Imagerie des tumeurs pariétales thoraciques

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Imagerie des tumeurs pariétales
thoraciques
S. Belmoukari, A. Benmoussa, N.
Touil, O. Kacimi, N. Chikhaoui
Plan
• Introduction
• Objectifs
• Tumeurs osseuses pariétales thoraciques
 malignes
Bénignes
• Tumeurs des parties molles
 malignes
bénignes
• Conclusion
• Bibliographie
Introduction
• Les tumeurs pariétales thoraciques primitives ayant pour
origine l’ensemble sternocosto intercostal ainsi que ses
enveloppes sont rares
• Peuvent être bénignes ou malignes
• On distingue les tumeurs osseuses des tumeurs des parties
molles
• Souvent méconnues
source d’erreurs diagnostiques
pour les radiologues
• L’imagerie surtout l’IRM joue un rôle important dans
l’orientation étiologique de ces tumeurs et permet la
réalisation d’un bilan lésionnel exhaustif
• on traitera les principales tumeurs pariétales thoraciques
Objectifs
• Connaître les différentes étiologies en
fonction de la localisation de la tumeur
• Connaître les éléments sémiologiques et
épidémiologiques permettant de restreindre
la gamme diagnostique
• Connaître les signes sémiologiques spécifiques
de certaines tumeurs
Tumeurs osseuses
• Les métastases osseuses sont les tumeurs pariétales
thoraciques osseuses les plus fréquentes surtout chez
le sujet âgé après 50 ans ;
• Les tumeurs primitives osseuses de la paroi thoracique
sont rares représentant 5 à 8% de l’ensemble des
tumeurs, caractérisées par leur diversité et leur
hétérogénéité.
• Toutefois la prévalence globale, L’âge, la nature de la
matrice et de la réaction périostée (si présente) sont
les principaux éléments permettant de limiter le
diagnostic différentiel
Tumeurs osseuses malignes
• Chez l’adulte ,Le Chondrosarcome est la
principale tumeur maligne et représente 33% de
l’ensemble des tumeurs osseuses primitives
malignes, le myélome vient en deuxième rang.
• Chez l’enfant, le sarcome d’Ewing est la tumeur
la plus fréquente
• Elles se caractérisent par leur caractère
symptomatique ; limites floues, destruction de la
corticale avec extension aux parties molles
adjacentes
Chondrosarcome :
• tumeur osseuse primitive maligne la plus fréquente chez l’adulte
• siège le plus souvent au niveau de la paroi thoracique antérieure au
niveau de la jonction chondrocostale ou chondrosternale,
• filiation possible avec une tumeur bénigne préexistante
(chondrome ou ostéochondrome)
• l’imagerie est évocatrice :La radiographie standard et la
tomodensitométrie: montrent une lyse osseuse , des calcifications
propres aux tumeurs cartilagineuses arciformes ou en pop corn ,des
appositions périostées.
• l’IRM montre l’aspect caractéristique des tumeurs cartilagineuses
avec un hypersignal en pondération T2 ,des septas en hyposignal et
des calcifications en asignal ;une prise de contraste et périphérique
après injection de PDC
• l’extension aux parties molles plaide en faveur en
l’ostéochondrome.
Patiente de 36 ans présentant un chondrosarcome: a)scanner en fenêtre osseuse
montrant une masse costale postérieure avec présence de calcifications chondroides
et extension extraosseuse. b) vue macroscopique de la pièce opératoire montrant les
calcifications cartilagineuses vues en scanner
Sarcome d’ewing :
• La localisation costale représente7 à 11 %
• Plus grande fréquence entre 10 et 15 ans
• sous forme d’une masse solitaire ou plusieures
masses avec ostéolyse, rupture de la corticale et
réaction périostée
• peut être siège de calcifications , des zones de
nécrose ou d’hémorragie
• caractérisé par son rehaussement intense âpres
injection de PDC
sarcome d’Ewing localisé à la première cote chez une patiente âgée de 18 ans
Ostéosarcome :
• tumeur mésenchymateuse maligne
• la localisation au niveau de la paroi thoracique
est rare caractérisée par la fréquence des
récidives locales , des métastases pulmonaires et
ganglionnaires.
