Économie et marchés

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Quatrième trimestre de 2014
Économie et marchés
Marchés boursiers
Les marchés financiers sont redevenus volatils au cours du trimestre, en raison des troubles géopolitiques au MoyenOrient, de l’épidémie d’Ebola, du ralentissement de la croissance mondiale et de la chute des prix des produits de base
qui ont alimenté les craintes des investisseurs. Les actions mondiales ont néanmoins dégagé des rendements positifs,
en dollars canadiens, au cours du trimestre.
Canada
Les actions canadiennes ont reculé au cours du dernier trimestre de 2014. L’indice composé S&P/TSX a enregistré
une perte trimestrielle de 1,47 %, entraîné par le repli de trois des dix secteurs – l’énergie, les matériaux et les produits
industriels. La majorité des secteurs de l’indice ont fait des gains mais insuffisants pour effacer les pertes des secteurs
de l’énergie et des matériaux; ces secteurs occupent une place importante dans l’indice et ont souffert de la chute des
prix des produits de base provoquée par le ralentissement de la croissance économique mondiale. En revanche, les
secteurs des biens de consommation de base et de la consommation discrétionnaire ont fait bonne figure pendant le
trimestre, stimulés par l’embellie de l’emploi et la diminution du prix de l’essence.
États-Unis
Les actions américaines ont enregistré des rendements positifs malgré la recrudescence de la volatilité. L’indice
S&P 500 a grimpé de 4,9 % en monnaie locale, soit de 8,6 % en dollars canadiens, pendant le trimestre. Sept
des dix secteurs ont progressé, notamment les services publics, la consommation discrétionnaire et les biens de
consommation de base. L’indice a atteint de nouveaux sommets pendant le trimestre; les actions ont été soutenues
par la vigueur des bénéfices déclarés par les sociétés et par des facteurs macro-économiques favorables, comme
une solide croissance du PIB au troisième trimestre et l’amélioration des données sur l’emploi, les salaires et l’activité
manufacturière.
Les autres indices américains ont eux aussi enregistré des résultats positifs. Ainsi, le Nasdaq 100 a crû de 4,6 %
(8,2 % en $ CA), la moyenne Dow Jones des industrielles, de 4,6 % (8,2 % en $ CA), et l’indice S&P 400 des actions
à moyenne capitalisation, de 5,9 % (9,6 % en $ CA).
Marchés internationaux
Dans l’ensemble, les marchés boursiers internationaux ont enregistré des rendements contrastés en monnaie locale
et en dollars canadiens. L’indice MSCI EAFE a chuté de 3,9 % en $ US (0,5 % en $ CA). En France, l’indice CAC 40
a baissé de 3,2 % (3,3 % en $ CA), l’indice allemand DAX a crû de 3,5 % (3,4 % en $ CA) et l’indice FTSE 100 du
Royaume-Uni a diminué de 0,8 % (1,6 % en $ CA). Au Japon, l’indice Nikkei 225 a grimpé de 7,9 % (1,6 % en $ CA).
Marchés des titres à revenu fixe
Dans l’ensemble, les obligations ont dégagé des rendements positifs pour le trimestre, et les taux ont diminué pour
toutes les échéances. La recrudescence de la volatilité a provoqué une ruée vers les titres de qualité pour le bénéfice
des obligations d’État qui ont ainsi surpassé les obligations de sociétés. Les obligations ont également profité de
la chute rapide des prix du pétrole; celle-ci a eu pour effet de réduire les primes d’inflation et
d’abaisser les taux de rendement.
Indice composé de rendement global
S&P/TSX (dividendes compris)
Source: GPTD
Indice composé S&P/TSX
Performance sectorielle: 4e trimestre 2014
Source: Valeurs mobilières TD
Indice de rendement global
S&P 500 (USD) (dividendes compris)
Source: GPTD
Indice S&P 500 (USD)
Performance sectorielle: 4e trimestre 2014
Source: Valeurs mobilières TD
Graphiques et tableaux au 30 décembre 2014
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Les indices obligataires « DEX » ont été renommés
« FTSE TMX Canada ».
Canada
Les obligations canadiennes, représentées par l’indice obligataire universel
FTSE TMX Canada1, ont augmenté de 2,70 % durant le trimestre. Les
obligations à long terme ont produit les meilleurs rendements, soit un gain
de 5,25 %, alors que les obligations à moyen et à court terme ont avancé
respectivement de 2,69 % et 0,92 %. Les obligations d’État et de sociétés ont
gagné du terrain, mais les titres du gouvernement du Canada ont enregistré
des rendements supérieurs à ceux des obligations d’entreprises.
