Bulletin sur la prévention du cancer chez les peuples autochtones Publication 1. 2009-2010 Étude sur le cancer du sein chez les peuples autochtones : La recherche permet d’améliorer les soins de cancérologie en Ontario Le cancer du sein est la forme de cancer la plus courante chez les femmes, quelle que soit leur origine ethnique. Même si le cancer du sein est plus fréquent dans la population générale que chez les femmes des Premières Nations en Ontario, ces femmes ne survivent pas aussi longtemps après le diagnostic. Femmes pas des Premieres Nations Femme des Premiers Nations Les chercheurs et les spécialistes de la santé mammaire de Action Cancer Ontario (ACO) et des Centres régionaux de cancérologie de la province ont collaboré à la réalisation de l’Étude sur le cancer du sein chez les peuples autochtones (CSPA), qui a porté sur les facteurs expliquant la différence de survie entre les femmes des Premières Nations et celles de la population générale de l’Ontario après un diagnostic de cancer du sein. Dans le cadre de cette étude, 287 femmes appartenant aux Premières Nations et 671 autres femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre 1995 et Figure 1: Proportion des femmes des Premières Nations et pas des 2004 ont été appariées en fonction de trois facteurs : centre régional de Premières Nations vivantes 5 ans après le diagnostic de cancer du sein cancérologie fréquenté, âge au moment du diagnostic et période du diagnostic. Cette concordance a été établie en vue d’établir la différence au plan de la survie qui pourrait découler de ces trois facteurs et de déterminer les autres facteurs qui pourraient être en cause. En résumé, l’étude a révélé que les femmes des Premières Nations recevaient un diagnostic de cancer du sein à un stade plus avancé par rapport aux autres femmes de l’Ontario. Le fait de ne pas passer d’examen de dépistage du cancer du sein, d’avoir un Indice de masse corporelle (IMC) plus élevé ou de présenter d’autres troubles de santé contribuait à l’établissement du diagnostic de cancer à un stade plus tardif, ce qui à son tour accroît les risques de décès. Au fur et à mesure du vieillissement de la population au Canada, un plus grand nombre de familles et de collectivités seront touchées par le cancer du sein. Il importe d’établir des voies de prestation des soins de santé en vue de prolonger et d’améliorer la vie après le diagnostic. Les résultats de cette étude pourraient permettre d’améliorer le traitement du cancer chez les membres des Premières Nations. Les conclusions de cette étude ont été révélées lors de l’Atelier sur le cancer du sein chez les peuples autochtones, en avril 2009, à Toronto (Ontario). Amanda J. Sheppard, B.Sc., M.Sc. Cette recherché a été subventionnée par la Fondation canadienne du cancer du sein, Région de l’Ontario. Amanda Sheppard a reçu une bourse de la Fondation canadienne du cancer du sein, Section des bourses de doctorat pour l’Ontario Pour en savoir davantage à propos de cette étude, veuillez écrire à l’adresse : [email protected] Recette en vedette : Hoummos à la légère 3/4 tasse (175 ml) de yogourt nature sans gras 1 boîte (19 oz/540 ml) de pois chiches, égouttés et rincés 2 c. à soupe (25 ml) de jus de citron 1 c. à soupe (15 ml) d’huile de sésame 1 c. à thé (5 ml) de cumin moulu 1/4 c. à thé (1 ml) de sel Pincée de poivre de Cayenne 2 gousses d’ail, émincées 1 c. à soupe (15 ml) d’huile d’olive extra vierge Pincée de paprika Préparation : Tapissez le fond d’un tamis d’un coton à fromage; placez sur un bol. Ajoutez le yogourt; égouttez au réfrigérateur jusqu’à ce qu’il soit réduit de moitié, pendant environ 2 heures. À l’aide d’un robot culinaire, réduisez en purée le yogourt, les pois chiches, le jus de citron, l’huile de sésame, le cumin, le sel et le poivre de Cayenne jusqu’à l’obtention d’un mélange lisse; transvidez dans le bol. Ajoutez l’ail et brassez. (Préparez à l’avance : Couvrez et réfrigérez pendant au plus 3 jours.) Garnissez d’huile et de paprika. Chaque c. à soupe (15 ml) comprend : 26 calories● 1 g de protéines● 1 g de matières grasses● peu de graisses saturées● 3 g de glucides● 1 g de fibres● 0 mg de cholestérol● 55 mg de sodium Revue Canadian Living : octobre 2004 Coin de la nutrition! Selon une nouvelle étude, la consommation de fèves peut aider à maîtriser votre glycémie. Les légumineuses – pois chiches, haricots, haricots noirs, haricots ronds blancs et lentilles – sont des aliments très bénéfiques à la santé. Elles aident à maîtriser la glycémie, diminuer le cholestérol et la tension artérielle et offrent une protection contre les crises cardiaques et le cancer. Source : Leslie Beck’s Food for Thought Pour en apprendre davantage : http://www.theglobeandmail.com/life/health/beansgood-for-your-heart-and-blood-sugar/article1241208/ De meilleurs services de cancérologie à chacune des étapes dans les médias “Jours tourmentés par le cancer du sein ” Rédaction : Anjie Ice Lorsqu’on m’a demandé de partager mon cheminement vers la guérison, j’ai d’abord hésité, mais je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une belle occasion de partager mon histoire de « Jours tourmentés ». Un soir, je sentis des démangeaisons soudaines sur mon sein droit auxquelles je n’ai porté aucune attention pendant deux jours. Les prochaines démangeaisons étaient accompagnées de douleur. Le médecin local de notre hôpital a prescrit une échographie dont les résultats étaient négatifs, mais qui présentait plusieurs kystes. Lorsque