
Tout  problème  économique  découle  d’un  fait  simple  et  incontournable  : l’impossibilité  où  nous  sommes  de  satisfaire  
tous nos désirs.  Nous vivons dans un monde de rareté. L’économiste définit la rareté comme une situation où les besoins 
et  les  désirs  dépassent  les  ressources  dont  on  dispose  pour  les  satisfaire.  Une  fillette,  qui  désire  se  procurer  une  
cannette  de boisson gazeuse à  0,75 dollar et  une  tablette  de chocolat à  0,5  dollar,  ne  possède  qu’un dollar :  elle est 
confrontée à la rareté. (…) Nos besoins et nos désirs ne font pas que dépasser les ressources existantes : en fait, ils sont 
illimités, face à des ressources qui, elles sont limitées et finies.  
M. Parkin, L. Phaneuf, R. Bade, Introduction à la microéconomie moderne, Editions du renouveau pédagogique, 
Montréal, 1992. 
Expliquez la phrase soulignée. 
Comment l’économiste définit-il la rareté ? 
Pourquoi les ressources dont dispose l’homme sont-elles limitées ? 
En résumé, que va étudier l’économiste ?  
L’idée de rareté est  donc fondamentale pour définir l’activité économique. C’est parce que les biens sont rares que la 
science économique existe. L’économie est donc la science des choix. Elle étudie la façon dont s’effectuent les choix des 
agents économiques.  
J.Y. Capul et O. Garnier, Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, Hatier, 2008 
 
Les biens économiques (ou biens rares) s’opposent aux biens libres. Les premiers se distinguent des seconds par le fait 
qu’ils  nécessitent  du  travail  humain.  En  toute  logique,  les  seconds  se  trouvent  en  abondance  dans  la  nature  et 
s’obtiennent sans travail.  
On peut classer les biens économiques :  
- selon leur nature : les biens matériels (biens ayant une réalité physique) et les biens immatériels ou services (biens non 
palpables) ;  
-  selon  leur  destination  :  les  biens  de  consommation  (biens  destinés  aux  consommateurs  finaux  :  les  ménages)  et  les 
biens de production (biens qui servent à produire d’autres biens : machines, matières premières, etc.) ;  
-  selon  leur  durée  de  vie  :  les  biens  durables  (biens  dont  la  destruction  n’est  pas  immédiate,  mais  se  fait 
progressivement dans le temps) et les biens non durables (biens détruits lors de la consommation).  
Hachette Education, manuel de 2nde PFEG, 2010) 
A l’aide du texte, complétez le tableau suivant.