. On montre assez facilement que toutes les
propriétés d'un espace vectoriel tiennent. On note cet espace vectoriel Rn.
Par exemple, la droite réelle R est un espace vectoriel, avec la somme et la multiplication
usuelles.
♦
Exemple 2. L’ensemble des polynômes réels de degré 2 :
Un polynôme de degré 2 est un polynôme qui a la forme générale :
P(t) = a2 t2 + a1 t + a0.
Si on a un polynôme :
Pa(t) = a2 t2 + a1 t + a0
et un polynôme :
Pb(t) = b2 t2 + b1 t + b0,
on vérifie que la somme est :
Pa (t) + Pb(t) = (a2 + b2) t2 + (a1 + b1) t + (a0 + b0) .
Cette somme est un polynôme de degré 2 dont les trois coefficients sont (a2 + b2), (a1 +
b1) et (a0 + b0) .
Le vecteur zéro est le polynôme Pnul (t) dont les trois coefficients sont a2 = 0, a1 = 0 et a0
= 0.
On peut vérifier que Pa (t) + Pnul (t) = Pnul (t) + Pa (t) = Pa(t).
On peut vérifier facilement que :
Pa (t) – Pa(t) = Pnul (t)
(Pa (t) + Pb(t)) + Pc (t) = Pa (t) + ( Pb(t)) + Pc (t) )
Pa (t) + Pb (t) = Pb (t) + Pa (t).
On a donc montré que l’ensemble des polynômes est un groupe commutatif par rapport à
l’addition des polynômes.
Si on calcule α Pa (t) (α est un nombre réel), on obtient :
α Pa (t) = α (a2 t2 + a1 t + a0 ) = α a2 t2 + α a1 t + α a0 .
Ainsi, α Pa (t) est un polynôme de degré 2 dont les coefficients sont α a2 , α a1 et α a0 .