• affecte souvent l’adolescent ou l’adulte
• L’imagerie montre une ostéolyse pure ou mixte
avec rupture de la corticale et extension aux
parties molles
• La réaction périostée spiculée est fréquente
Ostéosarcome chez un patient de 39 ans :a)TDM après injection de
PDC montrant une masse osseuse au niveau de la jonction costo
vertebrale siège de calcifications, b) IRM en pondération T2 appréciant
l’extension extra osseuse
Ostéosarcome parostéal chez un patient de 41 ans a) coupe axiale
scannographique montrant une masse scapulaire gauche de densité
calcique b) IRM séquence en pondération T2 montrant les zones en
hyposignal refletant les calcifications c) pièce opératoire
correspondante
Myélome
• affecte le sujet âgé ;
• localisation costale fréquente souvent multiple
• forme particulière :le plasmocytome solitaire
Lésions otéolytiques
sternocostovertebraleassociées à
une masse sous pleurale chez un
patient de 69 ans présentant un
myélome multiple
Tumeurs osseuses bénignes
Dysplasie fibreuse :
•
•
•

La plus fréquente représente 30% des tumeurs costales bénignes
Les patients sont généralement asymptomatiques
L’imagerie standard et la tomodensitométrie montrent :
Dans les formes condensantes, un élargissement fusiforme avec
épaississement et sclérose .
 Dans les formes lytiques l'aspect est en général celui d'une lacune
osseuse bien limitée par un liseré d'ostéocondensation
 L'aspect mixte est le plus fréquent avec toujours un os épaissi qui
contient en proportion variable des zones ossifiées, des zones
kystiques radiotransparentes et des zones d'os néoformé de densité
inférieure à l'os compact (250 à 600 UH)
• L’IRM rarement utile montre un hyposignal T1 et T2
Dysplasie fibreuse costale gauche :TDM et IRM en coupe axiale
montrant un aspect soufflé fusiforme de densité tissulaire
calcifié avec liseré de sclérose périlésionnelle
Ostéochondrome
•
•
•
•
•
excroissance osseuse à la surface de l’os coiffée par du cartilage
Siège fréquent au niveau de la jonction chondrocostale
Souvent asymptomatique
Affecte le sujet jeune entre 10 et 15 ans
la radiographie standard et le scanner montrent une excroissance
dont la corticale est en continuité avec celle de l’os sans
interposition corticale ; peut être siège de calcifications ;
• l’aspect irrégulier de la périphérie de la lésion pourrait faire
discuter une dégénérescence sarcomateuse
• L’IRM est rarement utile sauf en cas de doute d’une
dégénerescence sarcomateuse (mesure de l’épaisseur de la coiffe
cartilagineuse et apprécie l’extension aux parties molles)
Chondrome :
• développé le plus souvent dans la médullaire (enchondrome) plus
rarement à la surface de l’os (chondrome périostéal)
• le plus souvent après 20 ans
• La radiographie standard et La tomodensitométrie montre une
ostéolyse bien limitée soufflant la corticale sans la rompre et
contenant parfois des calcifications floconneuses
Kyste anévrysmal :
• lésion dystrophique vasculaire
• âge de prédilection entre 10 et 20 ans
• Lésion souvent expansive posant un problème de diagnostic
différentiel avec une tumeur maligne
Ostéochondrome chez une
femme de 39 ans la TDM montre
une lésion se projetant en dedans
d’une coté droite siège de
calcifications denses l’IRM met en
évidence la capsule cartilagineuse
qui a un signal légèrement plus
élevé que le muscle adjacent
Aspect tomodensitométrique
et anatomopathologique d’un
chondrome chez une patiente
de 25 ans
Kyste anévrysmal chez une patient de 54 ans montrant une lésion lytique
claviculaire gauche expansive ayant la même densité que le muscle adjacent
en IRM cette masse a un hypersignal global supérieur à celui de la graisse
avec des cloisons (flèche)
Tumeurs des parties molles
Tumeurs bénignes des parties molles
D’origine graisseuse :Lipome
diagnostic facile en imagerie :
• échographie : lésion fibrillaire
hyperéchogène peut être superficielle sous
cutanée ou intramusculaire ou être
transmurale à travers un espace intercostal
• TDM : Densité franchement négative (-100 /160 UH)
• IRM : intensité élevée sur les séquences
échos de spin pondérées en T1, plus faible
sur les séquences pondérées en T2, basse en
séquences inversion récupération et
suppression de graisse
• parfois indistinguable d’un liposarcome bien
différencié
TDM thoracique
montrant un lipome
pariétal thoracique
D’origine nerveuse :
Neurofibrome/schwannome
Neurofibrome :
•
•
•
rencontrés au cours des neufibromatoses
TDM : lésion hypodense dont le comportement après injection de PDC est
variable : prise de contraste homogène ou au contraire hétérogène pour les
neurofibromes de grande taille qui sont siège de nécrose, hémorragie avec lyse
osseuse.
