Étude sur le cancer du sein chez les peuples autochtones : La

De meilleurs services de cancérologie à chacune des étapes
Recette en vedette : Hoummos à la légère Coin de la nutrition!
Le cancer du sein est la forme de cancer la plus courante chez les femmes,
quelle que soit leur origine ethnique. Même si le cancer du sein est plus
fréquent dans la population générale que chez les femmes des Premières
Nations en Ontario, ces femmes ne survivent pas aussi longtemps après le
diagnostic.
Les chercheurs et les spécialistes de la santé mammaire de Action Cancer
Ontario (ACO) et des Centres régionaux de cancérologie de la province ont
collaboré à la réalisation de l’Étude sur le cancer du sein chez les peuples
autochtones (CSPA), qui a porté sur les facteurs expliquant la différence de
survie entre les femmes des Premières Nations et celles de la population
générale de l’Ontario après un diagnostic de cancer du sein.
Dans le cadre de cette étude, 287 femmes appartenant aux Premières Nations
et 671 autres femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre 1995 et
2004 ont été appariées en fonction de trois facteurs : centre régional de
cancérologie fréquenté, âge au moment du diagnostic et période du diagnostic.
Cette concordance a été établie en vue d’établir la différence au plan de la
survie qui pourrait découler de ces trois facteurs et de déterminer les autres facteurs qui pourraient être en cause.
En résumé, l’étude a révélé que les femmes des Premières Nations recevaient un diagnostic de cancer du sein à un stade plus avancé
par rapport aux autres femmes de l’Ontario. Le fait de ne pas passer d’examen de dépistage du cancer du sein, d’avoir un Indice de
masse corporelle (IMC) plus élevé ou de présenter d’autres troubles de santé contribuait à l’établissement du diagnostic de cancer à
un stade plus tardif, ce qui à son tour accroît les risques de décès.
Au fur et à mesure du vieillissement de la population au Canada, un plus grand nombre de familles et de collectivités seront touchées
par le cancer du sein. Il importe d’établir des voies de prestation des soins de santé en vue de prolonger et d’améliorer la vie après le
diagnostic. Les résultats de cette étude pourraient permettre d’améliorer le traitement du cancer chez les membres des Premières
Nations.
Les conclusions de cette étude ont été révélées lors de l’Atelier sur le cancer du sein chez les peuples autochtones, en avril 2009, à
Toronto (Ontario).
Amanda J. Sheppard, B.Sc., M.Sc.
Cette recherché a été subventionnée par la Fondation canadienne du cancer du sein, Région de l’Ontario. Amanda Sheppard a reçu une bourse de la Fondation
canadienne du cancer du sein, Section des bourses de doctorat pour l’Ontario
Pour en savoir davantage à propos de cette étude, veuillez écrire à l’adresse : [email protected]
Étude sur le cancer du sein chez les peuples autochtones :
La recherche permet d’améliorer les soins de cancérologie en Ontario
3/4 tasse (175 ml) de yogourt nature sans gras
1 boîte (19 oz/540 ml) de pois chiches, égouttés et rincés
2 c. à soupe (25 ml) de jus de citron
1 c. à soupe (15 ml) d’huile de sésame
1 c. à thé (5 ml) de cumin moulu
1/4 c. à thé (1 ml) de sel
Pincée de poivre de Cayenne
2 gousses d’ail, émincées
1 c. à soupe (15 ml) d’huile d’olive extra vierge
Pincée de paprika
Préparation : Tapissez le fond d’un tamis d’un coton à fromage; placez sur un bol. Ajoutez
le yogourt; égouttez au réfrigérateur jusqu’à ce qu’il soit réduit de moitié, pendant
environ 2 heures. À l’aide d’un robot culinaire, réduisez en purée le yogourt, les pois
chiches, le jus de citron, l’huile de sésame, le cumin, le sel et le poivre de Cayenne jusqu’à
l’obtention d’un mélange lisse; transvidez dans le bol. Ajoutez l’ail et brassez. (Préparez à
l’avance : Couvrez et réfrigérez pendant au plus 3 jours.) Garnissez d’huile et de paprika.
