exemple 1 : E = {a,b,c,d}
a, b, c, d sont les éléments de E
{a,b}, {c,d}, {a,b,c}, {b},E, F ={} sont des parties de E
Toutes les parties de E sont :
Partie à 0 élément : ∅ ={}
Parties à 1 élément : {a}, {b}, {c}, {d}
Parties à 2 éléments : {a,b}, {a,c}, {a,d}, {b,c}, {b,d}, {c,d}
Parties à 3 éléments : {a,b,c}, {a,b,d}, {a,c,d}, {b,c,d}
Partie à 4 éléments : E = {a,b,c,d}
Il y a donc 16 parties pour E
L’ensemble des parties d’un ensemble E est noté P(E). On notera que le nombre d’éléments de P (E) est 2n si
E possède n éléments.
exemple 2 : en reprenant l’exemple précédent, on a clairement :
P(E) = { ∅ , {a}, {b}, {c}, {d}, {a,b}, {a,c}, {a,d}, {b,c}, {b,d}, {c,d}, {a,b,c}, {a,b,d}, {a,c,d}, {b,c,d}, E}
et on constate bien que 16 = 24.
Appelons maintenant événements les éléments de P(E) et définissons une application p de P(E) dans R
(ensemble des nombres réels) satisfaisant les axiomes suivants :
Axiome1 : ∀A ∈ P(E) p(A) >= 0
Axiome 2 : p(E) = 1
Axiome 3 : si A∩B=∅ alors p(A∪B)=p(A)+p(B)
Cette application est appelée une probabilité sur P(E).
Un peu de vocabulaire : E est l’événement certain. ∅ est l’événement impossible. {a}, {b}, {c}, {d} sont des
événements élémentaires (on ne peut pas les fabriquer à partir d’éléments plus simples). Si A∩B=∅ , on dit
que A et B sont des événements incompatibles. Si A* est le complémentaire de A, alors on dit que A et A*
sont contraires.