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Flashs
L’alimentation à la française n’est pas un mythe
Achats dans les enseignes de la grande distribution, recours aux produits prêts à
consommer, progression de la restauration hors domicile… En matière d’alimentation, les
pratiques des Européens ont tendance à se ressembler. Mais on observe encore beaucoup
de différences d’un pays à l’autre. La France occupe une place intermédiaire entre les pays
du Nord et du Sud, avec des comportements variés et de nombreuses spécificités
régionales. Si le répertoire des repas s’élargit (repas traditionnel, en-cas, plateau-repas,
repas de fête…), le « modèle français » reste stable : trois repas par jour, repas à trois plats,
horaires des repas, temps passé à table… Neuf Français sur dix restent attachés à ce
modèle. Ils aiment toujours les dîners en famille ou entre amis, la convivialité des repas… Et
aussi parler de ce qu’ils mangent ! (Nutrinews hebdo)
INRA : « Que sait-on des pratiques alimentaires des Français et de leurs déterminants ? »
Une goutte de lait chasse la goutte
Des études récentes révèlent que les produits laitiers peuvent protéger de la goutte. Cette
maladie rhumatismale douloureuse peut se déclarer chez des personnes qui ont un taux
élevé d’acide urique dans le sang : l’acide urique forme des cristaux au niveau des
articulations. A la suite de plusieurs études prometteuses, des médecins ont comparé les
effets du lait et du soja sur les taux sanguins d’acide urique : alors que le soja les augmente
d’à peu près 10 %, toutes les sortes de lait testées ont l’action inverse et diminuent les taux
d’acide urique dans le sang d’environ 10 % ! Pour les chercheurs, des études à long terme
mériteraient d’être menées pour confirmer ces résultats. Les produits laitiers pourraient être
un composant alimentaire intéressant pour le traitement de l’excès d’acide urique et de la
goutte. (Nutrinews hebdo)
Annals of the Rheumatic Diseases. En ligne le 14 mai 2010. doi:10.1136/ard.2009.124230
Contre le cancer colorectal, il faut aussi des lipides
Il y a de plus en plus de cancers du côlon et du rectum au Japon. Certains chercheurs ont
été tentés d’attribuer cette augmentation à l’occidentalisation de l’alimentation et notamment
à une plus grande consommation de lipides. Une étude portant sur la prévention du cancer
colorectal chez près de 400 Japonais leur apporte un démenti. Le risque de tumeur semble
diminuer à mesure qu’augmentent les apports de lipides. Et parmi ceux qui ont vu apparaître
un cancer du côlon pendant les 4 ans de l’étude, ce sont les plus grands consommateurs de
lipides qui ont eu le moins de récidives. Les scientifiques en conviennent de plus en plus : le
gras a bon dos, mais on ne peut pas le rendre responsable de toutes les
maladies.(Nutrinews hebdo)
Nutrition & Cancer, volume 62, n° 2, p. 154-163.
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