Chaque c. à soupe (15 ml) comprend : 26 calories● 1 g de protéines● 1 g de matières grasses● peu de graisses
saturées● 3 g de glucides● 1 g de fibres● 0 mg de cholestérol● 55 mg de sodium
Revue Canadian Living : octobre 2004
Selon une nouvelle
étude, la
consommation de
fèves peut aider à
maîtriser votre
glycémie.
Les légumineuses –
pois chiches,
haricots, haricots
noirs, haricots ronds blancs et lentilles – sont
des aliments très bénéfiques à la santé. Elles
aident à maîtriser la glycémie, diminuer le
cholestérol et la tension artérielle et offrent une
protection contre les crises cardiaques et le
cancer. Source : Leslie Beck’s Food for Thought
Pour en apprendre davantage :
http://www.theglobeandmail.com/life/health/beans-
good-for-your-heart-and-blood-sugar/article1241208/
Figure 1: Proportion des femmes des Premières Nations et pas des
Premières Nations vivantes 5 ans après le diagnostic de cancer du sein
Publication 1. 2009-2010
Bulletin sur la prévention du cancer chez les peuples autochtones
Femmes pas des
Premieres Nations
Femme des Premiers
Nations
Pour des exemplaires électroniques
des bulletins, veuillez consulter le :
http://www.cancercare.on.ca/about/programs/aborstrategy/accupub/
dans les médias
Action Cancer Ontario
(ACO)
Ressources
Entre-nous
Lorsqu’on m’a demandé de partager mon cheminement vers la guérison, j’ai d’abord hésité, mais
je me suis rendu compte qu’il s’agissait d’une belle occasion de partager mon histoire de « Jours
tourmentés ».
Un soir, je sentis des démangeaisons soudaines sur mon sein droit auxquelles je n’ai porté aucune
attention pendant deux jours. Les prochaines démangeaisons étaient accompagnées de douleur.
Le médecin local de notre hôpital a prescrit une échographie dont les résultats étaient négatifs,
mais qui présentait plusieurs kystes. Lorsque j’ai à nouveau ressenti de la douleur, je suis
retournée voir mon médecin. Il ne s’agissait pas du même médecin (c’est souvent le cas dans le
Nord de l’Ontario). On m’a dirigée vers un spécialiste situé à 3 heures de ma communauté et qui
a prescrit une intervention chirurgicale cette même semaine. Le matin suivant l’intervention
chirurgicale, on m’a informée par téléphone que j’étais atteinte d’un cancer du sein! Je me suis
effondrée, j’ai pleuré et pleuré. Je me suis mise à avoir peur et à penser à la mort. Ma sœur était
bouche bée, elle était à mes côtés sans bouger et mon partenaire me tenait dans ses bras alors que
je pleurais.
Le cancérologue m’a informée qu’il y avait un risque de 40 à 45 % que le cancer se présente de
nouveau au cours des 10 prochaines années et que le traitement aiderait à réduire ce risque.
Lorsque je présentais des effets secondaires, je me répétais « Pourquoi moi et pourquoi
maintenant? ».
Après en avoir discuté avec les Aînés, j’ai décidé de consulter un guérisseur traditionnel. Avant de
contacter le guérisseur, j’avais demandé qu’on me guide à l’aide de signes. Je crois que les
messages nous parviennent par nos cousins à quatre pattes, ceux qui volent, nagent et rampent.
J’ai reçu le signe que je cherchais par l’entremise d’un aigle criard qui survolait ma maison
encerclé de quatre grues qui volaient dans les quatre directions. Je savais que j’avais pris la
bonne décision. J’ai apporté du tabac, un cadeau et un tissu imprimé au guérisseur traditionnel
afin qu’il puisse mener pour moi les cérémonies. J’ai reçu beaucoup d’appui pendant cette
période.