LIRM plus performante que le scanner pour apprécier les rapports de la lésion
Schwannome :
•
•
•
•
•
localisation rare
âge de prédilection entre 20 et 50 ans
d’évolution lente progressive
l’aspect tomodensitométrique est non spécifique
En IRM les tumeurs neurogènes sont décrites hyperintense en T1 avec une zone
centrale se rehaussant plus que la périphérie après injection de Gadolinium.
Sur les séquences pondérées en T2, les tumeurs neurogènes ont un signal
caractéristique très intense en périphérie et plus faible au centre, réalisant un
aspect « en cible »
Neurofibrome chez une
patiente de 37 ans a)
séquence pondérée en T1
avec injection de gadolinium
et suppression de graisse
montrant la prise de
contraste centrale plus
importante , b) séquence
pondérée en T2 montrant
l’aspect en cible
caractéristique
Aspect de schwannome pariétal
chez un patient de 43 ans : sous
forme d’un nodule extrapleural le
long d’un nerf intercostal
fleche indiquant la zone
hypodense témoignant la
dégénérescence myxoide parfois
présente
D’origine vasculaire:
hémangiome caverneux / lymphangiome
Hémangiome caverneux :
• localisation exceptionnelle,
• généralement asymptomatique
• La radiographie thoracique permet de poser le diagnostic
d′une tumeur costale sous forme d′une lésion expansive,
lytique soufflant la corticale.
• A la tomodensitométrie thoracique l′hémangiome apparaît
comme une tumeur expansive de densité hétérogène avec
des fines travées osseuses donnant un aspect en "nid
d′abeilles" ou en "rayon de miel"
Lypmhangiome :
• se présente également sous forme de structure de densité
liquidienne cloisonnée ne prenant pas le contraste.
Hémangiome caverneux chez un patient de 46 ans: IRM avec séquence pondérée en
T1 (a) et après injection de gadolinium avec suppression de graisse
(b)montrant « l’aspect en nid d’abeille » : masse pariétale mal définie hétérogène
avec prise de contraste des vaisseaux dilatés
D’origine fibreuse:
Elastofibrome dorsal / Fibrome desmoide
Elastofibrome dorsal :
•
•
•
localisé typiquement sous la pointe de l’omoplate.
volontiers bilatéral
Sa composition tissulaire, faite de couches de tissus de type fibreux et de type
graisseux, en fait une masse dont le diagnostic est souvent aisément posé en
imagerie en particulier la tomodensitométrie et l’IRM ;Ces méthodes peuvent
reconnaître le tissu graisseux (densité négative en TDM, hypersignal T1 et de
signal intermédiaire en T2) dans le tissu de type fibreux (densité et signal
intermédiaire en TDM et en IRM proches de ceux des muscles)
Fibrome desmoide :
• forme localement invasive
• peut se développer au niveau de la paroi thoraco abdominale en particulier
chez les patients ayant une polypose colique familiale (syndrome de
GARDNER)
• TDM et IRM : aspect non spécifique; l’infiltation musculaire et les récidives
locales sont fréquentes
IRM en coupes coronale (c)et transversales
en pondération T1 (a) et T2 (b) : les masses
situées au versant postérolatéral de la cage
thoracique (flèches) comportent du tissu en
signal relativement faible en T1 et faible en
T2, proche de celui du tissu musculaire,
alternant avec des couches lamellaires en
hypersignal en T1 et intermédiaire en T2, de
type graisseux
Tumeurs malignes des parties molles
D’origine graisseuse :
Liposarcome
•
•
•
•
•
•
14 à 18% de l’ensemble des tumeurs malignes des parties molles en
deuxième rang après l’histiocytofibrome malin (UPS)
Affecte les patients entre 50 et 70 ans
l’OMS définit 5 sous types : le liposarcome bien différencié représente le
sous type le plus fréquent environ 50% de l’ensemble de ces lésions
en scanner, le liposarcome bien différencié contient habituellement plus
de 75%de cellules graisseuses, la lésion est de contours bien définis , de
densité graisseuse comportant des cloisons ou des nodules
intralésionnels.
