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Monitor
Journal des sociétés Siemens en Suisse
04
La société régionale Siemens Suisse a atteint,
voire dépassé, la plupart des objectifs fixés pour
l’année commerciale 2016. Le CEO Siegfried
Gerlach commente l’exercice écoulé et évoque
l’avenir.
05 Que ce soit par les réseaux ferroviaire et
routier ou via les moyens de communication,
Siemens connecte la Suisse depuis plus de
120 ans déjà.
06 Situé au cœur de Munich, le nouveau siège
social du groupe Siemens est un modèle d’effi-
cacité énergétique.
07 Lorsque les voies ferrées sont recouvertes
de plusieurs mètres de neige, l’équipe de
déblaiement des Chemins de fers rhétiques fait
appel à des fraises à neige. Elle peut désormais
compter sur un soutien électronique fourni par
la technologie Siemens.
08
A l'EPFL, la socté Enairys Powertech travaille
sur un système de stockage dénergie écologique
capable de répondre à un défi de taille: rendre
l’énergie renouvelable, dont la production est
par nature intermittente, accessible en tous
temps.
09
La plâtrière de Bex (VD), qui transforme les
5500 tonnes de gypse extraites chaque semaine
en différentes déclinaisons de plâtre, vient
d’être rénovée.
10 La raffinerie de Valcambi est un complexe
de haute sécurité, protégé par des sysmes
de surveillance, de contrôle et d’alarme d’avant-
garde de Siemens.
11
La ville de Dubaï a ouvert le premier espace
de travail entièrement imprimé en 3D au monde.
Lingénierie du bâtiment de Siemens en assure
la surveillance, le contrôle d’accès et la pro-
tection incendie.
12 Entièrement rénové, lHôtel Royal Savoy,
à Lausanne, a retrouvé son lustre d’antan et
s’apprête à écrire un nouveau chapitre de
l’histoire hôtelière locale.
15 Les nouveaux échographes de Siemens
Healthineers procurent une qualité d'image
exceptionnelle.
06
08
12
Dans ce
numéro
Nouveau siège de Siemens à Munich
Enairys Powertech
Hôtel Royal Savoy Lausanne
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Un grand merci!
Lannée commerciale 2016 de Siemens vient de sachever (1er octobre 2015 au
30 septembre 2016) et nous pouvons constater avec satisfaction que l’entité régionale
suisse a atteint et parfois dépassé la plupart des objectifs fixés. Alors que le chiffre
daffaires a pu être maintenu au niveau de l’an dernier, les entrées de commandes, le
bénéfice et les liquidités affichent des taux de croissance réjouissants.
Après une réorientation dans les domaines à fort potentiel de l’électrification,
de l’automatisation et de la numérisation, Siemens a réussi ces deux dernières années
à se positionner encore plus clairement sur le marché suisse. Comme l’affiche désor-
mais notre signature institutionnelle «Ingenuity for life», nos prestations en ingénierie
de haut niveau aident nos clients à agir de manière durable et ainsi à se différencier
de leurs concurrents. De notre côté, nous continuons à démontrer notre responsabili
sociétale avec le programme de formation «Generation21».
Sur nos différents marchés, l’environnement n’a pas évolué de manière uniforme lors
de l’année sous revue. Malgré des prix à la baisse et une concurrence grandissante,
notre division Building technologies a ainsi pu profiter d’une activité dynamique du
secteur suisse de la construction, comme c’est le cas depuis plusieurs exercices,
pour encore accentuer sa présence.
Dans le domaine de l’énergie par contre, un climat d’incertitude a continué de dissua-
der les entreprises électriques dinvestir, en tout cas pour le moment. Un véritable
bouchon dinvestissements s’est ainsi formé, dont la conséquence à court terme est
une réduction significative des volumes d’affaires. Pour nos activités dans le domaine
de l’automatisation industrielle, fortement impactées en 2015 par l’abolition du taux
de change minimum entre le franc suisse et l’euro, le marché est resté dans l’ensemble
stagnant. Cependant, plus qu’aucune autre entreprise, nous avons pu y faire pro-
gresser nos parts de marché. Cela est dû en particulier à notre capacité à aider nos
clients à digitaliser leurs processus pour retrouver le chemin de la compétitivité.
Enfin, dans le domaine de la mobilité, nous sommes restés comme toujours un parte-
naire très impliqué dans l’évolution des réseaux ferroviaires et routiers. A cet égard,
lannée 2016 restera marquée par linauguration du nouveau tunnel de base du
Saint-Gotthard, qui intègre de nombreuses solutions techniques de Siemens en lien
avec la sécurité de l’exploitation.
