Canada 2016 Revue des marchés et perspectives Avril 2016 Ce document a été préparé par Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée, et vous est fourni par Fonds d’investissement HSBC (Canada) Inc. (FIHC). Veuillez communiquer avec votre conseiller en fonds communs de placement de FIHC pour discuter de toute question que vous pourriez avoir sur votre portefeuille de placements, ou encore pour discuter de vos objectifs et de votre situation personnelle. L’inquiétude à l’égard de la croissance mondiale devrait persister Revue du premier trimestre Perspectives pour le deuxième trimestre Selon l’indice composé S&P/TSX, les actions canadiennes ont terminé le trimestre en hausse de 4,5 %. La Réserve fédérale américaine devrait augmenter les taux d’intérêt aux É.-U. d’ici la fin de l’année. Les É.-U. restent un moteur de croissance mondiale. L’économie canadienne semble s’être affermie. En baisse au début de l’année, les prix du pétrole ont affiché une légère hausse pour le trimestre. Les actions canadiennes continuent d’afficher des valorisations intéressantes. Les marchés ont beaucoup fluctué avant de terminer le trimestre en hausse. Dans l’ensemble, nous affichons un optimisme prudent à l’approche du milieu d’année. Le fragile équilibre entre faible croissance et faible inflation devrait être la caractéristique dominante pour 2016. Nous prévoyons une divergence des politiques monétaires : les États-Unis augmenteront leurs taux d’intérêt, le Canada maintiendra le statu quo et l’Europe, le Japon et la Chine continueront d’injecter des liquidités. Les marchés canadiens pourraient s’améliorer si une reprise des marchés émergents et de l’énergie s’accélérait. Comme en 2015, l’économie américaine reste un moteur de croissance, car les consommateurs continuent de dépenser et les données sur l’emploi restent vigoureuses. Toutefois, le léger ralentissement du secteur des services en février pourrait indiquer un affaiblissement de la croissance. Dans l’ensemble, la croissance aux États-Unis et la faiblesse du dollar canadien sont favorables pour une économie d’exportation comme le Canada. La HSBC prévoit une croissance de 2,0 % pour le PIB des États-Unis en 2016. À titre de comparaison, nous prévoyons une croissance de 1,0 % pour le Canada et de 2,3 % pour l’économie mondiale cette année. Nous continuons de prévoir deux hausses de taux d’intérêt du côté de la Réserve fédérale américaine cette année. Toutefois, la Fed semble s’attendre à une croissance timide aux États-Unis, du fait de la morosité de l’économie mondiale. Si l’économie mondiale s’affaiblit plus que prévu, la Fed pourrait maintenir le statu quo. Faits saillants des marchés Le trimestre a eu un démarrage difficile, mais s’est terminé sur une note positive, ce qui témoigne des dangers de l’anticipation des marchés, les actions canadiennes, mesurées par l’indice composé S&P/TSX, terminant en hausse de 4,5 %. Le décrochage des actifs risqués est surtout dû au pessimisme à l’égard de la croissance économique mondiale. Durant le trimestre, la stabilisation des prix et la progression des produits de base clés (comme le pétrole) qui en a découlé, combinées à l’amélioration des perspectives de croissance en Chine, ont aidé les marchés à se redresser. Les marchés obligataires et les fonds internationaux ont également affiché une belle tenue. La stabilisation des prix du pétrole et des autres produits de base est une bonne nouvelle pour l’économie canadienne, qui dépend largement des exportations et des ressources naturelles. À la fin du trimestre, le baril de pétrole se négociait à environ 37 $US, en hausse d’environ un tiers depuis la mi-février. C’est également une bonne nouvelle pour les consommateurs et cela pourrait soutenir la demande en 2016. La période estivale devrait également alimenter la demande, les Américains faisant de plus longs trajets en voiture pendant les vacances. Même si l’on peut s’attendre à une amélioration du