
Partie 2. 
2.1. Déterminer l'expression de l’énergie potentielle Ep(r) du satellite en  un point M de la 
trajectoire tel que 
. On prendra Ep()= 0. 
  On suppose maintenant la trajectoire circulaire et uniforme de rayon ro et d'énergie mécanique 
Em constante. 
  Etablir une relation simple entre l'énergie cinétique Ec et l'énergie potentielle Ep du satellite. 
2.2. Le satellite subit des frottements sur les hautes couches de l'atmosphère ; ces frottements sont 
équivalents à une force de freinage de module f = 
mv2. Ce freinage est très faible, et on peut 
supposer que les révolutions restent presque circulaires et que pour chacune d'elle, l'altitude h 
du satellite diminue de dh avec dh << h. L'altitude h est comptée à partir de la surface de la 
terre : ro = RT + h. 
  2.2.1.   Soient dv la variation de la vitesse pour un dh donné, et la période T de révolution. 
Montrer que 
 
    2.2.2.  Justifier l'évolution de la vitesse du satellite. 
  2.2.3.  A partir de la variation de l’énergie mécanique du satellite sur une révolution, 
exprimer 
 en fonction de h, dh et RT. 
2.3. En remarquant que la perte relative d'énergie mécanique est faible à chaque révolution, calculer 
le temps 
 au bout duquel le satellite s'écrasera sur la terre. 
  On fera l'hypothèse simplificatrice que la loi de frottement reste la même pendant toute la 
chute. 
2.4. La trajectoire du satellite peut être décrite dans son plan de trajectoire par l'équation en 
coordonnées polaires r = ro exp - 
 . 
    2.4.1.  Exprimer 
 en fonction de dh, RT et h. 
2.4.2.  Exprimer en fonction de ro et 
 la distance D parcourue par le satellite au cours 
d'une    quasi-révolution.  On pourra mettre en évidence ce résultat comme la distance 
d’une orbite    circulaire affectée d'un terme correctif en tenant compte de l'ordre de 
grandeur de 
. 
 
DTL5. 05/06.