
5
Viviane ROBINEL – Mémoire de l’École Nationale de la Santé Publique - 2000
Le tableau en annexe montre les principales indications et techniques qui sont
utilisées en chirurgie ambulatoire ( annexe n° : 1 ).
Un certain nombre de pays étrangers ont été amenés à développer la pratique
de la chirurgie ambulatoire, en particulier le Royaume-Uni ( 60 % des actes
opératoires ) et le Danemark ( 40 % des actes opératoires ). D’autres pays où, pour
un certain nombre d’interventions fréquentes, cette pratique est élevée, sont
respectivement les Etats-Unis ( 54 % des actes ), le Canada ( 60 % des actes ), la
Nouvelle-Zélande et l’Australie.
Au niveau de la France, le pourcentage des actes chirurgicaux en ambulatoire
par rapport au nombre total des actes n’est que de 27 %. Le développement de la
chirurgie ambulatoire se fait plutôt lentement, et ce, de façon inégale entre les
hôpitaux publics et les cliniques privées. En effet, on peut estimer qu’elle représente
environ 18 % du secteur public, alors que plus de 80 % des actes de l’ambulatoire
sont réalisés dans le privé. Le nombre de places installées est d’environ 7600, soit
une place pour 7500 habitants. Même si la France rattrape progressivement son
retard, il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine.
Ces disparités se retrouvent d’une façon générale dans toutes les régions de
France, et aussi dans les départements d’Outre-Mer, dont la Martinique.
1.1.1.1 La mise en place de la chirurgie ambulatoire génère un certain nombre de
contraintes :
Les critères exigés sont sociaux et médicaux pour les patients, les structures
doivent être identifiées et comporter une organisation spécifique.
• Les critères sociaux du malade: le malade doit être parfaitement au
courant de l’acte qui doit être effectué, des risques encourus et des
obligations afférentes à ce type de prise en charge. Il doit confirmer
sa venue avant l’intervention et arriver au moins une heure avant
l’intervention. A l’issue de l’intervention, après une surveillance
post-interventionnelle, sa sortie n’est autorisée qu’après une visite
de contrôle de l’anesthésiste ou du chirurgien. Le patient doit être
accompagné à sa sortie et ne peut conduire un véhicule pendant