en IRM :la lésion est en hypersignal T1 ,moins intense T2 et en hyposignal
sur les séquences utilisant un effacement du signal de la graisse.
Le diagnostic différentiel entre un lipome et un liposarcome bien
différencié peut être difficile en imagerie : certains signes peuvent plaider
en faveur du liposarcome : la présence de plus de 3 septas
épais(supérieurs à 2mm)et la présence d’une composante nodulaire
tissulaire.
Liposarcome bien différencié chez un homme de 51 ans: IRM séquence pondérée T1
met en évidence une masse pariétale assez bien limitée en hypersignal hétérogène
avec extension au muscle adjacent b) l’injection de gadolinium montre le
rehaussement nodulaire diffus, c) l’image anatomopathologique montre l’atypie
nucléaire adipocytaire (pointe de flèche)
D’origine vasculaire :
angiosarcome :
•
•
•
imagerie aspécifique
signes d’agressivité radiologique ostéolyse, rupture de la corticale avec
extension aux parties molles
la multificalité permet d’orienter vers une origine vasculaire
Angiosarcome chez un patient
de 67 ans : séquence axiale
avec injection de gadolinium
montre une volumineuse masse
invasive avec rehaussement
hétérogène , des vaisseaux en
vide de signal sont vus à la
surface de la tumeur
D’origine fibreuse :
l’histiocytofibrome malin
•
•
•
•
•
•




le sarcome malin le plus fréquent des tissus mous
survient chez des sujets âgés
la localisation au niveau de la paroi thoracique est rare
D’origine généralement aponévrotique ou musculaire rarement osseuse
les types storiforme et pléiomorphique représentent les deux tiers des
types histologiques
en scanner il se présente sous forme d’une masse hétérogène non
spécifique avec des calcifications présentes dans 5 à 20% des cas et
érosion possible de l’os adjacent
en IRM , MFH peut paraitre soit homogène ou hétérogène
sur les séquences pondérées en T1 : signal bas à intermédiaire , peut être
siège de zones en hyposignal en rapport avec des calcifications
sur les séquences pondérées en T2 :hypersignal hétérogène
rehaussement hétérogène après injection de gadolinium
parfois composante hémorragique principale
Histiocytofibrome malin chez une
patiente de 68 ans a) TDM
thoracique montrant une masse
tissulaire envahissant le sternum
avec extension aux parties molles
adjacentes b) pièce opératoire
correspondante
A/ aorte ascendante R/ cote
D’origine musculaire :
leiomyosarcome /Rhabdomyosarcome :
leiomyosarcome :
• de siège cutané ou sous cutané ;
• survient généralement à l’age adulte
• une association avec l’EBV ou terrain d’immunodépression
ont été rapportés ;
• en tomodensitométrie les leiomyosarcomes se présentent
souvent sous forme de volumineuses masses
hypervascularisées siège de zone kystique et de nécrose
• en IRM :ces masses sont souvent en hyposignal
hétérogène T1 , hypersignal hétérogène T2 , se rehaussant
de façon hétérogène essentiellement en périphérie après
injection de gadolinium
Rhabdomyosarcome :
• sont des sarcomes de haut grade
• la localisation au niveau de la paroi thoracique est
relativement rare
• plusieurs sous-types histologiques de rhabdomyosarcome:
embryonnaire, alvéolaire et pléomorphe
• les rhabdomyosarcomes alvéolaire et pléomorphe en IRM
présentent des zones de nécrose avec une faible intensité
qui sont non modifiées après injection de produit de
contraste alternant avec des zones annulaires de haute
intensité rehaussées après injection de PDC.
