APPEL A COMMUNICATION

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APPEL A COMMUNICATION
COLLOQUE NATIONAL – Edition 2014
LE SECTEUR INFORMEL AU MAROC :
GANGRENE OU AUBAINE ?
MERCREDI 03 Décembre 2014 à Khouribga
DEPARTEMENT « S.E.G »
SCIENCES ECONOMIQUES & GESTION
FACULTE POLYDISCIPLINAIRE
DE KHOURIBGA
UNIVERSITE HASSAN I – SETTAT
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PRESENTATION DE LA PROBLEMATIQUE DU COLLOQUE
L’émergence
d’une
véritable
économie
moderne
au
Maroc
se
trouve hypothéquée par l’économie parallèle. Celle-ci est marquée par plusieurs
termes la qualifiant, tels que : économie noire, économie souterraine, économie
clandestine, économie informelle, etc. L’un des faits majeurs du monde du travail est
incontestablement l’importance qu’occupe le secteur informel dans les économies en
développement (conditions de travail précaires, absence de protection sociale, faible
rémunération et durée de travail plus longue).
La contribution du secteur informel à l’emploi et au revenu des ménages reste
forte aussi bien dans le milieu rural que dans le milieu urbain. La presse et les
observateurs économiques politiques et sociaux ne cessent de souligner la forte
nuisance des entités opérantes dans le noir, puisqu’elles ne payent ni impôts pour
l’Etat, ni couverture sociale pour leurs employés, et pratiquent ainsi, une concurrence
déloyale aux entreprises structurées. En effet, l’une des principales particularités des
entités opérant dans l’informel, est la précarité des conditions économiques, sociales
et techniques dans lesquelles elles exercent leur activité. Le secteur informel est
caractérisé par la prédominance de l’auto-emploi, par la fréquence du travail à
domicile et d’infrastructures techniques et sanitaire faibles ou insuffisantes.
Le caractère familial des ménages exerçant ces activités souterraines prédomine dans
le nombre de personnes employés. En général, la majorité des chefs de ces projets
clandestins recourt à l’épargne personnelle et dans une moindre mesure aux crédits
octroyés par autrui et rarement par le crédit bancaire, le microcrédit ou les transferts
reçus de l’étranger pour le financement de la création et le fonctionnement de leurs
unités de production.
Le secteur informel, par définition, pose généralement un problème
d’évaluation, sauf étude ou enquête officielle retraçant les principales caractéristiques
de cette économie parallèle. Ainsi, d’après l’enquête nationale1 sur le secteur informel
(1999-2007), le secteur du commerce demeure le premier pourvoyeur de l’emploi
informel, il occupe à lui seul plus de la moitié (53%) des actifs occupés dans le
secteur informel.
1
Enquête nationale sur le secteur informel (rapport de synthèse : 2006 – 2007), Haut commissariat au Plan.
2
Le secteur industriel vient en deuxième place avec 21,5% du total de la main d’œuvre
informelle, suivi du secteur des « services » qui crée 19,1% des emplois informels.
Le secteur du bâtiment et des travaux publics, quant à lui, ne participe que peu à
l’offre de l’emploi informel et sa contribution ne dépasse guère 6,4%.
En outre et toujours selon la même source, Le chiffre d’affaires annuel (C.A)
du secteur informel a atteint 279,916 millions de dirhams au cours de l’exercice
2007, soit un chiffre d’affaires moyen par unité informelle de 180,559 DH.
Cet agrégat économique a connu une évolution importante depuis 1999 où il avait
atteint 166,346 millions de DH, ce qui correspond à un taux d’accroissement global
de 68,3% et un taux d’accroissement annuel moyen de 6,72%. Par secteur d’activité,
77,3% du C.A du secteur informel provient des activités commerciales, 11,5 % de
l’industrie, 6,8 % des services. Le secteur du BTP quant à lui participe pour 4,4% du
C.A global.
Il est à noter que malgré les ambitieux programmes gouvernementaux de mise
à niveau de notre économie (plan Emergence, Plan Rawaj, Imtiaz, Moussanada,….),
qui visent à rapprocher le monde de l’informel de celui du formel, ces derniers
risquent de subir le même sort que leurs précédents (Contrat jeunes prometteurs,
Moukawalati, Fonds de garantie de l’état pour mise à niveau,…..). De ce fait, c’est le
secteur informel qui représente la forme originelle, normale, et majoritaire du tissu
économique des pays en développement, un ensemble de réflexions et de
questionnements tourne autour de cette partie cachée de notre économie :
Comment et pourquoi le secteur informel continue de constituer une grande
partie de l’économie nationale ?