Dans l’ensemble, les taux obligataires ont reculé de 20 points de base, et le
taux moyen de l’indice FTSE TMX Canada a clôturé le trimestre à 2,23 %. Les
taux à court terme ont perdu 9 points de base, s’établissant à 1,55 %, tandis
que ceux à moyen terme ont cédé 30 points de base, se fixant à 2,26 %, et
ceux à long terme ont reculé de 32 points de base, à 3,15 %.
La Banque du Canada a annoncé le maintien du taux du financement à un
jour à 1 % dans son communiqué de politique monétaire du 3 décembre
2014. L’inflation a enregistré une hausse supérieure à ce qui était attendu par
la Banque, surtout à cause de facteurs temporaires comme la dépréciation
du dollar, mais le taux d’inflation reste dans sa fourchette cible de 1-3 %. La
Banque a indiqué que l’augmentation des exportations a eu une incidence
positive sur les investissements des entreprises et l’emploi, ce qui est bon
pour l’économie, même si cela devrait être en partie neutralisé par la baisse
des prix du pétrole et des produits de base.
États-Unis
Les obligations américaines ont progressé au cours du trimestre. Les
obligations d’État et de sociétés ont gagné du terrain, les premières surpassant
les secondes. Les taux demeurent faibles en chiffres absolus. Soulignant que
la patience est de mise dans les conditions actuelles, la Réserve fédérale
américaine (la Fed) a récemment réitéré qu’elle maintiendra probablement le
taux des fonds fédéraux à un faible niveau pendant une période « considérable
» et que le taux restera probablement inférieur à la normale même lorsque
les chiffres sur l’emploi et l’inflation seront proches de ses cibles. Dans son
communiqué de politique monétaire du 17 décembre 2014, la Fed a gardé les
taux dans la fourchette de 0 % à 0,25 %; elle a noté que l’économie poursuit
son expansion et que les données sur le marché du travail, les dépenses des
ménages et l’investissement en capital fixe des entreprises ne cessent de
s’améliorer. L’inflation a été plus faible que prévu, mais cela est attribuable en
partie à la diminution des prix de l’énergie; la Fed estime toutefois que l’effet sur
l’inflation ne sera que temporaire.
Portrait économique
Canada
Le PIB canadien a progressé à un taux annualisé de 2,8 % au troisième
trimestre, ce qui a dépassé les attentes. Les exportations et les dépenses des
ménages ont contribué à la croissance économique. Les données sur l’emploi
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ont été solides au Canada pendant le trimestre. Après
un mois de septembre robuste, l’emploi a continué
de s’améliorer en octobre, avec la création de 43 000
emplois et la baisse du taux de chômage à 6,5 %, son
plus bas niveau depuis novembre 2008. Les 10 700
emplois perdus en novembre étaient des emplois à
temps partiel; les emplois à plein temps ont augmenté
pour un troisième mois d’affilée. Le taux de chômage
s’est établi à 6,6 % en novembre, en hausse de 0,1 %
par rapport à octobre.
En novembre, l’inflation a diminué de 0,4 % sur une
base mensuelle dans la foulée de la chute des prix
de l’énergie. Sur 12 mois, l’inflation globale a été de
2 %, soit à l’intérieur de la fourchette cible de 1 % à
3 % fixée par la Banque du Canada. En novembre,
l’inflation de base, qui exclut l’énergie et l’alimentation,
a été stable d’un mois à l’autre et en hausse de 2,1 %
d’une année à l’autre.
États-Unis
La croissance économique a été vigoureuse au
troisième trimestre. Grâce à un PIB en hausse de
5,0 % sur une base annualisée, les États-Unis ont fait
relativement bonne figure dans un contexte mondial
de faible croissance. Plusieurs facteurs ont contribué à
la croissance américaine, notamment les dépenses de
consommation personnelle, les investissements dans
des immobilisations résidentielles et non résidentielles,
les dépenses publiques et les exportations.
L’emploi a continué de s’améliorer au cours du
trimestre. Le nombre d’emplois non agricoles a
augmenté de 321 000 en novembre, surpassant les
attentes. Il s’agit du dixième mois de suite au cours
duquel on a enregistré des gains supérieurs à 200
000. Le taux de chômage a baissé à 5,8 % en octobre
et s’y est maintenu en novembre.
L’inflation globale a diminué de 0,3 % en novembre,
soit plus que prévu, alors que les prix de l’énergie
continuaient de chuter. Sur 12 mois, elle a augmenté
de 1,3 %. L’inflation de base a augmenté de 0,1 %
en novembre et de 1,7 % sur 12 mois.
