Economie - Conseil Général de la Nièvre

Rencontres partenariales – L’économie de la Nièvre
23 novembre 2009
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FI IC CH HE ES S A AT TE EL LI IE ER RS S
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- L Le e s se ec ct te eu ur r p pr ri im ma ai ir re e
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Rencontres partenariales – L’économie de la Nièvre
23 novembre 2009
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El lé ém me en nt ts s d de e c co on nt te ex xt te e e et t c ch hi if ff fr re es s c cl lé és s
Une vision globale de l’emploi dans la
Nièvre
En 2006, la Nièvre comptait 86.502 emplois
dont 76.300 salariés et 10.200 non salariés. La
Nièvre pèse ainsi 13% des emplois
bourguignons.
La Nièvre est le département bourguignon où la
part de l’emploi agricole est la plus importante
avec près de 7%.
La qualification des emplois dans la Nièvre présente des différences nettes avec la qualification des
emplois dans la région Bourgogne. On relève plus d’agriculteurs, plus d’employés et moins de cadres.
Les établissements de la sphère productive (industrie logistique, services aux entreprises) concentrent
près de 35% de la masse salariale. Ils pèsent un peu moins dans la Nièvre que dans les autres départements
bourguignons. Les établissements de la sphère résidentielle, dont l’activité est liée à la population
(construction, commerce de détail, réparation, services aux particuliers), versent 36% de la masse salariale
et pèsent davantage que dans l’ensemble régional. Enfin, la sphère publique (administrations d’Etat,
collectivités territoriales, fonction publique hospitalière) assure 29% des salaires, une place supérieure à
celle qu’elle occupe dans les autres départements de la région.
Le secteur primaire du département
En économie, le secteur primaire regroupe l’ensemble des activités qui exploitent les ressources naturelles,
telles que l’agriculture et la sylviculture, la pêche, l’activité minière ou l’exploitation des gisements.
Le secteur agricole nivernais :
La Nièvre est un département majoritairement rural. La surface agricole utilisée (373.633 ha) occupe plus
de la moitié de sa superficie totale. L’agriculture mobilise près de 23% d’actifs dans la Nièvre contre 14%
en France et comptabilise 3.021 exploitants individuels et 864 sociétés dont 275 GAEC.
L’activité dominante est l ’élevage de bovins allaitants en systèmes spécialisés ou mixtes. Il s’agit
essentiellement d’une activité de « naisseur », orientée vers la production de veaux maigres (la production
de viande s’effectue pour l’essentiel en dehors du département, notamment en Italie et en Espagne). Le
L
Le e s se ec ct te eu ur r p pr ri im ma ai ir re e
Finalités du développement durable rattachées à cette thématique:
 Lutte contre le changement climatique et protection de
l’atmosphère
Préservation de la biodiversité, protection des milieux et des
ressources
 épanouissement de tous les êtres humains
 cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre
générations

Rencontres partenariales – L’économie de la Nièvre
23 novembre 2009
département possède un Centre de Recherche Génétique (Ferme du Marault à Magny-Cours) et un Centre
dédié à la filière équine.
On recense 360.000 bovins dans le département qui s’est forgé une réputation très solide dans l’élevage de
la race charolaise grâce à la présence de nombreux cheptels à haute valeur génétique.
On assiste depuis plusieurs décennies à un agrandissement des exploitations. Dans le nord-ouest du
département, l’élevage est nettement moins présent au profit des cultures céréalières et oléagineuses dans
un secteur considéré comme intermédiaire du point de vue des conditions d’exploitation et des
rendements.
En plus des activités d’élevage bovin et des cultures, on trouve de l’élevage ovin (qui décroît au fil des ans
mais qui reste assez présent tout de même) ainsi que de nombreuses autres activités agricoles de
diversification.
Enfin, le vignoble (200 exploitations) est présent dans quelques secteurs, avec notamment le Pouilly Fumé,
les Coteaux du Giennois, les Coteaux Charitois, les vins de Pays de Tannay et le vignoble du Clos de
Riousse.