Pour ce bon millésime commercial, j’aimerais remercier sincèrement nos collaborateurs,
nos clients et nos partenaires en Suisse romande de la confiance accordée, qui a indé-
niablement contribué à ce succès.
Alexandre Martin
Directeur Siemens Suisse romande
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Les chiffres clés de l’exercice 2016
L’exercice 2016 de Siemens en Suisse (1er octobre
2015 au 30 septembre 2016) peut être consi-
déré comme réussi. L’ensemble des sociétés
helvétiques de Siemens a réalisé pour 2,16 mil-
liards de francs d’entrées de commandes lors de
l’année commerciale sous revue (2,13 milliards
en 2015) et un chiffre d’affaires de 2,14 mil-
liards de francs (2,16 milliards en 2015). A fin
septembre 2016, l’entreprise Siemens employait
5332 collaborateurs à plein-temps dans le pays
(5369 en 2015), dont 390 en Suisse romande.
L’entreprise compte plus de 320 apprentis.
«Bien que les conditions cadres économiques
et la force persistante du franc suisse ont affec
nos activités, nous pouvons dresser un bilan
très positif de l’année écoulée», commente
Siegfried Gerlach. La société régionale Siemens
Suisse, plus grande entité de Siemens dans le
pays avec 2958 collaborateurs, a enregistré en
2016 des entrées de commandes pour 1,105 mil-
liard de francs (1,236 milliard en 2015) et réali
un chiffre d’affaires de 1,073 milliard de francs
(1,261 milliard en 2015). Ce volume d’affaires
moins élevé s’explique en premier lieu par
le transfert intervenu en 2015 des activités du
domaine médical dans la nouvelle société
indépendante Siemens Healthcare SA.
«Depuis ses 20 sites (6 en Suisse romande),
Siemens est active dans tout le pays. Elle conti-
nue de bénéficier d’une forte présence sur le
marché, en particulier dans les domaines de
la technique du bâtiment, des technologies
ferroviaire et routière, de l’automatisation
industrielle, des technologies médicales et de
lénergie», se réjouit Siegfried Gerlach.
«La nurisation est un
facteur essentiel de laussite»
La société régionale Siemens Suisse a atteint, voire dépassé, la plupart
des objectifs fixés pour l’année commerciale 2016. Le CEO Siegfried Gerlach
commente l’exercice écoulé et évoque l’avenir.
Eray Müller
Etes-vous satisfait des résultats de l’exercice
commercial 2016?
Nous sommes très satisfaits des résultats du
dernier exercice. En particulier, les entrées
de commandes, le bénéfice et les liquidités
affichent des taux de croissance réjouissants.
Où en êtes-vous dans la mise en œuvre de la
nouvelle stratégie d’entreprise «Vision 2020»?
Nous faisons des progrès, mais le change-
ment de culture d’entreprise qui y est associé
va encore nous occuper quelques années.
Durant le dernier exercice, nous nous sommes
concentrés sur l’appropriation de notre nou-
velle signature «Ingenuity for life», ainsi que
sur les thèmes de la «numérisation» et de la
«culture de la propriété».
Quel est le message d’«Ingenuity for life»?
Le terme «Ingenuity» représente l’innovation,
l’ingénierie, soit en somme le génie humain.
«For life» fait référence à notre rôle au sein
de la société. En effet, nous nous engageons
à réaliser ce qui compte vraiment. Cet état
d’esprit nous lie les uns aux autres et fait
notre fierté. Il génère aussi la confiance de
nos clients depuis plus de 120 ans.
Pourquoi la «numérisation» est-elle si
importante?
Des milliards de machines et d’appareils intel-
ligents
produisent d’énormes quantités de
données qui permettent de mêler l’un à l’autre
monde réel et monde virtuel. La transforma-
tion de ces gigantesques volumes d’informa-
tions en données précieuses est un facteur
essentiel de la réussite, car la valeur ajoutée
des solutions logicielles et de l’analyse intel-
ligente des données bénéficie de plus en plus
au client. Dans ce contexte, nous envisa-
geons un potentiel de croissance dans toutes
les divisions. Aujourd’hui déjà, nous aidons
nos clients comme Pilatus, Stöckli et Maserati
dans le domaine du développement
numérique.
Et que signifie la «culture de la propriété»?
