le sens direct découle du théorème précédent.
Pour la réciproque, l’égalité au +bv = 1 entraîne que le PGCD de aet bdivise 1...
3.3 Algorithme d’Euclide étendu
Cet algorithme retourne le PGCD dde deux entiers aet bainsi que les coefficients de
Bézout uet vtels que au +bv =d.
Voir activité 46 page 49.
À partir de la suite (rn)des restes des divisions euclidiennes
de l’algorithme d’Euclide, on construit deux suites (un)et
(vn)telles que, pour tout n,rn=aun+bvn.
Initialisation : r0=a;r1=b;u0= 1 ;u1= 0 ;v0= 1 ;
v1= 1.
On a alors r0=au0+bv0et r1=au1+bv1.
Relation de récurrence : Si rn=rn+1 ×qn+1 +rn+2 est la
division de l’algorithme d’Euclide à l’étape n+ 1, on a :
rn+2 =aun+2 +bvn+2 avec un+2 =un−un+1 ×qn+1 et
vn+2 =vn−vn+1 ×qn+1. Il s’agit donc d’une relation de
récurrence d’ordre 2.
Sortie : Soit Ntel que rN+2 = 0. On a alors rN+1 =
P GCD(a;b) = auN+1 +bvN+1
En langage Casio :
4