Mes amis et mes collègues m’ont offert un appui émotionnel,
spirituel et financier tout au long de cette période difficile.
J’ai pris l’argent reçu pour offrir un festin aux personnes
après chaque cérémonie et un don après la dernière
cérémonie. Je ne peux exprimer l’expérience de guérison que
j’ai vécue au sein de la suerie. Lors de ma première cérémonie
de la suerie, on m’a rendu visite pendant la nuit et le
guérisseur m’a dit que c’était les grands-pères qui venaient
veiller sur moi et que c’était bon signe... et vous savez à quel
point j’aime les signes. On m’a dit que je devais assister à une
autre cérémonie de la suerie à l’avenir. Je dois participer à 4
cérémonies de la danse du Soleil et lors de la quatrième
année, je dois faire un don.
J’obtiens un suivi de la part de mon cancérologue tous les 3
mois. Je suis diabétique maintenant; le cancérologue m’a dit
que c’est chose commune chez les personnes qui sont
atteintes d’un cancer.
Mes « Jours tourmentés » sont plus calmes et je crois que ces
défis se sont présentés sur mon chemin pour réveiller mon sens de vivre. J’ai eu très peur
lorsqu’on m’a dit que j’étais atteinte de cette maladie. Mes croyances dans nos méthodes
traditionnelles de guérison sont plus fortes. J’encourage les autres personnes qui sont atteintes
de cette maladie à consulter un guérisseur puisque la foi est très près de la guérison et de la
conviction que les cérémonies et les médicaments aideront.
Miigwech.
Anjie Ice est une belle-mère, une mère de famille d’accueil, une tante et une grand-tante.
Elle est également la coordonnatrice de la guérison et du bien-être au centre d’amitié
Thunderbird à Geraldton, en Ontario.
Jours tourmentés par le cancer du sein ” Rédaction : Anjie Ice
Résultats du sondage sur le contenu du bulletin
Merci à tous ceux qui ont participé au sondage sur le contenu du bulletin. Selon vos
commentaires, nous sommes sur la bonne voie étant donné que 80 % des répondants
ont indiqué que la fréquence du bulletin leur convient. De même, 80 % des répondants
ont également indiqué que l’article vedette leur était très utile. Selon 67 % des
répondants, le bulletin devrait être traduit en langues autochtones. En dernier lieu,
nous étions heureux d’apprendre que 100 % des répondants partagent les bulletins avec
d’autres personnes.
Félicitations à Karen Taylor, infirmière en santé publique des services de santé
du district de HKPR, pour avoir remporté le prix final, soit un ensemble d’articles
promotionnels!
Faites-nous parvenir vos
commentaires ou vos idées de
sujet ou d’article.
Envoyez vos courriels à
INSCRIPTION EN COURS!
SÉANCES DE FORMATION RÉGIONALES
Éducation en matière de
cancer colorectal chez les
peuples autochtones -
Séances de formation
régionales en Ontario
Si vous êtes un fournisseur de
soins de santé ou un éducateur
en matière de santé et que
vous aimeriez participer à une
séance de formation dans votre
région portant sur les outils de
lutte contre le cancer colorectal
(« Let’s take a stand against…
Colorectal Cancer! »),
contactez Amy Blodgett à :
ACO est l’agence provinciale
responsable de l’amélioration
des services oncologiques. À
titre de conseiller
gouvernemental en matière de
lutte contre le cancer, Action
Cancer Ontario travaille à
réduire le nombre de
personnes qui reçoivent un
diagnostic de cancer et à
s’assurer que les patients
reçoivent les meilleurs soins,
quel que soit leur parcours.
Pour de plus amples
renseignements au sujet
d’ACO, veuillez consulter le :
www.cancercare.on.ca.
Le travail d’ACO visant à
améliorer les services de
cancérologie pour la population
autochtone de l’Ontario est
mené par le comité mixte pour
la lutte contre le cancer chez
les peuples autochtones de
l’Ontario.
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