Marchés internationaux
La zone euro demeure fragile, affichant une
croissance modeste de 0,2 % au troisième trimestre
selon la deuxième estimation (les chiffres du PIB ne
...suite à la page 4
Aperçu du Comité de répartition des actifs
de Gestion de patrimoine TD
Dans les années qui ont suivi la crise financière, les actions
ont enregistré de très solides rendements, soutenues par les
politiques expansionnistes mises en œuvre à l’échelle mondiale,
la robuste croissance des bénéfices et l’accroissement des ratios
de valorisation. Les fondements de cette conjoncture deviennent
toutefois moins convaincants. Les mesures d’assouplissement
quantitatif ont pris fin aux États-Unis, et la politique monétaire prend
une orientation plus neutre. Le Comité de répartition des actifs de
Gestion de patrimoine TD (« nous ») croit que la croissance des
bénéfices sera plus lente au cours des prochaines années; leur
progression est revenue à un rythme tendanciel et aux États-Unis, la
vigueur du dollar constituera probablement un obstacle. En dernier
lieu, les valorisations boursières sont désormais raisonnables, après
avoir été intéressantes durant la période qui a suivi la crise financière.
Nous croyons, par conséquent, que les rendements seront plus
timides à l’avenir que lors des cinq dernières années. Selon nous, il
faut aussi s’attendre à une recrudescence de la volatilité.
Titres à revenu fixe
Les politiques expansionnistes des banques centrales, jumelées
à une forte demande des investisseurs, ont fait chuter les taux
des obligations à de très faibles niveaux. Nous estimons que,
compte tenu de l’impôt et de l’inflation, les perspectives des titres à
revenu fixe sont modestes, et nous prévoyons que les obligations
procureront des rendements à peu près équivalents aux coupons.
Nous continuons de privilégier les obligations de sociétés de
première qualité puisque les obligations de sociétés continuent
d’offrir un rendement supérieur aux obligations gouvernementales.
Actions
Les évaluations ont redescendu à leurs niveaux historiques, le
chômage diminue, le taux d’utilisation des capacités s’accroît et le
dollar américain monte. Ces facteurs nous portent à penser que
les rendements seront plus modestes à l’avenir que lors des cinq
dernières années et qu’il faut s’attendre à une recrudescence de
la volatilité. Dans ce contexte, les dividendes constitueront un
élément plus important du rendement. Nous continuons de préférer
les actions nord-américaines à grande capitalisation de qualité
supérieure dont les dividendes procurent un revenu en hausse
progressive et constante.
Résumé
En dépit de nos perspectives plus prudentes, nous continuons à
préférer les actions aux titres à revenu fixe, car nous estimons que
le rendement réel des obligations sera faible. Cependant, nous nous
attendons à ce que l’écart entre le rendement des titres à revenu
fixe et celui des actions soit inférieur à ce qu’il a été au cours des
dernières années.
Nous sommes toujours attentifs aux facteurs macroéconomiques,
notamment à la faible croissance économique mondiale,
aux niveaux élevés des dettes souveraines et aux pressions
inflationnistes et déflationnistes. Bien que le risque ait augmenté
récemment, l’amélioration de l’économie américaine et le maintien
de liquidités abondantes par les banques centrales dans le monde
contribuent à réduire la probabilité de scénarios extrêmes, et nous
prévoyons que les banques centrales maintiendront leur politique
expansionniste encore quelque temps. 
3
...suite de la page 3
sont pas annualisés dans la zone euro). L’emploi a été stable en zone euro, augmentant de 0,2 % par rapport au
trimestre précédent et de 0,6 % sur un an. Le chômage demeure toutefois très élevé dans la région; il était de 11,5
% en octobre, soit le même taux qu’en septembre. L’inflation est restée faible, le taux annuel estimatif ayant été de
0,3 % en novembre, contre 0,4 % en octobre.
L’économie japonaise continue d’être malmenée par la hausse de la taxe de vente. En forte baisse au deuxième
trimestre, le PIB a chuté de 1,6 % au troisième trimestre, précipitant le Japon dans une récession technique. À la
suite de la réélection récente du premier ministre Abe, le gouvernement a approuvé la réduction de l’impôt des
sociétés pour avril 2015; on s’attend en outre à ce qu’il mette en œuvre des réformes structurelles dans les années
à venir pour accroître la rentabilité et stimuler la croissance économique. 
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Source : Bloomberg Finance L.P., FTSE TMX Global Debt Capital Markets Inc., GPTD
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