• les rhabdomyosarcomes embryonnaires surviennent
généralement chez les enfants et peuvent s’entendre au
niveau médiastinal
Rhabdomyosarcome chez une femme
agée de 51 ans ; TDM thoracique en
reconstruction coronale montrant une
masse tissulaire au sommet de
l’hémithorax gauche envahissant le
muscle, le fascia, le tissu adipeux,
les nerfs et les structures vasculaires
(flèches). A) aorte,
C) clavicule.
Léomyosarcome chez une patiente de 49
ans , IRM séquence pondérée en
reconstruction sagittale avec injection de
gadolinium montrant une masse des
parties molles avec un rehaussement
hétérogène la flèche montre
l’envahissement musculaire
D’origine nerveuse :
neuroblastome
• les neuroblastomes surviennent généralement des
enfants
• se manifestent par des masses palpables cliniquement
associées ou non à une douleur thoracique
• en tomodensitométrie , le neuroblastome se présente
sous forme d’une tumeur mal définie siège de
calcifications
• en IRM aspect hétérogène et non spécifique siège
fréquent de zones de nécrose et d’hémorragie , l’IRM
permet de mieux apprécier l’extension intrathécale
Conclusion
• Les tumeurs osseuses peuvent être bénignes ou malignes.
• L’âge, la nature de la matrice et de la réaction périostée (si
présente) sont les principaux éléments permettant de restreindre la
gamme diagnostique.
• Les tumeurs des parties molles peuvent intéresser le tissu adipeux,
vasculaire, nerveux, musculaire ou cutané
• La TDM et l’IRM définissent la morphologie tumorale , son
extension éventuelle aux parties molles , la plèvre et aux poumons
et permettent de guider un geste biopsique.
• la prévalence globale et les chiffres statistiques sont importants à
connaitre : les plus fréquentes des tumeurs des parties molles sont
les lipomes , les tumeurs nerveuses et vasculaires , les plus
fréquentes des tumeurs osseuses sont le sarcome d Ewing avant 20
ans et las métastases osseuses après 50 ans
Bibliographie
Chest Wall Tumors:Radiologic Findings and Pathologic Correlation Part 2. Malignant Tumors1
Ukihide Tateishi, MD, PhD ● Gregory W. Gladish, MD ● Masahiko Kusumoto, MD, PhD ● Tadashi Hasegawa, MD, PhD ●
Ryohei Yokoyama, MD ● Ryosuke Tsuchiya, MD, PhD ● Noriyuki Moriyama, MD, PhD
RG Volume 23 ● Number 6 /1491 -1508 november december 2003
Imaging of Primary Chest Wall Tumors with Radiologic-Pathologic Correlation1
Se Jin Nam, MD • Sungjun Kim, MD • Beom Jin Lim, MD • Choon-Sik Yoon, MD • Tae Hoon Kim, MD • Jin-Suck Suh, MD •
Doo Hoe Ha, MD Jong Won Kwon, MD • Young Cheol Yoon, MD • Hye Won Chung, MD Mi Sook Sung, MD • Yun Sun
Choi, MD • Jang Gyu Cha, MD
RG volume31 number3 / 749-769 may –june 2011
Chest Wall Tumors: Radiologic Findings and Pathologic Correlation Part 1. Benign Tumors1
Ukihide Tateishi, MD, PhD ● Gregory W. Gladish, MD ● Masahiko Kusumoto, MD, PhD ● Tadashi Hasegawa, MD, PhD ●
Ryohei Yokoyama, MD ● Ryosuke Tsuchiya, MD, PhD ● NoriyukiMoriyama, MD, PhD
RG f Volume 23 ● Number 6/ 1477-14901508 november december 2003
LE SYNDROME PARIÉTAL THORACIQUE :Sémiologie, étiologies et diagnostics différentiels
J Giron, N Sans, ML Despeyroux, O Loustau, H Gandois,D Galy, JJ Railhac
Service central d’imagerie – CHU Purpan – Toulouse
imagerie de l’elastofibrome dorsalwww.rhumatologie.asso.fr/05-Bibliotheque/.../pub-71-1143-1149.asp‎
Imagerie de l’elastofibrome dorsal
www.rhumatologie.asso.fr/05-Bibliotheque/.../pub-71-1143-1149.asp‎
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