Examen formatif – module 1 - Collège Lionel

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Collège Lionel-Groulx
Évolution et diversité du vivant – 101-NYA-05
EXAMEN FORMATIF – MODULE 1
1. Placez par ordre croissant les quatre termes suivants (du plus restreint au plus large) :
communauté
individu
écosystème
population
2. Associez l'un des quatre termes de la question 1 à chacun des trois exemples suivants.
Complétez en écrivant vous-mêmes un exemple illustrant le terme non utilisé.
a. l'ensemble des cerfs vivant dans une érablière à bouleaux jaunes
b. un cerf vivant dans une érablière à bouleaux jaunes
c. tous les arbres, toutes les autres plantes et toute la faune (cerfs, insectes, etc.) d'une
érablière à bouleaux jaunes
4. Comment pourriez-vous estimer la biomasse de la population de vers de terre peuplant un
potager? Imaginez et décrivez les étapes à suivre.
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4. L’écologie est une science qui étudie des interactions ou facteurs de deux grands types :
lesquels?
125. Donnez un exemple simple illustrant chacun de ces types d’interactions.
Pour 1 :
Pour 2 :
6. Pour comprendre un écosystème, la première étape consiste généralement à le décrire.
Puis, dans certains cas, des expérimentations (ou des simulations à l’aide de modèles
mathématiques) sont possibles.
Où se situe notre projet en rabaska sur la rivière des Mille-Îles par rapport à ces deux
approches? Justifiez votre réponse.
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7. a) Qu’est-ce que la biodiversité (très concrètement et simplement, 2 éléments)?
.
b) Quels sont les deux autres types de diversité?
8. Comparez les concepts de communauté et d’écosystème (comparer = mettre en évidence les
points semblables et les différences).
9. a) Donnez un exemple «de votre cru» de circulation d’énergie d’un organisme à un autre
organisme dans un écosystème aquatique.
b) Dans votre exemple, à quel niveau trophique appartient chacun des organismes?
c) Distinguez autotrophe et hétérotrophe en fonction de sa source d’énergie.
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d) Indiquez dans le tableau les noms des niveaux trophiques les plus communs (donc sans
aller jusqu’aux consommateurs tertiaires) et cochez pour chacun la case appropriée
(autotrophe ou hétérotrophe).
Tableau 1 – Principaux niveaux trophiques des écosystèmes et leur
appartenance au groupe des autotrophes ou au groupe des
hétérotrophes, en fonction de leur métabolisme.
Niveaux trophiques
Autotrophes Hétérotrophes
P=
CP =
CS =
D=
e) À quel niveau trophique appartiennent les organismes suivants (indiquez par les
abréviations) :
algues ____
araignée _____
zooplancton _____
écureuil _____
bactéries (= procaryotes) _____ ou _____
champignons (= eumycètes) _____
nénuphar _____
ver de terre _____
truite mouchetée _____
crapaud _____
f) Démontrer la limite du concept de « chaîne alimentaire » par rapport à celui de « réseau
trophique ».
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g) D’après vous, quel est le niveau trophique le plus abondant dans un écosystème?
Pourquoi?
10. En quoi la « biomasse » diffère-t-elle de la masse corporelle de l’organisme?
11. a) Si l’on veut faire la distinction entre la mesure de la biomasse et la mesure de la
productivité, on pourrait dire que la productivité…
a. ne concerne que les organismes autotrophes de l’écosystème
b. ne peut se mesurer que pour des écosystèmes terrestres
c. décrit la vitesse à laquelle de la biomasse s’ajoute dans l’écosystème
d. ne se distingue pas de la biomasse puisqu’il s’agit de synonymes
12. Quel écosystème a une grande biomasse et une faible productivité ?
a. une forêt mature de conifères
b. une plaine herbeuse
13. Dans le cycle de l’azote, comment le N2 atmosphérique, une forme inorganique nondisponible d’azote, est-il rendu disponible aux producteurs primaires?
