La
Cuisine
a
L'École Complémentaire
2*
Édition abrégée de
"La Cuisine
raisonnêe
retfi/e
et corrigée
50
SOUS
Des ateliers de
L'Action Catholique, Québec.
J 939
La
Cuisine
a
L'École
Complémentaire
i?e
Édition abrégée de
"La Cuisine raisonnêe"
reSiue
et corrigée
ENDROITS
DE
VENTE
PROCURE
DES
MISSIONS
rue
Atwater,
1520,
Montréal,,
rue Saint-Joseph,
228,
Québec.
INSTITUTION
CHANOINE BERUDET
Saint-Pascal
de
Kamouraska,
Que.
19
3 9
Nihil
obstat
Chan.
Edgar
CHOUINARD,
censeur.
Imprimatur
Quebeci,
die 5
juin
1939.
B. Ph.
GARNEATJ,
V.G.
TOUS DROITS RÉSERVÉS
PREFACE
M. G. Hayward, en 1909, écrit en tête de son MANUEL DE
CUISINE : « Il m'a paru indispensable de mettre entre les mains
de mes élèves un manuel imprimé, qui leur permît de suivre
l'enseignement donné sans voir à prendre des notes forcément
incomplètes,
et dont la rédaction souvent négligée et différée, occa-
sionne non seulement une perte de temps, mais expose à oublier
ce qui a été enseigné au cours. »
Qu'on nous laisse faire nôtres ces paroles. Car depuis que
nous enseignons la cuisine, combien de fois n'avons-nous pas
répété : « Nos élèves devraient avoir en mains un auteur
accrédité. »
Malheureusement les auteurs existants sont ou trop détaillés
ou trop abrégés ; ils ne contiennent que des recettes veuves
de
principes, recettes composées d'ingrédients coûteux ou qu'on n'a
pas à la main en ce pays, recettes calculées avec poids et mesures
peu en usage dans notre province, ou encore recettes antihygié-
niques.
L'ouvrage offert au public est un livre de cuisine seulement et
non pas d'économie dbmestique en général. Il est destiné aux
maîtresses de maison et aux jeunes filles, futures maîtresses de
maison. Il donne règles et principes ou raison d'être de tout ce
qu'il enseigne, ennoblit d'autant l'art de la personne qui cuisine,
et relève sa mentalité.
Il n'enseigne rien d'irréalisable, mais uniquement ce qui a
déjà été essayé et pratiqué à l'École.
Tout en enseignant une cuisine saine, hygiénique, il choisit
les ingrédients les moins coûteux et en moindre quantité possible
pour confectionner les mets suffisamment fortifiants.
Tous les auteurs de cuisine, étrangers ou canadiens, prescrivent
souvent, dans certaines recettes, des liqueurs alcooliques : vins,
cognac... Par principe, nous bannissons de nos recettes ces
matières dangereuses pour la cuisinière et son entourage, très
difficiles à trouver grâce à la prohibition de plus en plus générale,
prêchant indûment la nécessité de l'alcool dans les familles, et à
peu près inutiles dans les mets qui les contiennent et que seuls
peuvent humer les gourmets les plus raffinés.
1 / 244 100%
La catégorie de ce document est-elle correcte?
Merci pour votre participation!

Faire une suggestion

Avez-vous trouvé des erreurs dans linterface ou les textes ? Ou savez-vous comment améliorer linterface utilisateur de StudyLib ? Nhésitez pas à envoyer vos suggestions. Cest très important pour nous !