Propri´et´es de permanence du faisceau de Gel’fand d’alg`ebres topologiques 145
1) ρfest bien d´efinie, en effet : soit (x, y)∈E2tel que [bx]f= [by]f; il existe un
voisinage Ude ftel que bx|U=by|U. Pour tout ´el´ement t∈φ−1(U)⊆ M(E×F); il
existe g∈U⊆ M(E) tel que t=g◦p1; comme g∈U, on a bx(g) = by(g) donc
[
(x, 0)(t) = t(x, 0) = g◦p1(x, 0) = g(x) = bx(g) = by(g)
=g(y) = g◦p1(y, 0) = t(y, 0) =
[
(y, 0)(t);
et par suite
[
(x, 0)|φ−1(U)=
[
(y, 0)|φ−1(U). Comme φ−1(U) est un voisinage de h, on a
[
[
(x, 0)]h= [
[
(y, 0)]hdonc ρf( [bx]f) = ρf([by]f).
2) ρfest un morphisme d’alg`ebres : en effet, soient (x, y)∈E2et λ∈IC, on a
[bx]f.[by]f= [cxy]fdonc, ρf([bx]f.[by]f) = ρf([cxy]f)=[
\
(xy, 0)]h= [
\
(x, 0)(y, 0)]h=
[
[
(x, 0)]h.[
[
(y, 0)]h=ρf( [bx]f).ρf([by]f).D’o`u ρf( [bx]f.[by]f) = ρf( [bx]f).ρf([by]f).De
mˆeme, on montre que ρf( [bx]f+λ[by]f) = ρf( [bx]f) + λρf([by]f).
3) ρfest injective : Soit x∈Etel que ρf( [bx]f) = 0,on a [
[
(x, 0)]h= 0 ,
donc il existe un voisinage Vde htel que
[
(x, 0)|V= 0 ; comme φ(h) = f∈ M(E),
h=φ−1(f)∈φ−1(M(E)). Quitte `a remplacer Vpar V∩φ−1(M(E)),on peut
supposer que φ(V)⊆ M(E)⊆ M(E)∨ M(F).Pour t=φ(g)∈φ(V) (g∈V),on a
bx(t) = t(x) = φ(g)(x) = g◦j1(x) = g(x, 0) = 0.
D’o`u bx|φ(V)= 0; comme φest un hom´eomorphisme, φ(V) est un voisinage de fet
par suite [bx]f= 0.
4) Il reste `a montrer que ρest surjective. On a
et Eh={
\
[(x, y)]h: (x, y)∈E×F}
ρ(Ef) = {[
[
(x, 0)]h:x∈E}
Soit (x, y)∈E×F, montrons que
\
[(x, y)]h= [
[
(x, 0)]h: pour h0∈φ−1(M(E)),
il existe f0∈ M(E) tel que h0=f0◦p1, donc h0(x, y) = f0(x) = h0(x, 0).D’o`u
[
(x, y)(h0) =
[
(x, 0)(h0)∀h0∈φ−1(M(E)), c’est-`a-dire
[
(x, y)|φ−1(M(E)) =
[
(x, 0)|φ−1(M(E));
Or, M(E) est un ouvert de M(E)∨ M(F), φ est continue donc φ−1(M(E)) est un
voisinage de het par suite [
[
(x, y)] h= [
[
(x, 0)]h. Donc ρfest surjective et Eh=Ef, `a
un isomorphisme d’alg`ebres pr`es.¥
Dans le th´eor`eme pr´ec´edent on a examin´e le cˆot´e alg´ebrique ; en le compl´etant nous
obtenons le r´esultat suivant.