La filière bois
Le département dispose d’une ressource abondante avec une surface de 230 800 hectares de forêts et
représente un potentiel d’exploitation de 40 millions de m3 de bois. Constituée notamment de
peuplements de chênes dont la qualité est reconnue et de douglas qui constituent un des premiers
gisements français, la forêt nivernaise s’accroît de 1,8 millions de m3 de bois par an et permet des
perspectives intéressantes en termes d’exploitation et de valorisation.
La Nièvre est le premier département pour la production de grumes de chênes, mais un cinquième
seulement de la récolte est transformée sur place. La vocation forestière du Morvan s’est pour sa part
profondément modifiée avec l’introduction massive de résineux depuis 50 ans
Les autres activités du secteur primaire
Parmi les autres activités du secteur primaire, on peut citer l’exploitation des gravières et des carrières. La
situation géologique du département offre un large éventail de matériaux lui permettant de satisfaire ses
besoins et d’être exportateur.
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Le es s a ap pp po or rt ts s d de e l l’ ’é ét tu ud de e T TN NS S- -S SO OF FR RE ES S a au up pr rè ès s d de es s N Ni iv ve er rn na ai is s
Le Conseil Général de la Nièvre a commandé une étude auprès des Nivernais à la TNS-SOFRES pour
enrichir le diagnostic du projet Nièvre 2021. Les réponses en rapport avec la thématique du secteur
primaire sont évoquées ci dessous :
A la question ouverte : Pour assurer, à l'avenir, le développement de la Nièvre et le bien-être de
ses habitants, quelles sont, selon vous, les actions prioritaires à mettre en place ?
60% des personnes interrogées ont spontanément fait allusion dans leur réponse à des actions en faveur
de l’économie et de l’emploi.
A la question : La Nièvre souhaite inscrire son action dans une démarche de développement
durable. Dans cette perspective, comment jugez-vous chacune des thématiques suivantes (liste
proposée de 12 thématiques) ?
La thématique «Le développement économique » a été jugée « Importante » pour 95% des personnes
interrogées et « Prioritaire » pour 68% d’entre elles. La thématique « Développement agricole » est
importante pour 84% des personnes interrogées mais n’est prioritaire que pour 41% d’entre elles.

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El lé ém me en nt ts s d de e c co on nt te ex xt te e e et t c ch hi if ff fr re es s c cl lé és s
Une vision globale de l’emploi dans la
Nièvre
En 2006, la Nièvre comptait 86.502 emplois
dont 76.300 salariés et 10.200 non salariés. La
Nièvre pèse ainsi 13% des emplois
bourguignons.
La Nièvre est le département bourguignon où la
part de l’emploi agricole est la plus importante
avec près de 7%.
La qualification des emplois dans la Nièvre présente des différences nettes avec la qualification des
emplois dans la région Bourgogne. On relève plus d’agriculteurs, plus d’employés et moins de cadres.
Les établissements de la sphère productive (industrie logistique, services aux entreprises) concentrent
près de 35% de la masse salariale. Ils pèsent un peu moins dans la Nièvre que dans les autres départements
bourguignons. Les établissements de la sphère résidentielle, dont l’activité est liée à la population
(construction, commerce de détail, réparation, services aux particuliers), versent 36% de la masse salariale
et pèsent davantage que dans l’ensemble régional. Enfin, la sphère publique (administrations d’Etat,
collectivités territoriales, fonction publique hospitalière) assure 29% des salaires, une place supérieure à
celle qu’elle occupe dans les autres départements de la région.
Le secteur secondaire du département
En économie, le secteur secondaire regroupe l’ensemble des activités de transformation des ressources
issues du secteur primaire. On y trouve notamment les secteurs de l’industrie et du BTP.
