JFR 2013 - 1304 - Carcinose péritonéale : quelle imagerie... partie Mis à jour le 08/04/2014 par SFR

JFR 2013 - 1304 - Carcinose péritonéale : quelle imagerie pour la détection? 3e
partie
Mis à jour le 08/04/2014 par
SFR
Apport des autres techniques dimagerie : PET et IRM de diffusion
Orateur : Clarisse Dromain
Messages à retenir
Le FDG-TEP scanner a une meilleure sensibilité que le scanner pour détecter les atteintes mésentériques et pelviennes ainsi que les nodules au contact
des anses digestives.
Les principaux faux négatifs de la TEP sont liés aux infiltrations tumorales de petite taille (<10mm) et aux formes histologiques dadénocarcinomes
mucineux.
LIRM de diffusion améliore la détectabilité des nodules de carcinose de certains sites anatomiques difficiles tels que la coupole diaphragmatique droite,
les anses digestives et le pelvis.
Pour diminuer les faux positifs lié à leffet T2 il est indispensable de corréler les images de diffusion avec les images T2 et/ou les cartographies d
ADC.
La TEP et/ou l’IRM de diffusion sont indiquées dans le bilan pré-opératoire des carcinoses péritonéales afin doptimiser le bilan dextension et de mieux
prédire la résécabilité de latteinte péritonéale.
Résumé
Contrairement à limagerie par scanner, il existe en TEP-scan un excellent contraste entre les implants tumoraux péritonéaux et le bruit permettant une
détection accrue de certaines formes de carcinose. La sensibilité du TEP-scan par site métastatique varie de 63 à 93%. Certaines limites subsistent
cependant dans les atteintes infra-centimétriques, les implants de type mucineux et certaines localisations, en particulier dans lhypochondre droit. La
captation physiologique du traceur par lestomac et le tube digestif peut également être responsable de faux positifs. LIRM de diffusion est lautre technique
dimagerie permettant daméliorer la détectabilité des implants en supprimant le signal de lascite, du liquide digestif et de la graisse. Afin daugmenter la
valeur prédictive positive de lIRM de diffusion, il est nécessaire dutiliser des valeurs de b suffisamment élevées (>600s/mm2). Sa sensibilité par site varie
de 74 à 90%. Les limites de lIRM de diffusion sont la restriction physiologique de certains organes (rate, surrénales, ganglions), l’effet T2 persistant des
structures à fort T2 (effet « T2-shine through ») et certaines tumeurs à faible densité cellulaire telles que les tumeurs séreuses et mucineuses et les
tumeurs calcifiées.
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