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ARIATION
Recherche en soins infirmiers N°64 - mars 2001
SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ÂGÉES : RÉACTIONS À LUTILISATION DE LA
COUVERTURE DE SÉCURITÉ DANS LA PRÉVENTION DES CHUTES DE LIT
Antoine Lutumba NTETU, Ph.D. Professeur, Directeur du module des sciences de la santé, Université du Québec à Chicoutimi
Françoise COURVILLE, M. Sc., Doctorant en éducation, Professeure, Université du Québec à Chicoutimi
Maud-Christine CHOUINARD, M. Sc., Doctorant en sciences infirmières, Professeure, Université du Québec à Chicoutimi
Hélène TREMBLAY, Inf., Infirmière-chef, Complexe hospitalier de la Sagamie
RÉSUMÉ
Cet article présente les résultats du premier volet
dune recherche qui vise à évaluer les chances
dadoption et dutilisation de la couverture de sécu-
rité, un nouveau dispositif de prévention des chutes
de lit. Dans ce premier volet les chercheurs voulaient
connaître les réactions des acteurs de lunivers de
soins à lutilisation de ce matériel. Trente-quatre per-
sonnes dont cinq bénéficiaires, neuf membres de
familles, quinze intervenants et cinq gestionnaires,
interagissant dans le contexte dune unité de soins
pour personnes âgées dun centre hospitalier, ont été
interviewées. Les données des entrevues ont été ana-
lysées selon une procédure à six séquences : audition
des entrevues et lecture des descriptions; dégage-
ment des énoncés significatifs; analyse et reformula-
tion de la signification des énoncés; regroupement
des unités de signification en thèmes plus globaux;
rassemblement des résultats de lanalyse et descrip-
tion exhaustive du phénomène à l’étude; validation
de la description exhaustive. Globalement, les réac-
tions enregistrées ont été positives et sont une indica-
tion que la couverture de sécurité a de fortes chances
d’être adoptée par les établissements de services de
santé.
Mots clés : Prévention; Chute de lit; Personne âgée;
Milieu hospitalier.
ABSTRACT
This article presents the results of the first part of a sur-
vey aiming at assessing the chances for adoption and
use of the safety blanket, a new device preventing the
falls from the beds. In this part, the resarchers wanted
to know how the caretakers reacted to the use of this
material. Thirty four people with five beneficiaries
among them, nine family members, fifteen contribu-
tors and five managers, interacting in the context of a
care unit for elderly people of a hospital centre were
interviewed. The data of the interviews were analysed
according to a six step procedure : listening to the
interviews and reading the descriptions ; deriving the
significant statements, analysing and reformulating the
meaning of the statements ; regrouping the significa-
tion units under more global themes ; gathering the
analysis results and describing exhaustively the studied
phenomenon ; validating the exhaustive description.
As a whole, the reactions recorded were positive and
indicate that the safety blanket has big chances to be
adopted by the healthcare units.
Keywords : Prevention ; fall from bed ; elderly people ;
hospital environment.
V
PROBLÉMATIQUE
En milieux institutionnels, les chutes sont une cause
importante de la diminution de la qualité de vie des
bénéficiaires (BUSSIÈREs et Coll., 1992) car, avec ou
sans blessure, il en résulte toujours un choc psycholo-
gique (GAGNON, ROY et TREMBLAY, 1995). Elles
sont aussi une importante cause de la dégradation des
liens de partenariat entre les acteurs de lunivers de
soins, les bénéficiaires et leurs familles : dun côté, les
intervenants et les gestionnaires, de lautre côté (ASSO-
CIATION DES HÔPITAUX DU QUÉBEC «A.H.Q.»,
1996; CANATSET et ROPER, 1997).
Les personnes âgées constituent un groupe à plus haut
risque de chutes (TIDEIKSAAR, 1996; TINETTI, BAKER,
GARRETT et Coll., 1993). De toutes les formes de
chutes auxquelles sont exposées les personnes âgées,
les chutes de lit sont les plus fréquentes (GAEBLER,
1993) mais aussi celles que lon peut prévenir avec
efficacité.Une bonne manipulation de lenvironne-
ment physique immédiat des bénéficiaires et un bon
contrôle de leurs mouvements suffisent à réduire sensi-
blement la fréquence des chutes de lit.