fait de cette stabilisation des prix du pétrole, rien ne permet d’espérer un retour aux prix élevés de 2014. Le financement de nouveaux projets et l’ouverture de nouveaux puits s’annoncent difficiles dans ce contexte. Selon Baker Hughes, le nombre d’installations de forage pétrolier et gazier au Canada et aux États-Unis a chuté pour s’établir à environ 500 installations actives à la fin du mois de mars, contre plus de 1 100 douze mois plus tôt. Sur le plan sectoriel, la période de trois mois terminée le 31 mars s’est soldée par des gains importants. L’énergie a progressé de 8,9 % et les matériaux, de 20,0 %. La consommation discrétionnaire et les biens de consommation de base ont progressé de 3,1 % et de 7,1 %, respectivement. La finance a terminé en hausse de 3,7 %. La santé a été l’exception, perdant 67,3 % parce qu’un titre fortement représenté dans ce secteur a été malmené durant le trimestre. Page 1 de 3 Économie canadienne – Belle tenue en janvier De nombreux économistes font remarquer que l’économie canadienne est peut-être entrée dans une nouvelle phase. En janvier, le PIB réel du Canada (qui est corrigé de l’inflation) a progressé de 0,6 % par rapport au mois précédent. En décembre, la croissance du PIB était de 0,2 %. Par ailleurs, selon les prévisions consensuelles, le gain attendu pour janvier était de seulement 0,3 %. Les données de janvier sont également les plus élevées qui aient été observées depuis le milieu de 2013 et, fait encourageant, elles sont attribuables à de nombreux secteurs. Les données de Statistique Canada montrent que janvier a marqué la quatrième hausse mensuelle consécutive. L’activité manufacturière et les ventes au détail ont été particulièrement dynamiques. Le secteur manufacturier a progressé de 1,9 % en janvier, après une hausse de 1,1 % en décembre. Les ventes de véhicules motorisés en janvier ont nettement contribué. Face à la croissance du secteur manufacturier, on pourrait avancer que la dépréciation du dollar canadien stimule les exportations canadiennes, ce qui pourrait aider l’économie nationale à se redresser, après les importants ralentissements liés à la chute des prix du pétrole. La production de biens a augmenté de 1,2 % en janvier, surtout en raison de la croissance de l’activité manufacturière et de l’exploration minière, ainsi que de l’extraction de pétrole et de gaz. Les services aux collectivités, la construction, l’agriculture et l’exploitation forestière ont également enregistré des gains. Pour le quatrième mois d’affilée, le secteur des services a progressé (+0,4 %). Les secteurs suivants ont connu une forte croissance : le commerce de détail, la finance, les assurances, le secteur public (qui regroupe l’enseignement, la santé et l’administration), le transport et les services d’entreposage. En revanche, l’activité a diminué dans le commerce de gros et le secteur des arts, spectacles et loisirs. Le budget fédéral rendu public en mars a respecté la promesse qui avait été faite de recourir à un déficit actif pour stimuler l’économie. La Banque du Canada pourrait encore réduire les taux d’intérêt cette année, mais l’amélioration des données sur le PIB et les mesures de relance budgétaire pourraient lui permettre de maintenir le statu quo quelque temps. Initialement, le marché obligataire n’a pas très bien réagi à l’annonce du budget, en raison du financement supplémentaire qui sera requis. Cependant, il est important de mettre le budget en perspective. Le déficit actif de 30 milliards de dollars proposé aura une incidence, mais comme l’économie nationale représente 2 billions de dollars, il est probable que cette incidence sera inférieure aux prévisions de certains. L’emploi n’a pas varié en février et le taux de chômage a progressé de 0,1 point de pourcentage pour s’établir à 7,3 %. Cette modeste hausse est peut-être due au fait que le nombre de personnes à la recherche d’un emploi a augmenté, car l’économie s’affermit. L’année à