j’ai à nouveau ressenti de la douleur, je suis retournée voir mon médecin. Il ne s’agissait pas du même médecin (c’est souvent le cas dans le Nord de l’Ontario). On m’a dirigée vers un spécialiste situé à 3 heures de ma communauté et qui a prescrit une intervention chirurgicale cette même semaine. Le matin suivant l’intervention chirurgicale, on m’a informée par téléphone que j’étais atteinte d’un cancer du sein! Je me suis effondrée, j’ai pleuré et pleuré. Je me suis mise à avoir peur et à penser à la mort. Ma sœur était bouche bée, elle était à mes côtés sans bouger et mon partenaire me tenait dans ses bras alors que je pleurais. Le cancérologue m’a informée qu’il y avait un risque de 40 à 45 % que le cancer se présente de nouveau au cours des 10 prochaines années et que le traitement aiderait à réduire ce risque. Lorsque je présentais des effets secondaires, je me répétais « Pourquoi moi et pourquoi maintenant? ». Après en avoir discuté avec les Aînés, j’ai décidé de consulter un guérisseur traditionnel. Avant de contacter le guérisseur, j’avais demandé qu’on me guide à l’aide de signes. Je crois que les messages nous parviennent par nos cousins à quatre pattes, ceux qui volent, nagent et rampent. J’ai reçu le signe que je cherchais par l’entremise d’un aigle criard qui survolait ma maison encerclé de quatre grues qui volaient dans les quatre directions. Je savais que j’avais pris la bonne décision. J’ai apporté du tabac, un cadeau et un tissu imprimé au guérisseur traditionnel afin qu’il puisse mener pour moi les cérémonies. J’ai reçu beaucoup d’appui pendant cette période. Mes amis et mes collègues m’ont offert un appui émotionnel, spirituel et financier tout au long de cette période difficile. J’ai pris l’argent reçu pour offrir un festin aux personnes après chaque cérémonie et un don après la dernière cérémonie. Je ne peux exprimer l’expérience de guérison que j’ai vécue au sein de la suerie. Lors de ma première cérémonie de la suerie, on m’a rendu visite pendant la nuit et le guérisseur m’a dit que c’était les grands-pères qui venaient veiller sur moi et que c’était bon signe... et vous savez à quel point j’aime les signes. On m’a dit que je devais assister à une autre cérémonie de la suerie à l’avenir. Je dois participer à 4 cérémonies de la danse du Soleil et lors de la quatrième année, je dois faire un don. J’obtiens un suivi de la part de mon cancérologue tous les 3 mois. Je suis diabétique maintenant; le cancérologue m’a dit que c’est chose commune chez les personnes qui sont atteintes d’un cancer. Mes « Jours tourmentés » sont plus calmes et je crois que ces défis se sont présentés sur mon chemin pour réveiller mon sens de vivre. J’ai eu très peur lorsqu’on m’a dit que j’étais atteinte de cette maladie. Mes croyances dans nos méthodes traditionnelles de guérison sont plus fortes. J’encourage les autres personnes qui sont atteintes de cette maladie à consulter un guérisseur puisque la foi est très près de la guérison et de la conviction que les cérémonies et les médicaments aideront. Miigwech. Anjie Ice est une belle-mère, une mère de famille d’accueil, une tante et une grand-tante. Elle est également la coordonnatrice de la guérison et du bien-être au centre d’amitié Thunderbird à Geraldton, en Ontario. Entre-nous Ressources Pour des exemplaires électroniques des bulletins, veuillez consulter le : http://www.cancercare.on.ca/about/programs/aborstrategy/accupub/ Action Cancer Ontario (ACO) ACO est l’agence provinciale responsable de l’amélioration des services oncologiques. À titre de conseiller gouvernemental en matière de lutte contre le cancer, Action Cancer Ontario travaille à réduire le nombre de personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer et à s’assurer que les patients reçoivent les meilleurs soins, quel que soit leur parcours. Pour de plus amples renseignements au sujet d’ACO, veuillez consulter le : www.cancercare.on.ca. Le travail d’ACO visant à améliorer les services de cancérologie pour la population autochtone de l’Ontario est mené par le comité mixte pour la lutte contre le cancer chez les peuples autochtones de l’Ontario. INSCRIPTION EN COURS! SÉANCES DE FORMATION RÉGIONALES Éducation en matière de cancer colorectal chez les peuples autochtones Séances de formation régionales en Ontario Si vous êtes un fournisseur de soins de santé ou un éducateur en matière de santé et que vous aimeriez participer à une séance de formation dans votre région portant sur les outils de lutte contre le cancer colorectal (« Let’s take a stand against… Colorectal Cancer! »), contactez Amy Blodgett à : [email protected] Résultats du sondage sur le contenu du bulletin Merci à tous ceux qui ont participé au sondage sur le contenu du bulletin. Selon vos commentaires, nous sommes sur la bonne voie étant donné que 80 % des répondants ont indiqué que la fréquence du bulletin leur convient. De même, 80 % des répondants ont également indiqué que l’article vedette leur était très utile. Selon 67 % des répondants, le bulletin devrait être traduit en langues autochtones. En dernier lieu, nous étions heureux d’apprendre que 100 % des répondants partagent les bulletins avec d’autres personnes. Félicitations à Karen Taylor, infirmière en santé publique des services de santé du district de HKPR, pour avoir remporté le prix final, soit un ensemble d’articles promotionnels! Faites-nous parvenir vos commentaires ou vos idées de sujet ou d’article. Envoyez vos courriels à [email protected]