CHCP IFSI Année 2016-2017 Promotion 2015-2018
Recherche sémiologique en lien avec processus obstructif
et examens para cliniques
Mécanismes de l'obstruction?
Les mécanismes de l'obstruction sont liés aux organes concernés. L'obstruction se situe au niveau d'un
vaisseau (thrombus ou compression), d'un canal (lithiase), tube digestif (trouble neuro, volvulus, hernies,
brides...), bronches (neuro, rétrécissement, spasme, rigidité, spasticité, hypersécrétion...)
Définitions:
Sémiologie: Étude des signes mis en évidence par l'examen clinique du patient.
Symptôme: Signe clinique qui représente une manifestation d'une maladie tel qu'exprimé et
ressenti par le patient.
Syndrome: Ensemble de symptômes
Appareil Respiratoire: BPCO, Asthme
Sémiologie:
La toux: Mécanisme réflexe de défense qui à pour but de dégager les voies aériennes supérieures,
c'est une expiration brusque avec contraction des muscles abdominaux.
Secousses expiratoires brusques, saccadées, violentes. C'est un phénomène flexe expulsif. Il
y a de nombreuse zones réflexogènes, la muqueuse ORL, la trachée, les bronches, la plèvre. Le
déclenchement du réflexe et du à une inflammation ou une hyper sécrétion locale ou
inhalation de corps étranger.
Clinique:
Caractère aiguë ou chronique,
toux sèche (irritation) ou productive (sécrétions)
rythme avec quinte, matinale, nocturne
tonalité rauque (laryngée)
topographie haute, basse, rétrosternale...
facteurs favorisants position, effort déglutition
signes associées: fièvre, vomissements, incontinence urinaire
L'expectoration:
Phénomène par lequel les produits provenant de la trachée, des bronches et des poumons sont
rejetés lors de la toux. Lors de la crise d'asthme elle apparait 1 à 2h après le début de la crise et
en marque la fin sous forme de « crachats perlés de Laennec ».
Rejet de sécrétions bronchiques au cours d'un effort de toux parfois déglutie ou extériorisé. La
vomique est l'expulsion brutale d'une grande quantité de pus lors d'un abcès
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La dyspnée:
C'est une conséquence mais aussi un symptôme des maladies respiratoires. On distingue la
dyspnée, la polypnée, la bradypnée, l'orthopnée (interdit le cubitus). Importance d'évaluer le
retentissement sur la vie quotidienne du patient.
la dyspnée:respiration difficile et pénible (sensation subjective)
la polypnée ou tachypnée: respiration rapide et superficielle
la bradypnée: ralentissement du rythme respiratoires
orthopnée: dyspnée interdisant le décubitus
Analyse de la répercussion de la dyspnée:
gravité avec la détresse respiratoire (soif d'air, angoisse, sueur, cyanose, tirage, pincement
des ailes du nez)
nature (polypnée, tachypnée, bradypnée)
rythme, soit inspiratoire soit expiratoire
caractéristiques acoustiques: sifflante, avec encombrement audible
date et mode de début, brutal ou progressif
horaire: diurne ou nocturne
périodicité: régulière, anarchique, par crise paroxystique...
circonstances favorisantes et intensité avec évaluation du retentissement fonctionnel à
l'effort, au repos, permanente ou majorée par la position
facteurs atténuants.
La dyspnée est un élément de syndrome de l'appareil respiratoire mais aussi de l'appareil cardio
vasculaire (insuffisance cardiaque gauche, embolie pulmonaire)
La cyanose: coloration bleue violacée des téguments et des muqueuses, liée à une insuffisance de
saturation d'oxygène du sang artériel.
La douleur (Temps Intensité Localisation Type):
Recherche de l'apparition de la douleur et sa durée, de son intensité (mesure à l'aide d'échelles,
brutale, croissante, permanente, stable), de sa localisation (rétrosternale, précordiale...) de son
type (coup de poignard, brûlure, étau...)
Topographie et irradiation:
retrosternale
péricordiale
latéro et basi-thoracique
postérieure, interscapulaire
Qualité: étau chape de plomb, coup de poignard, brûlure, …
Intensité, évaluation par les différentes échelles
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Rythme, trois modes évolutifs,
l'accès brutal, violent conduisant à une consultation immédiate
les crises intermittentes
douleur très fréquente ou permanente, stable ou croissante
Facteur favorisants atténuants
effort
position du tronc, décubitus
déglutition
émotion
La douleur thoracique comme élément d'un syndrome
La douleur des pleuro-pneumopathies est toujours d'origine pleurale (le poumon est
insensible), elle est unilatérale ou basi-thoracique, jamais intermittente, vive induisant une
dyspnée qui est influencée par la mobilisation (inspration profonde, toux...)
