IFSI DIJON UE 2.7.S.4. : Défaillances organiques et processus dégénératifs Franklin Audrey Jaffeux Sandrine -Novel Catherine 2ème Année 2016-2017 Promotion Hamilton Février 2017 Unité d’Enseignement 2.7 S4 Travail Dirigé N° 2 Insuffisance cardiaque et OAP Date : Vendredi 24 Février 2017 1. 2. 3. VISEE PEDAGOGIQUE : Identifier les compétences infirmières nécessaire à la prise en charge d’une personne présentant une insuffisance cardiaque gauche. OBJECTIFS : Définir l’insuffisance cardiaque gauche et l’œdème aigu du poumon (OAP). Différencier les signes d’insuffisance cardiaque gauche et de l’OAP de Monsieur G. Justifier les prescriptions médicales en lien avec l’OAP, deux heures après son admission. Argumenter la surveillance clinique à mettre en œuvre auprès de Monsieur G. Enoncer des hypothèses de diagnostics infirmiers prévalentes. METHODE : 2H En amont du TD : travail en autonomie à partir de la situation (sur site IFSI) Temps de TD : 1° temps : mutualisation en sous-groupes ( 30 minutes ) 2° temps : synthèse avec le formateur pour : Analyser la situation : faire les liens, mobiliser les savoirs, expliquer les prescriptions et la surveillance clinique. Déduire les éléments de compétences à mobiliser pour la prise en charge. IFSI DIJON UE 2.7.S.4. : Défaillances organiques et processus dégénératifs Franklin Audrey Jaffeux Sandrine -Novel Catherine 2ème Année 2016-2017 Promotion Hamilton Février 2017 Monsieur G, âgé de 72 ans, est admis aux soins intensifs cardiologiques (USIC), pour dyspnée importante. Il est amené par le SMUR, perfusé au bras gauche avec un cathéter veineux périphérique sur lequel passe 250 ml de Na CL à 0,9 °°. Il a reçu une ampoule de Lasilix® 40mg en intraveineux. Il est sous oxygénothérapie au masque à un débit de 10 litres par minute. A son arrivée, il est accueilli par le personnel qui le rassure. Il est installé en position demi-assise, le masque à oxygène est maintenu à 10 l/min. Il est placé sous monitoring. Sa fréquence cardiaque est de130 battements/minute, sa pression artérielle est de 95/68 mm Hg, sa saturation en oxygène (SpO2) est de 93 %. Sa température est à 36,9°C. Monsieur G vit seul à son domicile (maison sur 2 étages). Jusqu’à présent, il était autonome dans les activités de la vie quotidienne malgré une dyspnée persistante. Il aime s’occuper de son potager et cuisine à partir de sa production. Depuis quelques jours, Monsieur G dit être fatigué, avoir du mal à dormir et a perdu l’appétit. Il s’essouffle au moindre effort et a une toux persistante. Il dit : « j’ai les jambes gonflées ». Il a donc consulté son médecin traitant qui a décidé de l’adresser aux urgences. Le patient est transféré rapidement en Unité Soins Intensifs Cardiologie Dans ses antécédents, on retrouve un infarctus du myocarde il y a 10 ans, un arrêt du tabac à la même date et une hypertension artérielle traitée depuis l’infarctus. A domicile, Monsieur G. bénéficie du traitement suivant : - Triatec® 1,25mg 2 fois par jour - Lasilix® 20mg une fois par jour - Diffu K® 600 mg 1 gélule une fois par jour - Digoxine® 0 ,25mg 1 fois par jour - Xarelto® 20mg une fois par jour L’anamnèse médicale révèle la présence de râles crépitant et d’œdèmes au niveau des membres inférieurs. La radio pulmonaire montre une surcharge au niveau des bases. L’échographie cardiaque montre une diminution de la fonction d’éjection du ventricule gauche. Deux heures après son admission, Monsieur G. présente une SpO2 à 84 %, une dyspnée importante, un pouls à 140 battements par minute, une cyanose, des sueurs et une fréquence respiratoire à 30 par minute. D’autre part, de la mousse rosée apparait au coin de sa bouche. Le médecin est immédiatement prévenu et fait les prescriptions suivantes : - gazométrie artérielle - pose d’une deuxième voie veineuse périphérique - mise en place d’une ventilation non-invasive (VNI) - Lasilix® 40mg en intraveineux à renouveler une fois - Risordan® 1mg/heure au PSE - Dobutamine® 10γ /kg/ mn - restriction hydrique à 500ml par 24h - surveillance de la diurèse Mr G commence à devenir confus, il essaie d’enlever le masque de VNI. Malgré vos explications quant à sa prise en charge il s’agite de plus en plus et vous dit « je veux m’en aller, laissez-moi tranquille, j’étouffe avec votre masque »