Dans la lutte contre les chutes de lit, la contention phy-
sique reste encore un des moyens parmi les plus utilisés
alors quil devrait en être autrement, étant donné les
effets négatifs que son utilisation a sur le physique et le
psychisme des bénéficiaires (MION et STRUMPF, 1994;
STRUMPF, EVANS et SCHWARTZ, 1990; STRUMPF et
EVANS, 1991; ROBBINS, BOYKO, LANE, COOPER et
JAHNIGEN, 1987; ROBERGE, 1991). En effet, lutilisa-
tion de la contention physique provoque chez des
bénéficiaires des changements biochimiques, physiolo-
giques et psychologiques défavorables au recouvrement
de la santé (ROBERGE, 1991), augmente les risques de
strangulation, dasphyxie, de constipation, descarres,
dincontinence urinaire (JAMETON, 1990; ROBBINS,
BOYKO, LANE, COOPER et JAHNIGEN, 1987), affecte
grandement les besoins de mobilité des bénéficiaires et
exacerbe lagitation (BLOOM et BRAUN, 1994; GIN-
TER et MION, 1992). Ce sont toutes ces raisons qui, par
ailleurs, rendent difficile et complexe la systématisation
de lutilisation de la contention physique dans des éta-
blissements de santé. Très souvent, il faut quun bénéfi-
ciaire ait été victime de chutes successives pour que le
recours à une telle mesure soit jugé nécessaire. Même
dans ce cas, la loi oblige un établissement de services
de santé à établir des conditions à lutilisation de la
contention physique, par exemple, en exigeant à
l’égard de son personnel soignant lobtention dune
ordonnance médicale (A.H.Q., 1987).
Or, de lavis de GAGNON et Coll. (1995), lidéal est de
prévenir toutes les chutes, car de cette façon peuvent
être évitées celles qui ont de graves conséquences phy-
siques et psychologiques. Lobjectif de la prévention des
chutes chez les personnes âgées, renchérissent TINETTI
et SPEECHLEY (1989), est de minimiser le plus possible
les risques de tomber sans toutefois compromettre leur
mobilité et leur autonomie fonctionnelle. Au regard
dun tel objectif, la contention physique ne convient
plus comme solution à la problématique des chutes
chez les aînés; elle devient, elle-même, un problème
qui appelle des solutions aux préoccupations cliniques,
juridiques et éthiques que son utilisation soulève.
Comme solution alternative à la contention physique,
la couverture de sécurité commercialisée sous lappel-
lation Prev-2000, offre des perspectives intéressantes.
Elle a la forme dune couverture rectangulaire et est
munie dune sangle qui se glisse au-dessous du matelas
et qui se maintient en place au moyen de crochets. Elle
peut être déployée du pied à la tête dun lit grâce à un
système dattaches glissant sur les deux côtés latéraux
de la sangle. Complètement déployée, la couverture de
sécurité enveloppe loccupant dun lit, le mettant ainsi
à labri de chute tout en lui laissant beaucoup de
liberté dans ses mouvements et une large autonomie
fonctionnelle. Le manufacturier la présente comme un
moyen de sécurité parmi les moins contraignants.
