3
ont été solides au Canada pendant le trimestre. Après
un mois de septembre robuste, l’emploi a continué
de s’améliorer en octobre, avec la création de 43 000
emplois et la baisse du taux de chômage à 6,5 %, son
plus bas niveau depuis novembre 2008. Les 10 700
emplois perdus en novembre étaient des emplois à
temps partiel; les emplois à plein temps ont augmenté
pour un troisième mois d’aflée. Le taux de chômage
s’est établi à 6,6 % en novembre, en hausse de 0,1 %
par rapport à octobre.
En novembre, l’ination a diminué de 0,4 % sur une
base mensuelle dans la foulée de la chute des prix
de l’énergie. Sur 12 mois, l’ination globale a été de
2 %, soit à l’intérieur de la fourchette cible de 1 % à
3 % xée par la Banque du Canada. En novembre,
l’ination de base, qui exclut l’énergie et l’alimentation,
a été stable d’un mois à l’autre et en hausse de 2,1 %
d’une année à l’autre.
États-Unis
La croissance économique a été vigoureuse au
troisième trimestre. Grâce à un PIB en hausse de
5,0 % sur une base annualisée, les États-Unis ont fait
relativement bonne gure dans un contexte mondial
de faible croissance. Plusieurs facteurs ont contribué à
la croissance américaine, notamment les dépenses de
consommation personnelle, les investissements dans
des immobilisations résidentielles et non résidentielles,
les dépenses publiques et les exportations.
L’emploi a continué de s’améliorer au cours du
trimestre. Le nombre d’emplois non agricoles a
augmenté de 321 000 en novembre, surpassant les
attentes. Il s’agit du dixième mois de suite au cours
duquel on a enregistré des gains supérieurs à 200
000. Le taux de chômage a baissé à 5,8 % en octobre
et s’y est maintenu en novembre.
L’ination globale a diminué de 0,3 % en novembre,
soit plus que prévu, alors que les prix de l’énergie
continuaient de chuter. Sur 12 mois, elle a augmenté
de 1,3 %. L’ination de base a augmenté de 0,1 %
en novembre et de 1,7 % sur 12 mois.
Marchés internationaux
La zone euro demeure fragile, afchant une
croissance modeste de 0,2 % au troisième trimestre
selon la deuxième estimation (les chiffres du PIB ne
Aperçu du Comité de répartition des actifs
de Gestion de patrimoine TD
Dans les années qui ont suivi la crise nancière, les actions
ont enregistré de très solides rendements, soutenues par les
politiques expansionnistes mises en œuvre à l’échelle mondiale,
la robuste croissance des bénéces et l’accroissement des ratios
de valorisation. Les fondements de cette conjoncture deviennent
toutefois moins convaincants. Les mesures d’assouplissement
quantitatif ont pris n aux États-Unis, et la politique monétaire prend
une orientation plus neutre. Le Comité de répartition des actifs de
Gestion de patrimoine TD (« nous ») croit que la croissance des
bénéces sera plus lente au cours des prochaines années; leur
progression est revenue à un rythme tendanciel et aux États-Unis, la
vigueur du dollar constituera probablement un obstacle. En dernier
lieu, les valorisations boursières sont désormais raisonnables, après
avoir été intéressantes durant la période qui a suivi la crise nancière.
Nous croyons, par conséquent, que les rendements seront plus
timides à l’avenir que lors des cinq dernières années. Selon nous, il
faut aussi s’attendre à une recrudescence de la volatilité.
Titres à revenu xe
Les politiques expansionnistes des banques centrales, jumelées
à une forte demande des investisseurs, ont fait chuter les taux
des obligations à de très faibles niveaux. Nous estimons que,
compte tenu de l’impôt et de l’ination, les perspectives des titres à
revenu xe sont modestes, et nous prévoyons que les obligations
procureront des rendements à peu près équivalents aux coupons.
Nous continuons de privilégier les obligations de sociétés de
première qualité puisque les obligations de sociétés continuent
d’offrir un rendement supérieur aux obligations gouvernementales.
Actions
Les évaluations ont redescendu à leurs niveaux historiques, le
chômage diminue, le taux d’utilisation des capacités s’accroît et le
dollar américain monte. Ces facteurs nous portent à penser que
les rendements seront plus modestes à l’avenir que lors des cinq
dernières années et qu’il faut s’attendre à une recrudescence de
la volatilité. Dans ce contexte, les dividendes constitueront un
élément plus important du rendement. Nous continuons de préférer
les actions nord-américaines à grande capitalisation de qualité
supérieure dont les dividendes procurent un revenu en hausse
progressive et constante.
Résumé
En dépit de nos perspectives plus prudentes, nous continuons à
préférer les actions aux titres à revenu xe, car nous estimons que
le rendement réel des obligations sera faible. Cependant, nous nous
attendons à ce que l’écart entre le rendement des titres à revenu
xe et celui des actions soit inférieur à ce qu’il a été au cours des
dernières années.
Nous sommes toujours attentifs aux facteurs macroéconomiques,
notamment à la faible croissance économique mondiale,
aux niveaux élevés des dettes souveraines et aux pressions
inationnistes et déationnistes. Bien que le risque ait augmenté
récemment, l’amélioration de l’économie américaine et le maintien
de liquidités abondantes par les banques centrales dans le monde
contribuent à réduire la probabilité de scénarios extrêmes, et nous
prévoyons que les banques centrales maintiendront leur politique
expansionniste encore quelque temps.
...suite à la page 4