
plan`etes, principalement, et une petite correction apport´ee `a la loi de gravitation newtonienne par la
relativit´e g´en´erale.
Le but de cette partie est d’´etudier la pr´ecession du p´erih´elie en mod´elisant l’influence des autres
plan´etes et la correction relativiste par une petite force s’ajoutant `a la force gravitationnelle newto-
nienne exerc´ee par le Soleil sur Mercure.
On consid`ere donc le mod`ele dans lequel une petite force de la forme
~
FP(~r) = B
r3~ur
o`u Best une constante, s’ajoute `a la force de gravitation newtonienne exerc´ee par le Soleil sur Mercure.
1. La force totale est-elle toujours centrale ?
2. Projeter la deuxi`eme loi de Newton (principe fondamentale de la dynanique) sur la direction
radiale en coordonn´ees polaires. On obtiendra une ´equation diff´erentielle en fonction de d2r/dt2,
dθ/dt et r, ainsi que des param`etres du probl`eme.
Une fa¸con de traiter cette ´equation consiste `a faire le changement de variable r(θ)→u(θ) o`u
u= 1/r. En exprimant dθ/dt en fonction de LO,met u, on obtient :
d2u
dθ2+1 + mB
L2
Ou=km
L2
O
.
3. On se place dans le cas o`u B= 0. R´esoudre l’´equation ci-dessus et exprimer uen fonction de
θ. On notera uAla valeur de u`a l’aph´elie. En d´eduire l’´equation de la trajectoire, r(θ). V´erifier
que la solution est bien une conique et trouver l’expression du param`etre pet de l’excentricit´e e.
4. On se place d´esormais dans le cas o`u B6= 0. R´esoudre l’´equation et en d´eduire l’´equation de la
trajectoire r(θ).
5. A l’instant initial, Mercure se trouve au p´erih´elie en θ= 0. Pour quelle valeur θ0de l’angle θla
plan`ete se trouvera-t-elle `a nouveau au p´erih´elie, c’est-`a-dire au plus pr`es du Soleil ?
6. On suppose que kmB/L2
Ok 1. Faire un d´eveloppement limit´e de θ0au premier ordre en B.
Exprimer : θ0−2π.
En d´eduire la vitesse angulaire de pr´ecession Ω en fonction de m,B,Tet LO.
7. La force FPdoit-elle ˆetre attractive ou r´epulsive pour que le p´erih´elie avance dans le mˆeme sens
que la plan`ete ?
8. Repr´esenter sch´ematiquement le mouvement de Mercure (on exag´erera la pr´ecession).
4 Exp´erience de Rutherford
Une particule Mconsid´er´ee comme ponctuelle, de masse met de charge q= 2e(e > 0) se dirige vers
un noyau tr`es lourd de charge Q=Ze (Zentier positif) plac´e en O. La particule est d´evi´ee sous l’effet
de la force d’interaction ´electrostatique
~
F=Qq
4π0
~ur
r2
o`u ~urest le vecteur unitaire d´efini par ~ur=~
OM/r (Voir Figure 5).
On admettra les hypoth`eses suivantes :
– Le r´ef´erentiel (O,x,y,z) li´e au noyau peut ˆetre consid´er´e comme galil´een.
– L’interaction gravitationnelle entre la particule et le noyau est n´egligeable.
– L’´energie potentielle d’interaction ´electrostatique entre la particule et le noyau devient n´egligeable
quand la distance les s´eparant est suffisamment grande.
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