Cependant, la possibilité que ce nouveau matériel soit
adopté par les établissements de services de santé
dépend largement du comment il sera perçu par les dif-
férents acteurs de lunivers de soins. Par ailleurs, comme
laffirment certains auteurs (A.H.Q., 1996; BRYANT et
FERNALD, 1997), si les perceptions des bénéficiaires,
des familles, des intervenants et des gestionnaires sont
celles qui pèsent le plus dans la décision dutiliser ou
non la contention physique, tout porte à croire que les
réactions*de ces mêmes acteurs seront déterminantes
dans ladoption ou non de la couverture de sécurité par
les établissements de services de santé.Cest à ce niveau
que la présente étude prend tout son sens, dautant plus
que ladoption de la couverture de sécurité implique un
changement de pratique clinique, et, dans cette pers-
pective, comme laffirmaient récemment STRATMANN,
VINSON, MAGEE et HARDIN (1997), toute utilisation
dun nouveau matériel de soins doit sappuyer sur des
résultats de recherches établissant les bénéfices de la
nouvelle pratique pour les bénéficiaires. Tout compte
fait, si les résultats de la présente recherche démontrent
quil y a, fût-ce sur le plan humain, des avantages à
recourir à la couverture de sécurité dans la prévention
des chutes de lit, le domaine de la santé aura en main
les éléments pour en promouvoir lutilisation.
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V
Recherche en soins infirmiers N°64 - mars 2001
SOINS INFIRMIERS AUX PERSONNES ÂGÉES : RÉACTIONS
À LUTILISATION DE LA COUVERTURE DE SÉCURITÉ DANS
LA PRÉVENTION DES CHUTES DE LIT
OBJECTIFS DE L’ÉTUDE ET QUESTIONS DE
RECHERCHE
L’étude comportait deux objectifs : 1) recueillir et analy-
ser les réactions des bénéficiaires, des familles, des inter-
venants et des gestionnaires à lutilisation de la couver-
ture de sécurité chez les personnes âgées; 2) évaluer à
partir de ces réactions les chances de voir la couverture
de sécurité être adoptée par les établissements de santé.
Quant aux questions de recherche, elles furent formu-
lées de la manière suivante : 1) Les réactions des bénéfi-
ciaires, des familles, des intervenants et des gestion-
naires à lutilisation de la couverture de sécurité
sont-elles positives ou négatives? 2) Se basant sur ces
réactions, doit-on estimer fortes ou plutôt faibles les
chances de ladoption de la couverture de sécurité par
les établissements de santé?
RECENSION DES ÉCRITS
Définitions, formes, origines causales de la chute
La chute est définie comme étant un événement non
contrôlé et non dirigé dans lequel le patient se retrouve
au sol (MION, GREGOR, BUETTNER et Coll., 1989).
Cette définition se rapproche de celle donnée, neuf ans
plus tôt, par MORRIS et ISAACS (1980) : un événement
malencontreux dans lequel le patient se retrouve invo-
lontairement au sol. Cependant, MORSE (1996) pense
que de telles définitions sont trop limitatives, parce
quelles excluent des cas où un bénéficiaire se rattrape
ou est rattrapé dans sa chute et ne tombe pas par terre.
De même les cas où un bénéficiaire est trouvé déjà au
sol, quil ne soit pas en mesure dexpliquer ce qui lui
est arrivé et que lincident se soit produit en labsence
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Recherche en soins infirmiers N°64 - mars 2001
de tout témoin. Selon cette dernière auteure, tous ces
incidents doivent être considérés comme des cas de
chute et être rapportés. Cest cette vision de cette der-
nière auteure qui a été adoptée dans le cadre de la pré-
sente étude.
Il existe plusieurs types de chutes. Selon leur origine
causale, MORSE (1996) distingue : 1) les chutes acci-
dentelles, représentant 14 % des cas et survenant pen-
dant le sommeil, en trébuchant ou à la suite dun quel-
conque incident; 2) les chutes physiologiques
prévisibles, représentant 78 % des cas, sont celles
attribuées à des facteurs physiologiques et qui survien-
nent chez des bénéficiaires reconnus comme à haut
risque; enfin, 3) les chutes physiologiques imprévi-
sibles, représentant une proportion de 8 %, également
attribuables à des facteurs physiologiques mais que
lon ne peut prévoir avant quun premier incident
apparaisse. Du point de vue de leurs formes, on dis-
tingue : les chutes dun lit, les chutes dun fauteuil, les
chutes pendant la marche et les chutes se produisant
pendant les transferts de la toilette (FRANCOEUR et
SOUCY, 1998; STRUMPF et EVANS, 1988). Lintérêt
porté aux chutes de lit dans la présente recherche sex-
plique par le fait que la couverture de sécurité, qui fait
lobjet d’évaluation, a été spécialement conçue pour
contrer cette forme de chutes.