L’industrie dans la Nièvre
L’industrie (et surtout la métallurgie) est une très ancienne vocation de la Nièvre. Cette tradition
métallurgique est demeurée, se reportant sur des productions plus sophistiquées : aciers spéciaux, usinage
chimique, machines, engrenages, pièces diverses de haute technicité. La majeure partie des sites industriels
est située dans le Val de Loire qui concentre l’essentiel des industries et les ¾ des emplois. Dans les autres
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Le e s se ec ct te eu ur r s se ec co on nd da ai ir re e
Finalités du développement durable rattachées à cette thématique:
 Lutte contre le changement climatique et protection de
l’atmosphère
 Préservation de la biodiversité, protection des milieu
x et des
ressources
 épanouissement de tous les êtres humains
 cohésion sociale et solidarité entre territoires et entre
générations
 Dynamiques de développement suivant des modes de
production et de consommation responsables

Rencontres partenariales – L’économie de la Nièvre
23 novembre 2009
parties du département, les entreprises sont disséminées et de dimensions modestes, à de rares exceptions
près.
Le secteur industriel représente 15.152 emplois en 2007 et il est à noter qu’une dizaine d’entreprises
seulement atteignent ou dépassent un effectif de 400 salariés.
Malgré une augmentation substantielle de la production industrielle, notamment dans les biens
d’équipement, l’érosion des emplois dans le secteur se poursuit.
La filière automobile dans la Nièvre
L’automobile est un secteur très fortement représenté dans la Nièvre : sous-traitants de grands
constructeurs automobiles, services d’ingénierie ou sociétés axées sur la compétition automobile. Le
secteur automobile représente 26% de l’effectif industriel nivernais et compte de grandes entreprises
nationales et internationales.
Le technopôle de l’automobile et des transports de Nevers-Magny-Cours avec ses entreprises de pointe
regroupées autour du circuit de compétition automobile représente une vitrine de choix au niveau national
et international.
Emanation de l’ISAT (Institut Supérieur de l’Automobile et des Transports), le Centre de Recherche
Technologique et de Développement Magnytude a récemment vu le jour sur le site de Magny-Cours. Ce
pôle de performance a pour cœur historique, géographique et technologique le site du circuit et concentre
sur un même lieu : des infrastructures de sport automobile et des compétences industrielles et des
expertises technologiques uniques en France.
A noter : 34% des effectifs de ce cœur industriel sont affectés à la Recherche et au Développement.
La filière du BTP :
La filière BTP dans la Nièvre, c’était en 2005 1336 établissements (446 entreprises de gros œuvre, 804 de
second œuvre et 86 de travaux publics) regroupant 3584 salariés (source fédération française du bâtiment
et des travaux publics de la Nièvre).
Il est actuellement très difficile d’apprécier l’impact exact de la crise économique sur ce secteur. En effet,
compte tenu des carnets de commande souvent remplis des entreprises du BTP avant la crise, il existe un
effet retard dans l’apparition des difficultés économiques et ce n’est qu’en 2010 qu’il sera possible de voir
de quelle façon le secteur du BTP a traversé la crise financière.
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Le es s a ap pp po or rt ts s d de e l l’ ’é ét tu ud de e T TN NS S- -S SO OF FR RE ES S a au up pr rè ès s d de es s N Ni iv ve er rn na ai is s
Le Conseil Général de la Nièvre a commandé une étude auprès des Nivernais à la TNS-SOFRES pour
enrichir le diagnostic du projet Nièvre 2021. Les réponses en rapport avec la thématique du secteur
secondaire sont évoquées ci dessous :
A la question ouverte : Pour assurer, à l'avenir, le développement de la Nièvre et le bien-être de
ses habitants, quelles sont, selon vous, les actions prioritaires à mettre en place ?
60% des personnes interrogées ont spontanément fait allusion dans leur réponse à des actions en faveur
de l’économie et de l’emploi. 44% ont évoqué des actions de soutien de l’emploi et 35% ont évoqué des
dispositifs d’aide aux industries et aux entreprises.
A la question : La Nièvre souhaite inscrire son action dans une démarche de développement
durable. Dans cette perspective, comment jugez-vous chacune des thématiques suivantes (liste
proposée de 12 thématiques) ?
La thématique «Le développement économique » a été jugée « Importante » pour 95% des personnes
interrogées et « Prioritaire » pour 68% d’entre elles. La thématique « Le développement industriel », quant
à elle, est jugée importante pour 89% des personnes interrogées et « Prioritaire » pour 31% d’entre elles.