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Pour sa part, le collège professionnels a relevé que le guide reprend utilement des
recommandations figurant dans les avis adoptés antérieurement. Il a salué par ailleurs sa grande
qualité rédactionnelle et souligné l’importance d’une part, du choix d’un langage délibérément
tourné vers les consommateurs, d’autre part, d’une présentation attractive et aérée du document.
Le choix a été fait de permettre une large diffusion du guide qui a pu être ainsi
- mis à disposition sur les sites Internet des opérateurs, des associations de consommateurs ,
du Ministère de l’Economie, des finances et de l’Industrie, de la DGCCRF,
- diffusé en format papier à l’initiative de certains opérateurs et du Ministère de l’Economie,
des finances et de l’Industrie, par l’intermédiaire notamment du réseau de la DGCCRF et
des associations de consommateurs.
B - Avis sur la publicité
Le CNC a constaté que de nombreux litiges naissent du décalage qui peut exister entre le contenu
du message publicitaire, ou sa perception par le consommateur, et celui de l’offre qui est proposée
au moment de la souscription d’un contrat. Il a donc souhaité renforcer la qualité de l’information
diffusée afin de permettre de réduire les sources de litiges.
La diversité des supports publicitaires et des contraintes qui s’y rattachent a conduit à préconiser la
formulation de recommandations, d’une part, pour la publicité écrite, d’autre part, pour la publicité
audiovisuelle.
a – La publicité écrite
Le groupe a entendu les responsables du BVP qui ont présenté l'approche de leur organisme en
matière de contenu des publicités écrites. La réflexion a conduit à prendre en compte les
recommandations du BVP, applicables au 1er avril 2006 (jointes en annexe) notamment en ce qui
concerne les critères formels de lisibilité des publicités, comme base de départ et comme socle
minimum à respecter par les fournisseurs de communications électroniques.
Le collège consommateurs a souligné les points qui lui semblent essentiels : la mention du prix et,
en particulier, les conditions dans lesquelles doivent être présentées les offres promotionnelles et
les offres récurrentes (ou habituelles) ; la mention des caractéristiques essentielles des offres, la
hiérarchisation des informations et la lisibilité des renvois ; la mention du ou des tarifs que le client
aura à payer de façon inévitable dès lors qu’il aura souscrit (par exemple prix global lié à la période
d’engagement).
Le collège professionnels a souligné son souci de voir préservée la liberté de communiquer et fait
observer que la publicité ne pouvait avoir pour objectif de se substituer à l’information
précontractuelle. Il a rappelé que la diversité de la communication est un moteur concurrentiel fort
pour les professionnels et que l’uniformisation du message et la mise en avant d’un trop grand
nombre d’informations relatives à l’offre peuvent provoquer un rejet de l’information, et peuvent
ainsi aller à l’encontre d’une volonté de rationalisation des messages. Il a également affirmé que les
professionnels devaient pouvoir conserver leur liberté de communiquer, notamment par la mise en
avant des éléments différenciant les offres proposées aux consommateurs.
Pour ce qui concerne les supports écrits ou imprimables à partir d’Internet, après discussion, le
groupe s’est accordé sur plusieurs principes : améliorer la lisibilité des documents et des messages
publicitaires, obtenir une information tarifaire claire et précise, et mettre en évidence des
caractéristiques essentielles des offres et de rendre lisibles et claires les autres mentions
rectificatives, informatives et légales.
La décision a été prise de faire un avis spécifique pour la publicité écrite et de consacrer
ultérieurement un avis spécifique à la publicité à la télévision et à la radio.