14. Comment explique-t-on le développement excessif des algues bleu-vert (cyanobactéries)
dans un lac?
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CORRIGÉ
1- Individu < population < communauté < écosystème
2- a : population, b : individu, c : communauté
3- Votre réponse devrait discuter de l’échantillon (taille et nombre raisonnable pour être à la fois faisable et
représentatif) et démontrer une recherche préalable sur la profondeur où vivent les vers de terre. Ex : 10
échantillons de 30 cm x 30 cm x 50 cm de profondeur seront prélevés puis tamisés avec un tamis assez fin
pour retenir les vers mais assez gros pour laisser passer les particules de terres. Ensuite, les vers recueillis
sont comptés, pesés, séchés puis pesés à nouveau. En faisant une moyenne des 10 échantillons puis un
produit croisé pour extrapoler à la taille totale du jardin, on peut estimer le nombre de vers de terre du
jardin.
4- 1-Abiotiques et 2-Biotiques
5- Plusieurs réponses possibles pour 1. Prédation, commensalisme, mutualisme, compétition, parasitisme
pour 2.
6- Notre projet était « descriptif ». Ce n’était pas une expérience car il n’y a pas eu de manipulation de
variable par un expérimentateur.
7- A) C’est la variété des espèces vivantes vivant dans un milieu donné. La biodiversité ne tient pas compte
seulement du nombre d’espèce mais aussi de leurs abondances relatives.
B) La diversité des écosystèmes et la diversité génétique.
8- Dans les deux cas, le terme inclut l’ensemble des êtres vivants habitant un endroit donné. Cependant, le
concept d’écosystème inclut en plus les facteurs abiotiques qui affectent les êtres vivants.
9- A) Plusieurs réponses possibles. Assurez-vous que le sens de la flèche soit celui de la circulation de
l’énergie et de la matière (proie  prédateur).
B) Plusieurs réponses possibles.
C) Les autotrophes tirent leur énergie de sources non-vivantes, habituellement le soleil; tandis que les
hétérotrophes doivent consommer des molécules organiques créées pas des êtres vivants afin d’obtenir
de l’énergie.
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D)
Niveaux trophiques
Autotrophes
P = Producteurs
Hétérotrophes
X
CP = Consommateurs primaires
X
CS = Consommateurs secondaires
X
D = Détritivores
X
E)
algues _P___
araignée __CS___
zooplancton __CP___
bactéries (= procaryotes) __P___ ou __D___
écureuil _CP____
champignons (= eumycètes) __D___
nénuphar __P___truite mouchetée __CS___ver de terre __D___
crapaud __CS___
F) La chaîne alimentaire ne permet pas de représenter correctement les omnivores, c’est-à-dire les
organismes qui s’alimentent en consommant divers niveaux trophiques.
G) Ce sont les producteurs primaires puisque l’efficacité écologique qui est faible ne permet pas à
beaucoup d’énergie de passer aux niveaux trophiques suivants.
10- La biomasse est la masse sèche tandis que la masse corporelle inclut aussi l’eau contenue dans
l’organisme.
11- C
12- A
13- C’est l’action de diverses bactéries dans le sol ou dans l’eau qui permet sa transformation éventuelle en
nitrate. Bactéries fixatrice d’azote : ammoniaque. Bactéries nitrifiantes : nitrite puis nitrate.
14- Les eaux usées des villes et l’eau de ruissellement en région agricole contiennent généralement beaucoup
de phosphate à cause des déjections animales (incluant les humains), les savons et les engrais. Lorsque
beaucoup de phosphate arrive dans un lac et que l’eau du lac est chaude, il y a possibilité de
développement des cyanobactéries. Celles-ci étant des producteurs primaires aquatiques, elles sont
limitées dans leur productivité par le niveau de phosphate dans l’eau. Tous les producteurs primaires sont
favorisés par l’arrivée du phosphate mais quand il y en a beaucoup et que l’eau est chaude, les
cyanobactéries prolifèrent plus rapidement que les autres et viennent qu’à dominer leur niveau trophique.
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