Éléments de correction du contrôle du 8 janvier 2016
Exercice 1
a) E[X] =
3
P
i=0
ip(X=i) = 0 ×20
35 + 1 ×10
35 + 2 ×4
35 + 3 ×1
35 = (0 + 10 + 8 + 3) ×1
35 = 21/35 = 3/5.
b) E[X2] =
3
P
i=0
i2p(X=i) = (02×20
35 + 12×10
35 + 22×4
35 + 32×1
35 ) = (0 + 10 + 16 + 9) ×1
35 = 1.
c) var(X) = E[X2]−E[X]2= 1 −9
25 = 16/25.
d) ET (X) = pvar(X) = 4/5.
e) La médiane mde Xest le plus petit des nombres atels que : aest une valeur possible de Xet p(X6a)>1/2.
Ici le nombre a= 0 a ces propriétés. C’est bien sûr le plus petit nombre avec ces propriétés puisque c’est la plus
petite valeur que peut prendre X. Donc la médiane de Xest 0.
En conséquence, 0 à les propriétés suivantes : p(X60) >1/2et p(X>0) >1/2.
f) La fonction Fde répartition cumulative de Xest définie par : pour tout t∈IR,F(t) = p(X6t).
C’est donc une fonction (croissante) en étages. Précisément Fvaut
0 sur ]− ∞; 0[ 20/35 sur [0; 1[ 30/35 sur [1; 2[ 34/35 sur [2; 3[ 1 sur [3; +∞[
Exercice 2 a) Les v.a. VAet VBportent sur des pioches effectuées dans des urnes différentes. Il n’y aucune
raison pour que le résultat d’une de ces deux pioches modifie la composition de l’autre urne et donc, non plus, les
probabilités et la loi de la v.a. associée à l’autre pioche.
b) La v.a. VBpeut prendre les valeurs 0 et 1 car on effectue une seule pioche (c’est donc une v.a. de Bernoulli). Et
VB= 0 ssi on pioche la boule rouge de l’urne B. Donc p(VB=0)=1/3car il y a une boule rouge sur trois boules,
et équiprobabilité (pioche au hasard). Par conséquent, p(VB=1)=2/3. Loi de VBi0 1
p(VB=i) 1/3 2/3
n.b. La notation p(VB), trouvée dans certaines copies, n’a aucun sens.
La v.a. VApeut prendre les valeurs 0 et 1 car il n’y a qu’une boule verte dans l’urne A. Et VA= 0 ssi on pioche le
deux boules rouges. Donc p(VA= 0) = 1/3car on peut piocher trois paires distinctes et une seule comporte deux
boules rouges, et la pioche est effectuée au hasard (équiprobabiité). Par conséquent p(VA=1)=2/3.
La loi de v.a. VAest donc la même que celle de la v.a. VB. Ce sont deux v.a. de Bernoulli de paramètres 2/3.
n.b. Mais elles n’ont aucune raison d’être égales.
c) Comme ces deux v.a. sont indépendantes, leur loi conjointe se calcule facilement : pour tout a, b,p(VA=a;VB=
b) = p(VA=a)×p(VB=b). Ce qui donne VBVA0 1
0 1/9 2/9
1 2/9 4/9
d) Le joueur marque 2 points par boule verte piochée dans l’urne Asoit 0 ou 2 points, soit 2×VA. Et pour l’urne
B, il marque 3×VB. Donc SV= 2VA+ 3VB.
e) D’après le cours, on a E[SV] = E[2VA+ 3VB] = 2E[VA] + 3E[VB]. D’après ce qu’on a vu, l’espérance de VA
et celle de VBsont connues, et valent 2/3. Donc E[SV] = 10/3.
Pour la variance, il faut souligner que les deux v.a. VAet VBsont indépendantes, et de même variance 1
3×2
3.
var(SV) = var(2VA+ 3VB) = var(2VA) + var(3VB)car 2VAet 3VBsont indépendantes
= 4 var(VA)+9var(VB)car var(αX) = α2var(X).
= 4 ×2
9+ 9 ×2
9= 26/9.
f) On se rapporte à la loi conjointe de VAet VB:(VA, VB) (0,0) (1,0) (0,1) (1,1)
SV0 2 3 5
probabilité 1/9 2/9 2/9 4/9
Exercice 3 a) b) Chaque date d’anniversaire (des nautres personnes que moi) peut être vue comme un tirage
de Bernoulli avec résultat 1 (succès) si cette date est la même que celle de mon anniversaire, résultat 0 (échec) si
cette date n’est pas la même que celle de mon anniversaire.
Puisque les dates sont réparties uniformément, le paramètre de chacun de ces tirages de Berenoulli est p=1
30 (1
jour favorable, 30 jours possibles).
Puisque les dates sont indépendantes les unes des autres, ces tirages de Bernoulli sont indépendants.
Il s’agit donc de ntirages de Bernoulli, identiques et indépendants. Donc, le nombre Xdes succès obtenus au cours