Quelles sont les conséquences économiques et sociales d’une telle situation ?
Quels sont les enjeux et défis du secteur informel ?
Quelles réalités recouvre ce secteur ? Comment travailler avec ses acteurs ?
Quelles politiques pour le secteur informel ?
Pourquoi les entreprises informelles ne franchissent-elles pas le pas vers le
formel ?
Sans remède efficace à ce fléau, le tissu industriel risquerait-il de souffrir
davantage par la concurrence déloyale de la contrebande qui envahit les
frontières nationales ?
LES OBJECTIFS DU COLLOQUE
En dépit de son poids prédominant dans les pays en développement,
notamment le Maroc, le secteur informel n’a pas connu de réflexions et d’analyses le
méritant.
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L’objectif de cette manifestation scientifique est de s’interroger sur les concepts et la
mesure statistique du phénomène. Il vise également d’analyser les implications
économiques et sociales de sa présence, voire de son développement, et d’étudier les
politiques mises en place ou à promouvoir dans ce domaine.
Il fait appel aux chercheurs et professionnels pour débattre ce phénomène tant
marquant dans l’économie nationale. Les contributions des uns et des autres vont
embrasser les différentes facettes théoriques et empiriques, conceptuelles et
analytiques de ce fléau socio-économique. Ainsi, l’ultime objectif du Colloque
national est d’avancer dans les quatre directions :
Adopter des approches multidisciplinaires pour la définition et l’évaluation de
l’impact du secteur informel sur l’économie nationale;
Débattre des caractéristiques de ce secteur à travers le partage d’expériences
entre experts, professionnels et chercheurs dans le but d’apporter des analyses
diverses (économique, juridique, sociologique, etc.) et d’orienter la décision
publique en la matière ;
Réfléchir sur les stratégies nationales et internationales de lutte contre la
pauvreté afin de mieux élaborer les politiques d’appui au secteur informel et à
la création d’emplois et ses possibilités de passage vers le formalisme ;
Faire valoir les potentialités en matière de politiques fiscales attractives pour
inciter les détenteurs de capitaux à investir dans leur pays. D'où la concurrence
fiscale acharnée que se livrent les pays. Ainsi, on peut se poser la question de
savoir comment les gouvernements vont-ils fixer les taux d'imposition qui leur
permettent d'attirer le capital mobile et d'assurer un meilleur revenu fiscal.
PRINCIPAUX AXES DU COLLOQUE
Cette manifestation scientifique tourne autour des axes essentiels suivants :
Le secteur informel et le développement économique.
L’économie informelle et processus de formalisation.
Législations nationales et internationales sur l’économie informelle.
Les expériences étrangères en matière de gestion du fléau de l’économie
informelle.
Le secteur informel dans la comptabilité nationale.
L’analyse territoriale de l’économie informelle.
La lecture juridique, économique et sociale du secteur souterrain.
L’entrepreneuriat, l’emploi et l’économie parallèle.
Le secteur informel et la fiscalité.
Les politiques publiques et l'économie clandestine.
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La dichotomie secteur formel et informel dans l’économie marocaine.
Les problèmes rencontrés dans la gestion des entités opérant dans l’informel.
Les stratégies de mise à niveau de l’économie noire.
Le poids du secteur informel dans la région Chaouia/Ourdigha et les actions en
vue de sa maitrise.
PROCEDURE DE SOUMISSION DES PROJETS DE COMMUNICATIONS :
Indications aux auteurs : Les propositions de communication (texte intégral forme
électronique version word) doivent être envoyées à l’adresse suivante :
[email protected]
La première page, non numérotée, comprendra uniquement :
le titre de l’article (Times New Roman 16 gras) ;
le(s) nom(s) de(s) auteur(s) (Times New Roman 14 gras) ;
son (leur) statut(s) respectif(s) (Doctorant, Enseignant-chercheur, etc.) (Times
New Roman 12) ;
son (leur) adresse(s) (affiliation, adresses postale et électronique, téléphone et
fax) (Times New Roman 12) ;
un résumé à interligne simple de maximum 300 mots reprenant les principaux
résultats de l'article (Times New Roman 12, justifié) ;
un maximum de sept (7) mots clés (Times New Roman 12) se référant aux
thèmes et concepts centraux développés dans l'article ;
dans le cas où un texte est soumis par plusieurs auteurs, nous les invitions à
indiquer sur cette page la personne à qui il convient d'adresser la
correspondance.
La deuxième page ne doit contenir que le titre de l'article, un résumé et les mots clés ;
elle ne doit pas mentionner le(s) auteur(s).
