
Par Krys3000 (Groupe « The Trust » - http://www.cours-en-ligne.tk/)    Page 1 
 
ECOSYSTÈMES 
CHAPITRE II : L’ÉCOSYSTÈME 
 
Tout ensemble vivant est une collection de sous-unités et constitue un système. C’est donc une collection importante d’espèces 
animales et  végétales, uni  ou pluricellulaires,  qui ne  sont pas retrouvées toutes ensembles dans un  autre milieu. L’ensemble, 
structuré  spatialement  dépendamment  des  paramètres  physico-chimiques,  est  reconnaissable  selon  un  nom  et  se  maintient 
malgré la mort de ses éléments. 
Il  arrive  une  profondeur  ou  la  quantité  de  lumière  n’est  plus  suffisante  pour  faire  la  photosynthèse :  c’est  le  niveau  de 
compensation en-dessous duquel il n’y a plus de végétaux. 
  
Dans le cas d’un être humain, on a une collection d’organes non disposés anarchiquement. Il y a des relations assurant l’intégrité 
du  système,  permettant  de  constituer  un  être  humain  fonctionnel.  Si  on  descend  d’échelle,  un  organe  est  une  collection  de 
cellules  plus  ou  moins  spécialisé,  et  de  même  pour  la  cellule,  composé  d’organites…  Cette  progression  suit  l’évolution  des 
méthodes d’observation. 
I – LES PREMIÈRES DESCRIPTIONS 
 
Historique de l’écologie : 
Au  XVIIIe  /  XIXe,  la  zoologie  et  la  botanique  étaient  descriptive :  on  faisait  surtout  des  expéditions naturalistes  pour  la 
cartographie et la description : 
- 1766-69 : Expédition de L.A. de Bougainville avec un botaniste, P. Commerson, qui décrit quelques espèces. 
- 1771 : Expédition de J. Cook avec un botaniste, J. Banks, et un naturaliste, D. Solander. 
- 1807 :  Essai  sur  la  géographie  des  plantes,  par  A.  von  Humboldt.  Premier  auteur  à  utiliser  le  terme  d’ « association 
végétale » 
- 1813  /  1820 :  Publication  par  A.P.  de  Candolle  d’idées  similaires.  Premier  auteur  à  utiliser  le  terme  de  compétition 
interspécifique. 
- 1838 :  A.R.  Griselbach  propose  le  concept  de  « formation végétale » -  groupe  de  plantes  présentant  un  caractère 
physionomique défini (ancêtre de la phytosociologie actuelle). 
II – LES ÉTAPES D’INSTALLATION DE L’ÉCOSYSTÈME 
 
Emerge alors un  nouveau concept :  la description  ne se fait  plus selon  une approche catalogue  seulement  mais aussi via  une 
approche  écologique  et  biogéographique.  Arrivent  simultanément  les  premières  écoles  de  phytosociologie,  ces  analyses 
d’espèces  étant  ensuite  étendues  au  monde  vivant :  Les  facteurs  abiotiques  comme  la  température  peuvent  influencer  la 
distribution des espèces, sans en être la cause de la distribution.  
 
F. Clements, un botaniste, développe alors la notion de  succession végétale, qui dit qu’à partir d’un substrat nu, des espèces 
s’installent  et  progressivement,  évoluent  au  stade  ultime  nommé  climax  (théorique  et  auquel  on  arrive  que  très  rarement  à 
cause des perturbations humaines) en suivant une orientation. Gleason contrebalance en disant que l’évolution des stades est 
du au hasard. 
 
C. Elton, en 1921, constate que les prédateurs sont toujours plus gros que leurs proies, qui elles ont toujours une taille suffisante 
pour fournir assez de nourriture au prédateur. Il propose l’idée que si l’on suit la nourriture, on peut comprendre la structure 
d’une communauté – c’est le début de la notion de chaines trophiques, qui s’associent formant des réseaux trophiques liés par 
des détritivores  en  général. Elton  propose  alors  une  représentation  en pyramide.  Ces pyramides peuvent  être inversées si  le 
rapport 
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 est très faible. 
 
C’est en 1935 que le terme d’écosystème est prononcé pour la première fois, par Tansley, inspiré par de nombreuses discussions 
anglo-saxonnes,  pour  nommer  « un  système  combinant  en  une  seule  unité  à  la  fois  les  organismes  vivants  et  leur 
environnement  physique ».  Il  veut  ainsi  concilier  les  vues  de  Clements  et  Gleason.  L’écosystème  est  donc  composé  de