Le germe le plus souvent en cause est le pneumocoque.
1.1. Diagnostic :
1.1.1. Clinique : l’examen clinique doit rechercher
- signes généraux : début brutal ou progressif, AEG,
fièvre, sueurs nocturnes
- signes fonctionnels : dyspnée toux, expectoration
purulente et/ou rouillée, Douleurs thoraciques
- signes physiques : foyer de crépitants, souffle tubaire,
râles bronchiques, syndrome
Pleural.
- Signes de gravité : tachypnée, tachycardie, signes de
choc (hypo TA, marbrures, confusion) cyanose
1.1.2. Biologie : elle a valeur d’orientation
- hyperleucocytose à PNN, ou leucopénie
- élévation de la CRP
- VS accélérée
- Dosage de la pro calcitonine dont le taux élevé signe
l’origine bactérienne
- Sérologie des germes intracellulaires
- Hémocultures
- Recherche d’antigènes urinaires (pneumocoque,
légionnelle)
- Ionogramme, bilan hépatique, urée, créatinine, bilan de
coagulation à la recherche d’un signe de gravité
- Prélèvement bronchique par fibro (piège, brossage, LBA)
1.1.3. Radiologie : en plus de l’examen clinique c’est
l’élément clé du diagnostic de pneumopathie :
A- La radio du thorax : de face et de profil, elle peut
objectiver :
- Des opacités alvéolaires pouvant être systématisé
(PFLA) ou pas
- Des infiltrats