C’est en somme d’avoir une attitude entre-
preneuriale. Je souhaite inciter tous les colla-
borateurs à prendre des initiatives dans le
cadre de leurs fonctions, aborder les sujets qui
les concernent et apporter des propositions
d’amélioration. Renforcer cette culture fait
partie des priorités stratégiques de notre
vision 2020.
Comment voyez-vous l’avenir?
Je suis optimiste: Siemens Suisse est bien
préparée pour l’avenir et nos collaboratrices
et collaborateurs motivés feront tout ce
qui est possible pour que l'exercice en cours
soit également un succès.
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Eray Müller
En 1895, Siemens fournissait six motrices
pour le tramway électrique de la ville de
Bâle: c’était alors le premier tramway exploité
par une collectivité publique de Suisse.
La première ligne partait autrefois de la gare
centrale pour terminer sa course à la vieille
gare Badische Bahnhof au Riehenring, près de
l’emplacement actuel de la foire de Bâle,
en passant par le pont Mittlere Brücke. Les voi-
tures disposaient d’un poste de conduite
ouvert à l’avant et à l’arrière et pouvaient ainsi
circuler dans les deux sens grâce au cordage
fixé au pantographe. L’avantage: le tram
n’avait pas besoin d’effectuer de demi-tour en
fin de parcours. L’inconvénient: le conducteur
du tram était exposé aux intempéries.
Plus de 60 kilomètres de câbles entre
Genève et Lausanne
Siemens fut un acteur important dans le
développement des transports en Suisse,
mais également des télécommunications.
Evénement majeur en 1920 pour la région
lémanique, un câble à bobine Pupin de
60 kilomètres de longueur fut posé entre le
palais de la Société des Nations à Genève
et le central téléphonique de Lausanne. Ainsi
nommés d’après le patronyme du physicien
serbe Mihajlo Idvorski Pupin, les câbles à
bobine Pupin étaient autrefois beaucoup uti-
lisés dans le domaine de la téléphonie câblée.
Ces bobines étaient insérées dans les circuits
téléphoniques afin d’augmenter l’inductance
des lignes, et cette technique brevetée par
Pupin a permis de téléphoner et de trans-
mettre des télégrammes sur de très grandes
distances.
Suppression des embouteillages
En 1953, la route principale reliant Winterthour
(ZH) à Schaffhouse traversait les deux com-
munes de Grossandelfingen (aujourd’hui
Andelfingen) et Kleinandelfingen, et passait
par un pont en bois couvert et à voie unique
enjambant la Thur. Avec l’accroissement rapide
du trafic routier après la Deuxième Guerre
mondiale, des bouchons se créaient réguliè-
rement lorsque deux véhicules traversaient
simultanément ce pont de 72 mètres de long.
Le brouillard automnal compliquait encore la
situation, car deux automobilistes roulant en
sens inverse ne pouvaient pas se voir à cette
distance. Il n’était pas rare que deux agents
de police soient réquisitionnés pour régler le
trafic sur place. Afin d’améliorer la situation,
le Canton de Zurich a décidé d’ériger une
installation de gestion du trafic pour ce pont
construit en 1815: une installation de signa-
lisation lumineuse fut donc mise en service
en septembre 1953. Comme l’expérience fut
couronnée de succès, un passage similaire
situé entre Pfungen et Neftenbach (ZH) a en-
suite été équipé d’une installation identique.
L’art de l’ingénierie helvétique depuis 1894
La Suisse connectée gce à Siemens
Que ce soit par les réseaux ferroviaire et routier ou via les moyens de communication,
Siemens connecte la Suisse depuis plus de 120 ans déjà.
En 1895, Siemens fournissait six motrices pour le
premier tramway électrique de la ville de Bâle.
Du génie inventif à «Ingenuity for life»
Depuis bientôt 170 ans et dans le monde entie
r,
Siemens trouve des solutions permettant
d’améliorer la vie dans de nombreux domaines.
Notre passion pour les technologies nous pousse
à établir des standards de qualité et cer sur
le long terme de la valeur pour nos clients, pour
la société et pour chaque individu. Le fonda-
teur de notre entreprise Werner von Siemens
aurait appelé cela le génie inventif. Nous
le nommons aujourdhui «Ingenuity for life».
En 1920, Siemens posait un câble à bobine Pupin
de 60 kilomètres entre le palais de la Société
des Nations à Genève et le central téléphonique
de Lausanne (en haut).
Depuis 1953, une installation de signalisation
lumineuse règle la circulation sur le pont à voie
unique Thurbcke, à mi-chemin entre Winterthour
et Schaffhouse (en bas).
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