Proposition 3 :
Soit aet bdeux nombres r´eels avec b6= 0 et (un) la suite v´erifiant :
u0∈R, u1∈R,∀n∈N, un+2 =aun+1 +bun
Si x2=ax +bposs`ede deux racines complexes conjugu´es q=reiθ et ¯q=re−iθ .alors il existe
(α, β)∈R2tel que :
∀n∈N, un=rn(αcos(nθ) + βsin(nθ))
Remarques :
•Les racines doivent ˆetre ´ecrites sous forme exponentielle.
•Quand on cherche le couple (α, β) on parvient au syst`eme :
α=u0
rα cos(θ) + rβ sin(θ) = u1
ce syst`eme lin´eaire poss`ede une et une seule solution car : 1 ×rsin(θ)−rcos(θ)×06= 0
En pratique :
À”On reconnaˆıt une suite r´ecurrente lin´eaire d’ordre `a coefficients constants”
ÁOn donne son ´equation caract´eristique.
ÂOn r´esout l’´equation caract´eristique et on pr´ecise dans quel cas on se trouve.
ÃOn donne l’expression de unen fonction de navec αet βinconnues.
ÄOn r´esout le syst`eme pour trouver αet β.
ÅOn conclut en donnant l’expression de unen fonction de n
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Un peu de logique et de th´eorie des ensembles.
Pla¸cons nous dans le cas 1 : l’´equation caract´eristique a deux racines r´eelles distinctes.
On a ´enonc´e une proposition qui dit :
Si (un) v´erifie ∀n∈N, un+2 =aun+1 +bunalors il existe (α, β)∈R2tel que : ∀n∈N, un=αqn
1+βqn
2
Ce qui signifie que :
n(un)∈RN
(un+2)=(aun+1 +bun)o⊂(αqn
1+βqn
2)|(α, β)∈R2
et l’activit´e pr´eparatoire permet aussi d’affirmer que :
si il existe (α, β)∈R2tel que : ∀n∈N, un=αqn
1+βqn
2alors (un) v´erifie ∀n∈N, un+2 =aun+1 +bun
Ce qui signifie que
(αqn
1+βqn
2)|(α, β)∈R2⊂n(un)∈RN
(un+2) = (aun+1 +bun)o
On peut r´esumer tout cela avec
n(un)∈RN
(un+2)=(aun+1 +bun)o=(αqn
1+βqn
2)|(α, β)∈R2
Dans les autres cas on obtiendrait.
2`eme Cas : n(un)∈RN
(un+2)=(aun+1 +bun)o=((α+βn)qn
0)|(α, β)∈R2
3`eme Cas :
n(un)∈RN
(un+2)=(aun+1 +bun)o=(rn(αcos(nθ) + βsin(nθ))) |(α, β)∈R2