De nombreux écrits traitent des facteurs de risque asso-
ciés aux chutes chez les personnes âgées et du profil
des bénéficiaires les plus susceptibles den être vic-
times. Ils soulignent limportance des facteurs intrin-
sèques tels : les antécédents de chutes, l’âge et les pro-
blèmes reliés à la marche (GROSS, SHIMAMOTO,
ROSE et FRANK, 1990). La diminution sensorielle, le
dysfonctionnement urinaire et vésical et certaines
maladies comme le cancer, les affections cardiovascu-
laires, neurologiques et cérébrovasculaires et la
consommation de certains médicaments sont aussi
incriminés dans laugmentation du taux de chutes
(MAUGOURD, 1992). Ce dernier auteur mentionne
aussi la part contributive des facteurs extrinsèques dans
laugmentation du taux de chutes chez les bénéfi-
ciaires âgés. Sont ici incriminés des facteurs environ-
nementaux tels : linstabilité des commodités, leur hau-
teur mal ajustée, le carrelage glissant, les chaussures
avec semelles non adhérentes ou tout simplement
inadaptées, les vêtements trop longs, le mauvais éclai-
rage des chambres et des corridors.
Définitions de la contention physique
JANELLI, DICKERSON et VENTURA (1995) reconnais-
sent que la définition de ce qui est ou nest pas une
contention physique a évolué au cours des années, et
diffère dans le contexte dun centre daccueil et dhé-
bergement ou dans celui dun centre hospitalier de
soins aigus. Cette définition varie aussi selon le but
poursuivi par le recours à une mesure de contrainte. En
fait, il ny a pas de consensus sur une conception uni-
verselle de ce qui est ou nest pas une contention phy-
sique.
STRUMPF et EVANS (1988) se placent en contexte
gériatrique pour définir la contention physique comme
étant tout dispositif utilisé pour réduire la liberté phy-
sique du mouvement dun bénéficiaire. La JOINT
COMMISSION ON ACCREDITATION OF HEALTH-
CARE ORGANIZATIONS (cité dans JANELLI et Coll.,
1995) réserve lutilisation de ce terme au dispositif uti-
lisé pour contrôler les mouvements physiques dans le
seul but de protéger les bénéficiaires contre les risques
de blessures. Elle ne classe pas dans la catégorie de
contention les dispositifs suivants : lencolure, le corset
moelleux de poitrine, la chaise roulante, ou autres
moyens qui aident à maintenir une personne dans une
position. LOMNIBUS BUDGET RECONCILIATION
ACT définit la contention physique comme étant toute
méthode manuelle ou tout moyen mécanique, tout
matériel, ou tout équipement attaché ou adjacent au
corps dun résident dont ce dernier ne peut se débaras-
ser facilement et lequel limite sa liberté de mouve-
ments ou laccès normal à son corps (U.S. DEPART-
MENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES, cité
dans JANELLI et Coll., 1995). Cette définition se rap-
proche de celle de ROBERGE (1991) qui conçoit la
contention physique comme un genre dimmobilisa-
tion et de limitation des mouvements de la personne à
laide dun moyen physique. Entre autres moyens phy-
siques de contention, ce dernier auteur cite : le côté de
lit, la veste, la ceinture, la chaise gériatrique, la
mitaine, le bracelet de poignet, le bracelet de cheville
et la demi-porte. Les deux définitions ont comme
caractéristiques communes d’être larges et dinclure
aussi bien les appareils de positionnement qui aident à
maintenir une personne dans une position donnée que
les appareils de contention proprement dits qui sont
utilisés pour limiter les mouvements dune personne,
pouvant aller jusqu’à immobiliser complètement lin-
dividu.