La douleur de l'angine de poitrine, rétro sternale basse montrée de la peaume de la main,
irradiant vers la mâchoire gauche, l'épaule gauche, intermittente, de brève durée, souvent
lors d'effort physique, calmée par le repos constrictive (étau), angoissante et qui survient
dans le contexte de facteurs de risque vasculaire.
La douleur de l'infarctus du myocarde, même topographie que l'angor, mais avec une
durée prolongée, non calmée par le repos, d'intensité majeure avec une sensation de
mort imminente et avec des signes neuro végétatifs (sueurs, pâleur, nausées...)
La douleur thoracique fonctionnelle ou émotionelle, elle est précordiale (montrée du
doigt, souvent intermittente, isolée et survenant dans un contexte d'anxiété.
La douleur de l'embolie pulmonaire, elle est latéro-thoracique ou postérieure, brutale et
intense (point de côté), entrainant un inhibition inspirattoire, elle s'inscrit dans un
contexte thrombo embolique et qui s'accompagne d'une dyspnée d'angoisse et de signes
physiques évocateurs (tachycardie, fébricule, insuffisance cardiaque droite aigüe...)
La douleur de péricardite, trosternale ou précordiale, douleur continue à début plus ou
moins brutal, soulae par la position en avant avec une dyspnée et des signes physique
(fièvre, frottement pré cordial)
La douleur de la dissection aortique qui est dorsale ou rétrosternale d'intensité atroce
d'emblée maximale, dans un contexte de facteur de risque vasculaire avec état de choc.
La douleur de l'oesophagite ou du reflux gastro oesophagien (pyrosis), douleur tro
sternale ascendante intermittente à type de brulure fréquente chez la femme en surpoids
La douleur d'origine pariétale qui peut se situer en tout endroit de la cage thoracique, elle est
permanente et est réveillée par la palpation de la zone douloureuse.
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Examens para cliniques:
Imagerie médicale : radiographie pulmonaire, scanner, IRM
La radiographie pulmonaire: La radiographie est une technique d'imagerie de
transmission, par rayons X dans le cadre de la radiographie X, ou par rayons gamma en
gammagraphie. Elle permet d'obtenir un cliché dont le contraste dépend à la fois de
l'épaisseur et du coefficient d'atténuation des structures traversées.
Le scanner: Le scanner combine des rayons X (comme la radiographie) à des supports
informatiques ce qui permet de reconstruire des images dans les différentes dimensions :
on peut ainsi obtenir des vues en coupe longitudinale ou horizontale. Le scanner est une
technique radiologique qui utilise, comme la radiographie conventionnelle, un tube qui
émet des rayons X et des capteurs qui sont disposés en couronne. Ces derniers mesurent
la différence d’intensité entre l’entrée et la sortie d’un faisceau de rayon X dans une région
du corps. Le scanner thoracique peut être réalisé avec injection d’iode afin d’étudier la
morphologie des vaisseaux du cœur ou de l’arbre pulmonaire.
Le scanner thoracique est un examen qui peut nécessiter une injection de produit de
contraste. Le temps de l’examen est donc plus long que pour les scanners sans injection.
Un cathéter est mis en place dans une veine et le produit sera injecté par cette voie. Chez
les personnes qui souffrent d’allergie, un traitement préparatoire de quelques jours est
parfois nécessaire. Lexamen est prescrit par un médecin et réalisé dans un cabinet de
radiologie ou en établissement de soins (hôpitaux ou cliniques). Si vous êtes allergique,
notamment à l’iode ou aux produits de la mer, il est indispensable d’informer votre
médecin. En effet, dans ce cas, un traitement pourra être prescrit pour minimiser le risque
d’allergie en cas d’injection de produit de contraste.
Épreuve fonctionnelle respiratoire: évalue la fonction respiratoire, quantifie la dyspnée et ses
répercussions, la tolérance à l'effort.
Spirométrie: elle évalue les débits mobilisés par la ventilation. Épreuves réalisées patient assis
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La spirométrie à cloche, la plus ancienne consiste à faire respirer la personne dans une
tuyauterie reliée à une cloche flottant dans l'eau
Le pneumotachographe qui mesure les débits aériens nécessite d'adjoindre un système
de mesure de la capacité résiduelle fonctionnelle.
La pléthysmographie corporelle, c'est la méthode de rence pour mesurer la capacité
résiduelle fonctionnelle car même les zones mal ventilées sont mesurées. Examen réalisé
en cabine étanche
Débit expiratoire de pointe (peak flow), débit maximal atteint par le sujet lors d'une
expectoration forcée.
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