Corrigé devoir commun Terminale S 2 et 3 - 28 janvier 2012
Exercice 1
Partie A - Étude du signe d’une fonction
1. fsomme de fonctions dérivables sur ]0; +∞[est dérivable et sur cet intervalle :
f′(x) = 2 x+4
x.
Comme x > 0⇒2x > 0et 4
x>0, on déduit que f′(x)>0.
La fonction fest donc strictement croissante sur ]0; +∞[.
•lim
x→0
x2= 0 et lim
x→04ln x=−∞ ; par somme de limites, on a lim
x→0
f(x) = −∞.
L’axe des ordonnées est donc asymptote verticale à la courbe représentative de fau
voisinage de zéro.
•lim
x→+∞
x2= +∞et lim
x→+∞
4
x= 0 ; par somme de limites, on a lim
x→+∞
f(x) = +∞.
2. La fonction fcontinue car dérivable croît sur ]0; +∞[de −∞ à+∞. Elle réalise donc
une bijection de ]0; +∞[sur R; donc tout réel, en particulier 0a un antécédent unique
dans ]0; +∞[.
Il existe donc αréel supérieur à zéro tel que f(α) = 0.
3. De la question précédente résulte le signe de f(x):
•si 0< x < α alors f(x)<0;
•si x=αalors f(x) = 0 ;
•si x > α alors f(x)>0.
Partie B
1. g(x) = x⇔e−1
4x2
=x⇔ −1
4x2=ln x(par croissance de la fonction logarithme népérien,
les deux membres étant supérieurs à zéro) ⇔1
4x2+ln x= 0 ⇔x2+ 4 ln x= 0 ⇔f(x) = 0.
On a vu que l’unique solution de cette équation est le réel positif α. Donc αest aussi
l’unique solution de l’équation g(x) = x.
2. Par récurrence : initialisation u0= 0,5>0.
Hérédité : on suppose que la propriété est vraie pour un entier k>0et on montre
que la propriété est vraie pour l’entier k+ 1:un>0, et un+1 =g(un) = e
un
2
4>0.
Donc pour tout entier naturel n,un>0.
3. a) La fonction gest dérivable sur Rcomme composée de fonctions qui le sont, et
g′(x) = −x
2e
−x2
460sur ]0; +∞[, donc la fonction gest strictement décroissante sur
]0; +∞[.
b) Par suite, (un)est une suite alternée.
c) Après avoir entré la fonction gdans la fonction y1(x)(calculatrice TI), on entre
0,5 Entrée y1(ANS(1)) Entrée puis Entrée Entrée Entrée, ..., on obtient :
u0= 0,5, u1≈0,939413, u2≈0,802018, u3≈0,851455, u4≈0,834232, u5≈0,840309,
u6≈0,838174, u7≈0,838925.
Le plus petit entier npour lequel les trois premières décimales de unet un+1 sont
identiques est donc n= 6.
Puisqu’on a supposé que u66α6u7, on a donc 0,838174 6α60,838925.
Donc 0,838 est une valeur approchée de αà 10−3près.
On peut conjecturer que la suite converge vers la solution de l’équation g(x) = xdans
R+
⋆c’est-à-dire α.