MARUSCHOCK (1996) établit une différence entre une
contention physique et un dispositif de sécurité. La
contention est, selon lui, un moyen qui limite au maxi-
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DE LA COUVERTURE DE SÉCURITÉ DANS LA PRÉVENTION DES CHUTES DE LIT
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Recherche en soins infirmiers N°64 - mars 2001
mum la capacité de la personne à mouvoir les extrémi-
tés de son corps; elle a comme caractéristique de
contenir entièrement lindividu de façon à limmobili-
ser complètement. Un dispositif de sécurité, quant à
lui, permet à la personne de bouger quand même les
extrémités de son corps. Sont inclus dans cette catégo-
rie les moyens suivants : le gilet, la ceinture de genou,
le côté de lit, la table de devant la chaise et lattelle.
Par contre, pour JANELLI, DICKERSON et VENTURA
(1995), la contention physique réfère à tout moyen
mécanique aussi bien de protection que dimmobilisa-
tion.
Comme on peut le constater, la divergence autour de la
notion de contention physique conduit indubitable-
ment à une catégorisation des différents objets utilisés
en vue de contrôler les comportements des bénéfi-
ciaires. Trois catégories peuvent ainsi être proposées
permettant dinclure le maximum dobjets disponibles :
1) les objets dits de sécurité, 2) les objets dits de posi-
tionnement et 3) ceux dits dimmobilisation. En raison
de la grande latitute de liberté des mouvements et
dautonomie fonctionnelle quil laisse aux bénéfi-
ciaires, la couverture de sécurité convient d’être clas-
sée dans la catégorie dobjets de sécurité. Le tableau 1
dresse une liste non exhaustive et non exclusive dob-
jets susceptibles d’être classés dans lune ou lautre des
trois catégories.
Aspects humains, légaux et éthiques de la conten-
tion physique
Lutilisation de la contention physique est une pro-
blématique qui touche, à la fois, à des aspects
dordre humain, légal et éthique. Sur le plan humain,
lutilisation effective et même potentielle dune
contention constitue une menace à lintégrité psy-
chologique et physique, elle est vécue par la per-
sonne âgée comme une crise dexistence (SULLIVAN-
MARX, 1995), et peut précipiter une lutte
développementale pour la personne âgée désespérée
à lidée de nexercer quun contrôle limité sur son
avenir (BLAZER, 1990).
Différentes théories expliquent le vécu et les appré-
hensions de la personne âgée confrontée à une
situation de lutilisation de la contention physique.
La Continuity theory of successful aging élaborée
par ATCHLEY (1989), par exemple, propose que la
personne âgée utilise une stratégie dadaptation où
elle sinspire de ses propres expériences indivi-
duelles et sociales antérieures afin de préserver et
de maintenir les structures internes et externes exis-
tantes. Cette théorie assume quune personne adulte
maintient des compositions psychodynamiques
internes et externes personnelles en appliquant des
stratégies qui lui sont familières dans les domaines
qui lui sont familiers. Elle met lemphase sur la
cohérence et la consistance des patrons de compor-
tements individuels tout au long de la vie. En
dautres termes, comme lexplicite THOMAS (1997),
la Continuity theory of successful aging assume la
capacité de lindividu demployer les concepts de
son passé comme un moyen pour concevoir et
structurer son avenir.
En référence à la Continuity Theory, SULLIVAN-MARX
(1995) soutient que lexpérience dinitiation à la
contention (un changement dans la continuité externe)
peut être dramatique pour la personne âgée qui peut
tabler à la fois sur ses traits de personnalité et ses expé-
Objets de sécuritéObjets de positionnement Objets dimmobilisation
Coté de lit Attelle Bracelet de poignée
Drap Encolure Bracelet de cheville
Housse de lit Corset moelleux de poitrine Veste ou gilet
Chaise gériatrique Corset pelvien Ceinture
Chaise roulante Camisole de force
Demi-porte Cuir de contention à 4 points
Couverture de sécuritéSocquette
Mitaine
Attache pour chaise roulante
Tableau 1 : Catégories d’objets de contrôle des comportements des bénéficiaires
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