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8 Décembre 2016
SELON L’ETUDE MONDIALE HSBC DEDIEE A LA FINANCE DURABLE :
« L’APPETIT GLOBAL POUR L’INVESTISSEMENT “DURABLE” SE
CONFIRME, MALGRE UNE QUALITE DE REPORTING PAR LES EMETTEURS
JUGEE ENCORE INSUFFISANTE
Deux-tiers des investisseurs institutionnels veulent investir davantage dans des projets
sobres en carbone ou visant à lutter contre le réchauffement climatique, mais ils
s’estiment limités dans leur capacité à le faire en raison de la mauvaise qualité de
reporting des émetteurs dans ces domaines conclut l’étude mondiale d’HSBC dédiée à
la réalité de la finance durable dans les différentes régions du monde : Europe,
Amériques, Asie, Moyen Orient en novembre 2016.
Cette étude, réalisée auprès de près 300 investisseurs institutionnels, et d’un peu moins
de 300 entreprises, révèle qu’à ce jour ¼ seulement des entreprises rendent compte de
l’impact environnemental de leurs activités – la moitié d’entre elles ayant une stratégie
visant à réduire cet impact - ce qui rend encore moins lisible ou comparable pour les
investisseurs la réalité de la situation de ces entreprises en matière de « green ». Les
entreprises qui confirment avoir mis en œuvre des stratégies de financement durable
sont encore moins nombreuses - 13%.
Il en résulte que les ¾ des investisseurs déterminés à investir dans des projets
« durables » considèrent qu’ils manquent à la fois d’opportunités d’investissements
crédibles, et de possibilité d’avoir accès à une recherche de qualité, autant d’obstacles à
leur désir d’investissements durables.
Cependant une tendance de fond est en train de voir le jour. ¼ des entreprises qui ne
déclarent pas aujourd’hui l’impact environnemental de leurs activités prévoient de le
faire l’année prochaine ; la moitié estime qu’elle va davantage rendre compte dans le
futur de l’impact environnemental de ses activités ; parmi celles qui indiquent avoir mis
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en place une stratégie pour réduire leur impact environnemental, 34% indiquent qu’elles
déclareront l’impact environnemental de leurs activités dans les 12 prochains mois.
La pression exercée par les investisseurs, les nouvelles règlementations et les incitations
telles que les allègements fiscaux sont perçus par les personnes interrogées comme étant
les facteurs les plus susceptibles d’encourager le reporting environnemental et la mise
en œuvre de stratégies de financement « verts ».
Andre Brandao, Directeur du Comité Climat du Groupe HSBC a déclaré : le passage
à une économie sobre en carbone dépend d’un ecosystème solide pour permettre des
financements et des investissements durables. Cette étude montre qu’il existe un
important réservoir de capitaux disponibles pour des entreprises dotées de solides
références « green », mais l’absence de reporting de la part des entreprises en matière
de green, et la pénurie d’investisseurs ayant accès à la recherche sont autant d’éléments
qui viennent freiner l’investissement. »
Le secteur bancaire doit, conjointement avec les régulateurs et les décideurs, faire un
effort significatif pour réduire ces barrières. Ceci implique la mise en place d’un cadre
de normalisation du reporting environnemental des entreprises ; plus de recherche sur
le climat et la lutte contre le changement climatique ; et davantage d’incitations afin que
les entreprises émettent plus d’instruments financiers de type green bonds. Pas mal de
progrès ont été réalisés mais il faut faire davantage pour débloquer ce marché. Nous ne
pouvons nous permettre d’échouer. »
Le Groupe HSBC a pris un certain nombre initiatives avec d’autres acteurs, initiatives
qui pourraient être répliquées et favoriser le développement de la finance durable :
En 2007, le Groupe a créé un Centre d’excellence pour le changement climatique
qui fournit aux investisseurs des études sur les conséquences, les risques et les
possibilités associées au changement climatique, et comment financer un monde
à +2degrés
En 2014, HSBC a rejoint les “Climate Bond Principles” aux côtés d’autres
institutions financières, dont la vocation est de réunir des professionnels autour
des enjeux de ce marché, tant pour les émetteurs que pour les investisseurs.
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En 2015, HSBC France a émis son propre Green Bond d’un montant de $500
millions avec pour vocation de financer des projets éoliens, solaires, liés aux
« réseaux intelligents », ou au recyclage des déchets en Europe et en Afrique.
HSBC est également membre et soutient la Climate Bond Initiative, organisation
dont la vocation est de mobiliser le marché obligataire mondial pour apporter
des solutions de financement à des projets visant à lutter contre le changement
climatique
Note aux éditeurs
L’étude complète est disponible sur demande
Taille de l’échantillon de l’enquête : 277 entreprises provenant de 14 secteurs différents, 276
investisseurs institutionnels et 40 ONG questionnés en Europe, sur le continent Américain, au
Moyen-Orient et en Asie.
Chiffre d’affaires moyen des entreprises consultées : USD18,6 Mds
Actifs sous gestion moyens des investisseurs : USD13,9 Mds
Budget annuel moyen des ONG: USD 0,8 Mds
Contacts presse :
Sophie RICORD 01 40 70 33 05 sophi[email protected]
Le Groupe HSBC
HSBC Holdings plc, la maison-mère du Groupe HSBC, a son siege situé à Londres. Le Groupe sert
des clients dans le monde entier au travers de plus de 4 400 implantations réparties dans 70 pays et
territoires en Europe, Asie, Amérique du Nord et Amérique du Sud, au Moyen-Orient et Afrique du
Nord. Avec USD 2 557milliards au 30 septembre 2016, HSBC est l’un des premiers groupes
bancaires et de services financiers au monde.
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