Partie E – La crise économique (partie 1)
La crise : une tragédie économique et sociale
Dépression économique
Une crise est caractérisée par une période particulièrement longue et sévère de réduction de la
production et de l'activité économique
Des conséquences importantes de cette détérioration sont un fort taux de chômage, une
moindre exploitation des ressources et de nombreuses faillites.
L'agriculture et les matières premières procuraient à la population des Prairies un niveau de vie élevé.
Cependant, la région connaissait des difficultés et des défis.
Les fermiers avaient peu de contrôle sur le climat ou sur la volatilité des marchés étrangers.
La population faible des Prairies avait peu de représentation et de pouvoir à Ottawa.
La population et l'économie des Prairies étaient caractérisées par des cycles d'expansion et de
ralentissement sur lesquels les habitants n'avaient pas de contrôle.
Ces cycles agissaient comme des éléments déstabilisants.
Dans une large mesure, les Prairies jugeaient le gouvernement national et les autres régions du pays à
la lumière du critère suivant : est-ce que les mesures et les politiques mises de l'avant servaient ou
desservaient l'agriculture dans les Prairies?
La réceptivité des gouvernements aux conséquences des cycles d'expansion et de
ralentissement faisait partie de ce critère.
Le 29 octobre 1929, la Bourse de New-York s'effondrait. En quelques jours, des milliers de personnes
perdaient leurs économies et se retrouvaient dans la misère.
Les exportations du Canada n'ont pas tardé à ralentir à mesure que les nations, y compris les États-Unis,
principal client et investisseur, s'efforçaient de protéger leur marché intérieur et leurs emplois en
freinant les importations.
La décroissance du commerce international a provoqué l'effondrement de l'économie
canadienne.
À cette époque, le commerce et les investissements étrangers comptaient pour un tiers du
revenu national.