venir L’inflation devrait augmenter cette année, sans être préoccupante. Nous prévoyons que l’inflation globale (par opposition à l’inflation de base, qui exclut les prix de l’énergie) terminera l’année 2016 à 1,1 % au Canada. Selon nos prévisions, l’économie mondiale rebondira durant l’année à la faveur d’une reprise partielle des prix des produits de base et d’une diminution des capacités excédentaires. Nous estimons que la Chine dispose des outils budgétaires et monétaires pour obtenir un atterrissage en douceur de son économie, qu’elle s’efforce de réorienter, en mettant l’accent sur la consommation plutôt que sur les investissements. Dans l’ensemble, bien qu’il ne fasse aucun doute que nous serons aux prises avec la volatilité en 2016, nous demeurons d’un optimisme prudent à l’approche du milieu d’année. Le taux prévu par la HSBC et la Banque du Canada, soit un taux de croissance du PIB de 1,0 %, pourrait avoir une incidence favorable, étant donné l’excellent début d’année. La Banque du Canada a publié ses prévisions en janvier, plusieurs mois avant que Statistique Canada ne publie les données sur le PIB (le 31 mars). L’économie canadienne en bref : Dernière période Il y a un an PIB réel Janvier 0,6 % var. sur 1 mois 1,5 % var. sur 1 an Taux de chômage* Février 7,3 % 6,9 % Mises en chantier (milliers)* Février 212,6 156,3 Ventes de véhicules automobiles neufs (milliers)* Janvier 110,9 101,6 Ventes au détail Janvier 2,1 % var. sur 1 mois 6,4 % var. sur 1 an Balance du compte courant* T4 2015 15,4 G$ (déficit) 14,6 G$ (déficit) Indice des prix à la consommation Février 0,2 % var. sur 1 mois 1,4 % var. sur 1 an * Les valeurs indiquées sont pour la plus récente période et pour la même période un an auparavant. Sources : Statistique Canada et Société canadienne d’hypothèques et de logement, 4 avril 2016. Page 2 de 3 Renseignements importants : Le présent document a été préparé par HSBC Global Asset Management Limited (AMG) ou Gestion globale d’actifs HSBC (Canada) Limitée (GGAC) et est distribué par Fonds d’investissement HSBC (Canada) Inc. (FIHC) («nous», signifie AMG, GGAC et FIHC, collectivement). 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Les rendements passés dont il est question dans ce document ne constituent pas une indication fiable des rendements futurs, et les prévisions, projections et simulations qui peuvent être fournies dans ce document ne sont pas non plus indicatives des résultats futurs. Si vous détenez des placements étrangers, le taux de change peut faire fluctuer leur valeur. Les placements dans des marchés émergents sont, par nature, généralement plus risqués et volatils que les placements dans des marchés développés. Les économies émergentes sont généralement très dépendantes du commerce international et, en conséquence, elles sont très vulnérables, et pourraient continuer à l’être, aux barrières commerciales, aux contrôles des changes et aux interventions sur les marchés des devises ainsi qu’aux autres mesures protectionnistes imposées ou négociées par les pays avec lesquels elles ont des échanges commerciaux. Elles sont également vulnérables, et elles pourraient continuer à l’être, à la conjoncture économique dans les pays avec lesquels elles ont des échanges commerciaux. Les placements dans les fonds communs de placement comportent un risque de marché. Veuillez lire attentivement tous les documents pertinents. Nous n’acceptons aucune responsabilité quant à l’exactitude ou à l’exhaustivité de renseignements de tiers obtenus de sources que nous croyons fiables, mais qui n’ont fait l’objet d’aucune vérification indépendante. Ce document a été traduit de l’anglais par Fonds d’investissement HSBC (Canada) Inc. La version anglaise représente la version officielle. GGAC fait partie de HSBC Global Asset Management [Gestion globale d’actifs HSBC], l’unité mondiale de gestion de placements de HSBC Holdings plc. 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