Le corps de la communication :
Le texte en interligne et demi (1½), sera justifié (aligné à gauche et à droite) et doit
être présenté de telle sorte que la hiérarchie des titres soit claire, ne dépassant pas 3
niveaux :
niveau 1 : un chiffre (I. par exemple) titre en Times New Roman 12 gras en
majuscule.
niveau 2 : deux chiffres (A. par exemple) sous-titres en Times New Roman 12
gras en petite majuscule.
niveau 3 : trois chiffres (1.par exemple) sous-titres en Times New Roman 12
gras.
Les auteurs sont priés d'utiliser les styles MS Word appropriés (notamment pour les
niveaux de titres ou sous-titres : Titre 1, 2, ...), d'éviter l'utilisation de caractère en
italique, de ne pas souligner les titres, de limiter le nombre de notes et d'insérer les
tableaux et figures dans le texte aux bons endroits.
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A la suite de la communication, on fera successivement apparaître :
les éventuels renvois, numérotés de façon continue ;
les éventuels remerciements ;
les références bibliographiques, par ordre alphabétique des noms d’auteurs ;
les éventuelles annexes méthodologiques ou autres désignées par des lettres.
La procédure d'évaluation :
Les textes seront évalués par deux membres au moins du Comité Scientifique. Les
membres du Comité de lecture s’engagent à assurer scrupuleusement l’anonymat
des auteurs.
Les évaluations motivées seront renvoyées aux auteurs à partir du 15/10/2014.
Dates importantes à retenir
15/09/2014: Dernier délai de réception des propositions de communication.
30/10/2014 : Date limite pour aviser les participants.
03/12/2014 : Date du colloque.
Contact : [email protected]
Site : www.fpk.ac.ma
COMITE D’ORGANISATION
Pr. BOUAYAD AMINE Nabil, Professeur à la Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
Pr. ROUGGANI Khalid, Professeur à la Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
Pr. IZZA Issam, Professeur à la Faculté Polydisciplinaire de Khouribga,
Université Hasan 1er de Settat.
Pr. CHOUHBI Abderrahman, Professeur à la Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
Pr. OUBRAHIMI Mostapha, Professeur à la Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
Pr. BENAISSA Abboud, Vice Doyen, Faculté Polydisciplinaire de Khouribga,
Université Hasan 1er de Settat.
MANDAR Abdelkarim, Secrétaire Général, Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
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COMITE SCIENTIFIQUE
Jamal Eddine TEBAA, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université
HASSAN II - Casablanca, Maroc.
Mohamed ABOU ELJAOUAD, Professeur de l'Enseignement Supérieur,
Université HASSAN II - Casablanca, Maroc.
Tarik ZAKI, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université HASSAN II Casablanca, Maroc.
Abdelmajid SALAHEDDINE, Professeur de l'Enseignement Supérieur,
Université HASSAN II - Casablanca, Maroc.
Ali BAJJA, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Doyen de la Faculté
Polydisciplinaire de Khouribga, Université Hasan 1er de Settat.
Khalid OUAZZANI, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université
HASSAN II - Casablanca, Maroc.
Driss BENSRIGHE, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université
HASSAN I, Settat, Maroc.
Said MDARBI, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université HASSAN
II - Casablanca, Maroc.
Mohamed BENABID, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université
MOHAMED I - Oujda, Maroc.
Mounir TABIT, Professeur de l'Enseignement Supérieur, Université HASSAN
II - Casablanca, Maroc.
Najat MESKINI, Professeur Habilité, Université HASSAN I - Settat, Maroc.
Said YOUSSEF, Professeur Habilité - ENCG, Université HASSAN II Casablanca, Maroc.
Hicham ATTOUCH, Professeur Habilité, Université Mohamed V, Rabat,
Maroc.
Khalid ROUGGANI, Professeur Habilité, Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga, Université HASSAN I – Settat, Maroc.
Nabil BOUAYAD AMINE, Professeur Habilité, Faculté Polydisciplinaire de
Khouribga Université HASSAN I - Settat, Maroc.
DEROULEMENT
ACTES :
DU
COLLOQUE
ET
PUBLICATION
DES
Une fois le papier accepté, une lettre d’acceptation et d’invitation à la
participation aux travaux du Colloque sera transmise aux auteurs.
Les activités scientifiques seront programmées durant la journée du colloque
avec une séance plénière le matin suivie par des ateliers thématiques. Une
séance de clôture avec présentation des recommandations du colloque est
programmée vers la fin de la journée.
Les actes du colloque seront publiés dans le prochain numéro de la Revue
« ECONOMIE & KAPITAL ».
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